Dans la logique de la Tiers-Mondialisation, l'histoire récente du Brésil peut fournir des clés de compréhension de la politique menée chez nous en France, comme en Europe.
Lula : la "gauche" néolibérale ou le Brésil parangon de l'ordolibéralisme.
"Quand, enfin, la gauche arriva au pouvoir, elle avait perdu la bataille des idées" (Perry Anderson, cité par E. SADER, « L’énigme Lula’ ou le devenir contradictoire de la gauche brésilienne », Alternatives Sud, vol. 17, n°37, 2010)
En 2002, le président Lula s’était mis d’accord avec le FMI pour que l’institution internationale l’aide à continuer les programmes économiques néolibéraux mis en oeuvre par son prédécesseur Cardoso.
A propos du Brésil de Lula - qui a clairement poursuivi la politique néolibérale de Cardoso - A.S.A.
Guimarães rappelle que la reconnaissance de droits est une
compensation à l'impossibilité structurelle des nouvelles démocraties à fournir
des droits sociaux et un niveau de vie plus important à la grande majorité de la population.
C'est une forme de régulation du
social qui redistribue les lignes de fractures
sans remettre en cause les fondements de la reproduction des inégalités.
A. S. A. Guimarães, « Depois da democracia racial », Tempo Social: revista de sociologia da USP, 2006, vol. 18, no 2, p.279.
"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...
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