Talence :
la valse des danseuses
Il est bien connu qu'à Talence la municipalité entretient des danseuses qui grèvent le budget.
La danseuse fatiguée
J’ai
dénoncé, à maintes reprises, la salle de la Médoquine comme
étant la danseuse étoile de notre ville. (http://blog-conte.blogspot.fr/2014/08/la-medoquine-danseuse-etoile-de-talence.html).
En 2014, en
séance du Conseil municipal, je disais ceci :
« La Municipalité verse 420 000 € de subvention
annuelle à Talence Gestion Equipements et encaisse une redevance d’affermage de
180 000 € environ, c’est-à-dire que la Municipalité finance
largement le loyer qu’elle perçoit. Le bilan de l’opération est une subvention
nette de 240 000 € à laquelle on devrait ajouter certaines manifestations
organisées par la Ville et qui donnent lieu à paiement, peut-être à un paiement
minoré.
Néanmoins,
l’artifice de l’affermage permet à deux
élus de la majorité de percevoir des jetons de présence au Conseil
d'administration de Talence Gestion Equipements, d’un montant que nous n’allons
pas tarder à voter de l’ordre de 22 000 à 23 000 €.
A
vue de nez, nous pouvons estimer le coût pour
le contribuable talençais de la salle de la Médoquine depuis
son ouverture il y a environ 20 ans à 4 800 000 €, une broutille,
environ 3 321 SMIC mensuels. »
La Médoquine va être vendue, la danseuse a
mal vieilli, elle est blessée, handicapée… et nécessite des soins trop coûteux.
(http://www.sudouest.fr/2015/09/09/la-medoquine-est-a-vendre-2118453-3229.php) Il faut remplacer la
vieille danseuse.
Une
nouvelle meneuse de revue
L’idée de la Mairie est de remplacer la salle de
la Médoquine par un nouvel
établissement, tout d’abord appelé « école de musique », puis dans un
souci d’élargissement de ses activités, rebaptisé : Établissement
culturel du centre-ville (ECCV).
Le bâtiment abritant ledit établissement sera
construit près du cinéma Le Gaumont, sur la partie ouest du parking actuel qui
va céder la place à des logements.
Si la position centrale du bâtiment apparaît
séduisante, hormis les problèmes de stationnement des véhicules des usagers, il
convient d’alerter la population sur un réel danger : l’établissement
culturel du centre-ville (ECCV) vise à éclipser l’ancienne danseuse
de la Médoquine. L’ECCV
pourrait bien être la prochaine meneuse de revue de Talence.
Aux Folies
Bergères, au Casino de Paris on
sait ce que coûte une meneuse de revue. À Talence nos
finances ne sont pas au mieux et leur avenir sera compliqué notamment en raison
de la baisse des dotations de l’État. En conséquence, la construction
d’un établissement de prestige pourrait dégrader encore plus les finances de la
ville.
À Talence, avec la valse des danseuses, contribuables
préparez votre argent : un grand show s’annonce !
Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre...
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