En France nous vivons dans une démocratie de connivence couplée au capitalisme des copains et des coquins.
Cette démocratie est confisquée par un parti « unique » officiellement éclaté en une multitude de pseudo-tendances. Les tendances de « gouvernement » se relaient aux rênes du pouvoir en menant la même politique sous couvert de discours plus ou moins divergents.
Les tendances hors gouvernement, c’est-à-dire celles qui ne sont pas susceptibles d’arriver au pouvoir sont instrumentalisées pour diviser et opposer pour imposer.
Pour la prochaine élection présidentielle, comme à l’accoutumée, les candidats qui gênaient ou représentaient un danger potentiel pour le système ont été discrédités, calomniés, quasi absents des medias et ils n’ont pas obtenu le sésame des 500 parrainages même s’ils représentent une part significative des intentions de vote. C’est notamment le cas de François Asselineau. Il en découle que les candidats retenus sont adoubés par le système. Ils sont des agents du système ou peut-être même pour certains des « naïfs » (mais j’en doute) instrumentalisés par le système
Le scénario, bien rodé, sera respecté. Les « petits » candidats viennent faire un petit tour au premier tour pour atomiser les votes en distrayant l’électeur. Ils seront récompensés par quelques prébendes par la suite.
Les tendances extrêmes (de gauche ou de droite) servent de faire-valoir au candidat choisi par le parti unique. Ce sont des chiens de berger que ledit parti fait aboyer pour canaliser les votes au second tour des élections pour que les français élisent le candidat choisi par le système.
Dans l’alternative peu probable où au second tour, les votes ne se porteraient pas sur le candidat préféré du parti unique, il faut savoir que le gagnant, même s’il constitue un second choix du système, en fait partie intégrante.
Alors, que faire ?
L’abstention est une mauvaise option. Pour ses défenseurs, une (très) forte abstention ôterait leur légitimité aux élus. C’est totalement faux. Les résultats mettent en avant les pourcentages et l’élu obtient toujours la majorité des suffrages (plus de 50%). Le soir des élections tout le monde déplore l’abstention, mais dès le lendemain personne ne conteste la légitimité des élus. L’abstention favorise la pérennité du système.
Le vote pour les « petits » candidats n’est qu’un moyen pour l’électeur de se faire momentanément « plaisir » sachant que lesdits candidats se rallieront, pour la grande majorité d’entre eux, à l’un des rescapés du second tour.
Généralement la configuration du second tour oppose le candidat préféré du système à une personnalité d’un extrême de l’échiquier politique (ou présentée comme telle) qui fait aussi partie du système et sert de faire-valoir. Une solution qui gênerait le système consisterait à amener au pouvoir le faire-valoir. Dans ces conditions, l’élu, agent du système, devrait malgré tout mettre en œuvre la politique voulue par le système et diamétralement opposée aux promesses de la campagne électorale. Cela pourrait constituer un déclic important pour la prise de conscience de la population et déboucher sur des contestations majeures pacifiques ou non.
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