Mes vœux : 2024, l’année de la prise de conscience ?
Depuis le début des années 1980, la France ne cesse de décliner dans la quasi-totalité des domaines. Elle se Tiers-Mondialise inexorablement sous la conduite de la classe politique vendue au système de domination, d’exploitation et de contrôle. Notre démocratie de connivence n’est qu’une tragi-comédie mettant en scène des marionnettes manipulées par le système. Le scénario reste identique à quelques détails près. Les chiens de berger des extrêmes de l’échiquier politique sont contraints d’aboyer plus fortement au moment des élections pour faire élire le candidat choisi par le système. Une fois élu, oubliant ses promesses électorales, le candidat met en œuvre le programme élaboré par ses sponsors.
Dans ces conditions, est-il possible de sortir de ce cercle vicieux ?
La voie démocratique, telle qu’elle existe, n’est pas une solution car elle est verrouillée. Même un vote majoritaire pour les extrêmes ne changerait rien, comme le montrent les exemples grecs (Tsipras) et italiens (Meloni). Lesdits exemples révèlent l’inféodation réelle des extrêmes de l’échiquier politique au système. Simples marionnettes, ces tendances politiques ne peuvent le remettre en cause, si ce n’est dans le discours.
Malgré tout, il reste certains domaines dans lesquels des actions sont susceptibles d’insérer des grains de sable dans les rouages bien huilés du système et conduire à sa paralysie, prélude à sa refondation.
D’une part, l’organisation économique, politique et sociale ne peut réellement fonctionner qu’avec l’aide du bénévolat. L’arrêt des activités bénévoles apparaît en mesure de générer rapidement des turbulences au sein de la société. Contrairement aux manifestations de rue par exemple, les autorités ne pourront réprimer ces actions.
D’autre part, les dons constituent, dans certains domaines, un financement additionnel essentiel à celui de l’État. Le tarissement de ces ressources dressera des obstacles à la réalisation de projets sociétaux utiles et porteurs.
De plus, la consommation est une autre arme que les populations maîtrisent encore. Le boycott, la consommation sélective… constituent des grains de sable. Le pouvoir peut aussi se trouver dans les rayons des magasins.
Enfin, des actions non justiciables de désobéissance civile peuvent compléter le scénario de destruction du système actuel de domination, d’exploitation et de contrôle.
Voilà quelques pistes de réflexion pour l’année 2024.
Bernard CONTE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire