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jeudi 11 janvier 2018

Ce que vous ignorez peut-être sur la guerre économique


Bien des gens pensent que le monde est embarqué dans une spirale infernale vers l’Armageddon. En même temps, des milliards de gens souffrent d’écrasante pauvreté, de sanctions et d’austérité imposées par le gratin, pendant que profitant de la situation pour faire leur beurre, le nombre de milliardaires suit une progression géométrique. Il est temps pour nous d’étudier de plus près où nous en sommes en 2018, afin de savoir à quoi nous raccrocher. Des steppes de Russie aux antiques terres minoennes, règne désormais la terreur économique.

Il y a plusieurs mois, quand je suis allé d’Allemagne en Grèce, l’opinion dominante était que la paresse des Grecs était en partie cause des difficultés de la Deutsche Bank. Dans l’ancienne ville allemande de Trèves, mes voisins pensent honnêtement que si la Grèce a besoin d’un plan de sauvetage, c’est parce que les Grecs rechignent à travailler dur. Ironie amère de cette croyance, l’Allemand moyen pense ployer sous la charge de travail du Grec moyen. Ce dont j’ai été témoin en Allemagne fait penser à un monde vivotant d’emplois à temps partiel. Mais ici en Grèce, le citoyen moyen travaille sept jours par semaine, et a en général plusieurs emploi. Cette fausse perception microéconomique a été implantée par les médias contrôlés par l’État et les entreprises allemands. Et il y a une très bonne raison à cela, que je vais maintenant expliquer.

Nouvelle arme économique secrète, tramer des krachs

Le Fonds monétaire international, les banquiers allemands et étasuniens, et le gratin mondialiste qui contrôlent les systèmes financiers du fameux « Ouest », sont en mission depuis 2008. L’« effondrement » des marchés à l’époque où Barack Obama a pris ses fonctions, n’était pas un aléa économique. Wall Street et les marchés mondiaux ont été chamboulés à dessein. Dans son livre Secret Weapon, le PDG de Freeman Global Holdings et auteur à succès du New York Times, Kevin Freeman, décrit un enchaînement de preuves convaincantes montrant que le krach de septembre 2008 est dû à un acte de sabotage délibéré et bien préparé. Bien que l’auteur accuse des gouvernements concurrents comme la Chine et l’Iran, de ce qu’il qualifie de « terrorisme économique », ses preuves et ses théories sont correctes dans la mesure où l’« effondrement » était intentionnel. Mais le fait que Freeman soit fondateur et président de l’Institut NSIC, et attaché supérieur au Centre for Security Policy, suggère un double jeu de la communauté financière, qui veut cacher les vrais auteurs. Mais pour mon article, le plus important est de suivre la trace du chaos dans notre monde financier.

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