Coronavirus : si l’incompétence, la
mauvaise gestion et les mensonges étaient orchestrés ?
Dans tous les domaines, il est
souvent utile de sortir des cadres « classiques » d’analyse pour
comprendre la réelle mécanique des choses.
Tentons d’appliquer cette
démarche à la crise sanitaire du coronavirus pour élaborer un scénario, sans
doute critiquable, mais restant dans le
domaine du possible.
La crise du coronavirus a mis
en lumière l’incompétence, la mauvaise gestion, les contradictions et les
mensonges de l’immense majorité de nos « élites ».
Il est inutile de rappeler les
épisodes du manque de réactivité, des masques, du gel hydro alcoolique, des
tests, des règles fluctuantes du confinement…, des promesses, des reculades.
L’incompétence des « élites »
Certains médias (pourtant aux
ordres), les réseaux sociaux, une partie de la population mettent en lumière
l’impéritie, la légèreté, les mensonges, la concussion… des
« élites » et particulièrement du personnel politique.
Nos élites seraient-elles
vraiment aussi incompétentes, ignorantes, bêtes, nulles… que l’actualité semble
le montrer ? Cela semble vraiment improbable.
Pourquoi ne serait-il pas
possible que l’ensemble des décisions, des comportements, des déclarations, des
débordements… soit scénarisé ?
La dissonance scénarisée ?
Un scénario prévoyant un ajustement
des structures sociétales en vue d’un objectif précis : une exploitation
accrue et une domination augmentée de la population par la contrainte.
Dans ce mauvais film, il n’y a
pas de place pour l’improvisation, les « élites » lisent ou récitent
un texte bien structuré et orienté vers la manipulation de l’opinion publique
pour lui faire accepter l’ajustement structurel.
Ainsi, chacun tient son rôle
de matamore, de fou du roi, de premier de la classe… sans aucun degré de
liberté dans l’interprétation. La mise en scène ne tolère aucune improvisation
sous peine d’exclusion.
L’enchainement des évènements
est modélisé selon des étapes, les décisions politiques planifiées en
conséquence… Néanmoins, le scénario n’est pas totalement figé car des réactions
populaires inattendues peuvent se produire. Dans ce cas, il est légèrement
et/ou temporairement modifié en conséquence. Par exemple, les conditions du
confinement sont assouplies dans les quartiers. A l’inverse, lorsque des
mesures contraignantes rencontrent l’assentiment d’une « majorité »
de la population ou ne suscitent que peu de réactions hostiles, lesdites
mesures sont prolongées et/ou aggravées.
De plus, le flou dans les
ordres, les contradictions, les pas en avant puis en arrière… procèdent d’une
volonté de déstabiliser, de tromper, d’enfumer… la population. Cette stratégie
donne aussi du grain à moudre à la contestation. Les réseaux sociaux et
certains médias permettent à la vindicte populaire de s’exprimer individuellement
ce qui réduit la pression du mécontentement à l’instar d’une soupape de sécurité
et cela permet aussi au système d’identifier et de localiser les contestataires.
Pas d’oubli, ni de pardon
L’horizon du scénario (que
seuls les dirigeants du système connaissent) pourrait être un mélange entre
néolibéralisme et de néofascisme à la soviétique : la loi du marché pour la
populace et la nomenklatura pour la petite minorité.
L’avantage d’un tel scénario
est qu’il permet de dépasser l’incohérence apparente et fournit une explication
logique et un fil conducteur à la « mauvaise » gestion de la crise du
coronavirus, aux contradictions et aux
mensonges ainsi qu’à l’incompétence supposée de l’immense majorité de nos
« élites ».
Dans ce contexte, la classe
politique apparait servile mais pas inconséquente. Elle joue pleinement le rôle
qui lui a été attribué. Même si la grande majorité du personnel politique ne connaît
pas le réel but du jeu, la fin du film, il reste néanmoins complice car il
participe à l’intrigue. Comme dans d’autres circonstances, il ne faudra jamais admettre
le prétexte : « On ne savait pas ! ».
Bernard CONTE
PS. à lire :
Merci pour cette analyse que je partage également de mon côté ...
RépondreSupprimerEn effet comment imaginer qu'ils ne seraient "que incompétents" ?
Bien sûr que c'est "SON" projet ... bien orchestré ...
Et d'ailleurs IL a bien déclaré "nous sommes en guerre", oui, "lui" et ceux qu'ils représentent, contre "nous", les peuples d'ici , et d'ailleurs ... Bonne continuation !
Tout à fait d'accord
RépondreSupprimerTout à fait d'accord
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