En 2001, j'avais publié un historique d'Internet sur mon site personnel hébergé sur le serveur de l'Université. A mon départ à la retraite, ce site a été purement et simplement effacé. Pourtant il contenait des documents, des cours, des exercices corrigés, des liens sur des thèmes ayant trait au développement des pays du Sud, etc. Mais l'Administration aime faire place nette, quand le citron n'a plus de jus, elle jette les restes à la poubelle.
J'ai retrouvé le document dans un recoin du disque dur et je le poste sur mon blogue.
Des origines militaires…
L’origine d’Internet se situe dans le domaine militaire. En effet, en 1955, le Président Eisenhower annonçait l’intention des Etats-Unis de procéder à la mise en orbite terrestre d’un petit satellite. L’URSS déclarait alors poursuivre le même objectif. Les américains travaillaient à la conception d’un lanceur sophistiqué à trois étages, par contre les russes avaient adopté une approche plus pragmatique en construisant un lanceur sur la base de quatre fusées militaires. Ainsi, le 4 octobre 1957, l’URSS lançait son premier satellite Spoutnik I. Les américains étaient consternés, car ils éprouvaient le sentiment d’avoir perdu l’invulnérabilité qu’ils avaient pensé acquérir lors de l’explosion de la première bombe atomique, treize ans auparavant. L’une des premières réactions fut la création de l’Advanced research project agency (ARPA) au sein du ministère de la défense, dont la mission était l’application des technologies de pointe à la défense, afin d’éviter de nouvelles surprises concernant l’avance technologique de l’ennemi.
L’ARPA, dotée d’un budget important, devint rapidement le creuset de la recherche technologique de la défense américaine tout en sous-traitant une partie de cette recherche auprès d’institutions de haut niveau. Les activités initiales de l’ARPA portaient sur l’espace, les missiles balistiques et le nucléaire. Toutefois, dès le départ, l’informatique avancée était une préoccupation majeure. En effet, l’ARPA était intéressée par la possibilité de communications entre sa base opérationnelle et ses sous-traitants à travers des liens directs entre les divers ordinateurs, notamment à travers un réseau de lignes téléphoniques dont les intersections formaient des nœuds . En 1962, l’ARPA lança un programme de recherche sur ce sujet : l’Advanced research project agency network (ARPAnet) dont l’objectif était de concevoir un réseau efficient, capable de continuer à fonctionner même en cas de défaillance de certains de ses éléments (nœuds). La publication des premiers plans de l’Arpanet en 1966/1967 et la mise au point d’un protocole permettant aux ordinateurs de communiquer : l’interface message processor [1] (IMPs) en 1968, vont déboucher en octobre 1969 sur l’expérimentation de la mise en liaison de deux ordinateurs situés respectivement sur les campus d’UCLA et de Stanford. Peu de temps après, deux autres machines situées dans les centres de recherche des universités de Santa Barbara et de l’Utah s’ajoutèrent au réseau. Par la suite, d'autres ordinateurs vinrent compléter le dispositif et parallèlement, les équipes de recherche effectuèrent un important travail afin de faciliter les échanges de données entre les différentes composantes du réseau. En 1972, le réseau devient une réalité faisant fonctionner une quarantaine de sites. Ce réseau était très basique, toutefois les principes sous-jacents de son fonctionnement restent encore en vigueur de nos jours. En effet, pour accéder à un ordinateur distant, il faut pouvoir l’atteindre, ce qui suppose une liaison « physique » réalisée en ce temps là, par le biais de lignes téléphoniques à haut débit. Une fois atteint, il faut convaincre ledit ordinateur de vous considérer comme un individu derrière un terminal appartenant à son propre système. Pour ce faire, un processeur de messages par interface (IMP) est nécessaire et ce même processeur doit être installé sur l’ensemble des machines. A partir de là, il devient possible d’accéder aux ressources de l’ordinateur distant. Bien entendu pour des raisons de confidentialité et de sécurité, l’ensemble des ordinateurs reliés opèrent une différenciation entre les ressources en libre accès et celles qui sont protégées par un mot de passe. Si l’on désire transférer un enregistrement vers son propre ordinateur, l’ordinateur hôte utilise un programme pour découper ledit enregistrement en paquets, attachant à chacun d’eux son adresse et sa position originelle. Les paquets sont envoyés vers l’ordinateur d’origine où un programme « miroir » procède à l’assemblage en respectant l’ordre initial. Cette procédure peut paraître lourde dans le cas d’un petit réseau comme ARPAnet, mais elle allait s’avérer très efficace par la suite.
