Ce matin sur une radio, j’ai entendu que les 100 plus hauts revenus ne payaient pas d’impôt. Par le biais de niches fiscales, d’investissements défiscalisés… ils se débrouillent pour échapper à notre devoir commun de solidarité pour financer les services publics.
Au bas de l’échelle sociale, les plus pauvres ne contribuent pas à l’effort commun et c’est légitime.
En conséquence, la fiscalité repose principalement sur la « classe moyenne » qui voit son pouvoir d’achat sans cesse érodé.
L’ambition du néolibéralisme (avec, en France, Sarkozy à sa tête) est d’euthanasier la classe moyenne et de mettre l’État au service du capitalisme financiarisé, par exemple : en privatisant les autoroutes, en interdisant la publicité sur les chaînes publiques de télévision… en cassant le droit du travail, en délitant la protection sociale…
La stratégie est simple : le gouvernement prend des mesures qui augmentent les profits privés et réduisent d’autant les recettes du budget de l’État. Il invoque ensuite les déficits pour justifier une baisse des dépenses (notamment sociales) et de nouvelles privatisations (EDF, etc.).
A terme, devrait disparaître la classe moyenne, porteuse de revendications, de progrès social, de volonté de bien-être accru… La paupérisation de la classe moyenne réduira sa capacité revendicative, laissant libre cours à la croissance des profits que les néolibéraux croient infinie.
En effet, quand il faut lutter quotidiennement pour assurer sa « survie » et celle des siens, on a moins tendance à revendiquer, à descendre dans la rue… pour un maintien ou un accroissement de son pouvoir d’achat et de sa protection sociale.
Mais, qui sait, des "jacqueries" seront toujours possibles !
Au bas de l’échelle sociale, les plus pauvres ne contribuent pas à l’effort commun et c’est légitime.
En conséquence, la fiscalité repose principalement sur la « classe moyenne » qui voit son pouvoir d’achat sans cesse érodé.
L’ambition du néolibéralisme (avec, en France, Sarkozy à sa tête) est d’euthanasier la classe moyenne et de mettre l’État au service du capitalisme financiarisé, par exemple : en privatisant les autoroutes, en interdisant la publicité sur les chaînes publiques de télévision… en cassant le droit du travail, en délitant la protection sociale…
La stratégie est simple : le gouvernement prend des mesures qui augmentent les profits privés et réduisent d’autant les recettes du budget de l’État. Il invoque ensuite les déficits pour justifier une baisse des dépenses (notamment sociales) et de nouvelles privatisations (EDF, etc.).
A terme, devrait disparaître la classe moyenne, porteuse de revendications, de progrès social, de volonté de bien-être accru… La paupérisation de la classe moyenne réduira sa capacité revendicative, laissant libre cours à la croissance des profits que les néolibéraux croient infinie.
En effet, quand il faut lutter quotidiennement pour assurer sa « survie » et celle des siens, on a moins tendance à revendiquer, à descendre dans la rue… pour un maintien ou un accroissement de son pouvoir d’achat et de sa protection sociale.
Mais, qui sait, des "jacqueries" seront toujours possibles !
Bonsoir Bernard,
RépondreSupprimerPourvu qu'il vienne vite le temps des Jacqueries, des établissements d'imdemnités à la juste valeur du travail fait ....du respect de nos ainés qui doivent toucher une retraite décente......, du REVEIL de la classe moyenne qui n'a sans doute ( moi le premier) pas forcement conscience de l'integralité du processus néolibéral de paupérisation qui est en marche....et dont j'ai crainte qu'il ne soit inéluctable
Paul, "classe moyenne", qui a la chance de payer un peu d'impôts