En 1972 ARPAanet est présenté pour la première fois au public lors d'une démonstration effectuée au cours de la première conférence internationale sur la communication des ordinateurs (ICCC). Cette même année, on assiste à la mise au point d’un programme de courrier électronique (e-mail, forme abrégée de electronic mail) permettant de diffuser et recevoir des messages sur le réseau. C'est en 1973 que l'on décide d'attribuer à chaque machine connectée au réseau un numéro d’identification unique appelé adresse IP. En 1974, une équipe de chercheurs présente la base technique fondamentale d’Internet, à savoir ce qui allait devenir le protocole [2] puis la famille de protocoles TCP/IP (transmission control protocol/Internet protocol). Néanmoins, la mise au point effective de TCP/IP et son adoption quasi-générale prendra plusieurs années. Au cours de la période transitoire, de multiples techniques ont été utilisées pour relier les sites. Ainsi, en 1976, les laboratoires ATT Bell mettent au point le programme UUCP (Unix to Unix Copy Program) qui fut largement distribué gratuitement aux utilisateurs du système d’exploitation Unix. Ce logiciel permet d'échanger des données par modem via le réseau téléphonique [3] . Grâce à cette innovation, les utilisateurs Unix tissent le premier véritable réseau universitaire planétaire. En 1979, sur la base du protocole UUCP, sera développé Usenet, un système ouvert centré sur le courrier électronique, les listes de diffusion et les news group. Parallèlement la firme IBM développe Bitnet (Because It's Time Network) pour relier gratuitement les gros ordinateurs de sa marque situés dans les grands centres de calcul universitaires. Ce programme sera ensuite étendu à l’Europe occidentale et portera le nom de European academic research network (EARN). L’adoption en 1983, par ARPAnet du protocole TCP/IP marque la naissance d’Internet : un réseau des réseaux connectés, dédiés principalement à la recherche et à l’enseignement, utilisant le même standard TCP/IP.
Puis devenant scientifique et universitaire...
Le développement du réseau a été fortement conditionné par les progrès technologiques, notamment l’accroissement des capacités et des vitesses des ordinateurs ont incité à l’expansion du système. Cette expansion commença a générer des contraintes portant sur l’offre, étant donné le nombre d’ordinateurs connectés ainsi que le volume du trafic plus importants que prévu. Certains pensaient alors que le système pouvait se gripper. Toutefois, ce risque a pu être évité grâce à un certain nombre de d’évènements. Tout d’abord, il s’agit de l’introduction en 1984 du système d’adressage par domaines (DNS) qui a permis d’attribuer un nom et une adresse à chaque ordinateur et par suite la constitution d’une liste aisément consultable [4] . Ensuite, la décision de plusieurs gouvernements d’encourager l’utilisation d’Internet dans l’enseignement supérieur et la recherche a induit un certain nombre de décisions cruciales pour le développement futur d’Internet. Ainsi en 1984, le gouvernement du Royaume Uni annonce la construction de JANET (Join academic network) pour desservir les universités britanniques [5] . L’année suivante aux Etats-Unis, la National science foundation (NSF) décide à partir de fonds publics, la construction de NSFnet, un réseau de communication à haut débit, devant utiliser cinq « super ordinateurs », pour permettre à l’ensemble de la communauté universitaire américaine d’accéder au réseau. Basé sur les protocoles ARPAnet, le NSFnet a bâti la dorsale du réseau de l'Internet pour les États-Unis, un service gratuit pour les institutions universitaires et les chercheurs américains. Durant la même période, des réseaux régionaux voient le jour pour relier la circulation électronique d'entreprises privées avec la dorsale du réseau national. A la même époque, l’ARPAnet est scindé en deux entités : MILnet réservé aux usages militaires et ARPAnet dédié à la recherche. La création de NSFnet eut d’importantes conséquences. D’une part, elle permit de faire disparaître les goulets d’étranglement du système. D’autre part, elle entraîna le décollage de l’usage d’Internet. Il avait fallu une décennie pour que le nombre d’ordinateurs connectés atteigne les mille. En 1986, ce nombre s’élevait à 5000 et l’année suivante 28000. Enfin, l’exclusion des usagers commerciaux de la dorsale suscita le développement de fournisseurs privés de services Internet. Malgré cette exclusion, les intérêts des usagers commerciaux n’avaient pas été négligés. En fait, depuis plusieurs années les constructeurs d’ordinateurs et les producteurs de logiciels avaient inclus les protocoles TCP/IP dans leurs produits. De plus l’information concernant le développement d’Internet se trouvait disponible en téléchargement sur le réseau. En 1987, la première entreprise commerciale de l’Internet est créée : Uunet. D’autres vont suivre. A cette époque, la recherche de données sur Internet s’avérait très complexe, la documentation disponible était principalement scientifique avec une présentation spartiate et la durée de transferts se révélait relativement longue. Les aspects intéressant le secteur privé concernaient surtout le courrier électronique, les news group, le chat et les jeux. Malgré le début de l’exploitation commerciale d’Internet, le développement du réseau des réseaux continuait à être piloté par le gouvernement et les communautés universitaires et de la recherche. Internet s’internationalisait de plus en plus mais NSFnet continuait à être l’un de ses maillons les plus important. En 1990, il finira par absorber ARPAnet, vieux de 20 ans. Cette même année, le nombre d’ordinateurs connectés atteignait les 300 000. La fin des années quatre-vingt et le début des années 90 vont constituer une rupture dans le développement du réseau pour des raisons diverses.
Avant d’être accessible au grand public avec le passage au secteur privé…
Entre 1990 et 1993 on assiste à la création du world wide web (la toile mondiale) grâce à un chercheur du Centre européen de recherche nucléaire (CERN) situé à Genève, qui avec son équipe, souhaitait rendre plus facile la création, l’accès et le partage d’informations entre chercheurs notamment entre le CERN et le National center for computing application (NCSA) situé dans l’Illinois aux Etats-Unis. Ces deux équipes vont initier le développement de la toile mondiale à l’aide de trois innovations. D’une part le langage Hypertext markup langage (html) utilisé pour l’écriture des documents permettant une normalisation des formats [6] , d’autre part, l’Hypertext tranfer protocol (http) pour la transmission des pages web et enfin, un logiciel « client » pour recevoir, interpréter les données et afficher les pages. Cette normalisation des interfaces, des formats et des protocoles a autorisé un accès universel aux informations présentes sur la toile. La création de la toile mondiale a été facilitée par la distribution gratuite du premier logiciel interfaces Mosaic et des logiciels serveurs. Quelles sont les différences entre Internet et la toile mondiale (WWW) ?
Tout d’abord, il convient de noter que la toile mondiale s’appuie sur le réseau Internet. Mais sur Internet on trouve des ordinateurs tandis que sur la toile, on trouve des documents multimédia [7] . Par ailleurs, sur Internet les connexions sont assurées par des câbles reliant les ordinateurs tandis que sur la toile ce sont les liens hypertexte qui jouent ce rôle. La toile mondiale permet une vulgarisation de l’utilisation d’Internet en ce sens que même les utilisateurs néophytes dans le domaine de l’informatique, peuvent naviguer et profiter de l’information disponible sur le réseau [8] .
Les innovations précédentes, combinées à l’apparition sur le marché d’ordinateurs personnels à des prix abordables, ont ouvert l’accès à la toile à un nombre considérable d’internautes potentiels. De plus, elles ont permis l’apparition et la multiplication de sites web, notamment commerciaux. Principalement en raison de l’ouverture du NSFnet aux utilisations commerciales autorisée par la loi Boucher, votée par la chambre des représentants des Etats-Unis en 1993, puis la privatisation de ce réseau en avril 1995 [9] . Cette privatisation ne signifie pas pour autant l’assèchement des financements publics qui, dans le cadre du High performance computing act ont atteint 1,5 milliards de dollars pour la NSF, 600 millions pour la NASA et 660 millions pour le Department of energy sur la période 1992/1996. Dès lors on assiste à une croissance exponentielle de la toile mondiale. En 1994, on comptait 3,2 millions d’ordinateurs connectés et 3 000 sites. Depuis, le développement de la toile mondiale s’est révélé exponentiel. Bien que l’évaluation soit délicate, le nombre d’utilisateurs d’Internet était évalué à 359,8 [10] millions en juillet 2000, dont 3,11 millions en Afrique.
Internet, fruit d’initiatives extérieures en Afrique…
L’histoire d’Internet en Afrique est assez récente. Elle a débuté en 1988, en Afrique francophone, du fait de l'ORSTOM [11] (Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération), entièrement financé par le gouvernement français. Cette année là, l’ORSTOM équipe trois laboratoires africains, situés à Dakar, Lomé et Ouagadougou, en stations Unix Sun Micro-systems et réseau Ethernet TCP/IP. En 1991, le réseau RIO (Réseau intertropical d’ordinateurs) couvre dix pays et constitue la première expérience africaine de l’Internet. L’année suivante RIO est ouvert à l’ensemble des établissements scientifiques d’Afrique. Ses objectifs étant atteints, ce projet cessera d’exister en 1998 en tant que projet spécifique, laissant la place au projet plus ambitieux de « Réseau de Web en Afrique francophone » dont l’objectif est double. « Le premier, centré sur les infrastructures, s’intéresse aux équipements et au savoir-faire opérationnel. Il vise à développer la capacité de mettre en œuvre des serveurs de bases de données sur Internet de type "World Wide Web" dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à raison d’au moins deux serveurs par pays. Le second, centré sur les contenus, s’intéresse à la collecte des données, à leur structuration et à leur valorisation. Il vise au développement de « bases de connaissances multimédias » rendant compte des résultats, des concepts, des disciplines et des outils scientifiques développés autour des problèmes et problématiques de la zone tropicale [12] ».
Le Canada est aussi un pays actif dans la coopération dans le domaine des TIC en Afrique, notamment dans le cadre du projet Acacia. « Lancé en 1997, Acacia se consacre à l'expérimentation et à l'apprentissage. Chaque pays constitue un laboratoire différent pour évaluer les modèles favorisant l'accès des collectivités aux TIC et la question plus complexe du rôle de ces technologies dans le développement. Bien que l'on convienne généralement que l'information est essentielle au développement, les avis sont moins unanimes quant aux meilleurs moyens de la mettre en commun. Plusieurs voient les TIC comme un luxe qui vient détourner les investissements qui devraient répondre à des besoins fondamentaux comme l'approvisionnement en eau potable, les soins de santé primaires et l'éducation. Acacia est l'occasion de démontrer comment les TIC peuvent compléter ces objectifs de développement et aider à leur réalisation. Un programme de surveillance, nommé ELSA (Systèmes d'évaluation et d'apprentissage pour Acacia), cernera les succès et les échecs, lesquels à leur tour détermineront les activités courantes d'Acacia et les investissements éventuels dans les TIC au service du développement [13] ». Le gouvernement canadien a alloué 60 millions de dollars canadiens à ce programme sur cinq années. (CRDI).
La France et le Canada coopèrent au sein d’agences d’aide francophones. Les francophones se mobilisent contre la prédominance de la langue anglaise sur Internet. Ainsi, un certain nombre d’actions sont menées dans ce sens. Parmi celles-ci, on peut citer BIEF de l’ACCT et Aupelf-uref Syfed centres qui fournissent une aide à la construction de sites d’information locale ou fournissent des accès. (passerelles de communication avec Internet)
Les Etats-Unis s’intéressent également à l’Afrique. En 1996, ils ont lancé l’initiative Leland qui, sur cinq ans, doit consacrer 15 millions de dollars en vue de connecter à Internet une vingtaine de pays africains. L’Usaid propose à ces pays l’installation de lignes spécialisées à haut débit (64 à 128 Kbs), afin d’assurer la liaison entre le réseau américain et l’opérateur national de télécommunications. « Le projet cherche à être souple, prêt à surmonter les obstacles et à saisir les occasions dans un pays donné : apporter un soutien à la réforme des politiques, faciliter l'accès rapide et à faible coût à l'Internet et mettre en place des mécanismes ayant fait leurs preuves et qui permettent de créer des réseaux d'utilisateurs actifs [14] ». En d’autres termes, la principale contrepartie de l’aide apportée par l’initiative Leland est la libéralisation du secteur des télécommunications national. Cette même préoccupation ressort du programme Infodev de la Banque Mondiale dont l’objectif est la « création d’un environnement favorable au marché » dans lequel « la responsabilité première en matière d’investissements et de fourniture d’accès appartient au secteur privé ». Dans le cadre de ce programme, la Banque mondiale a approuvé un crédit de 0,5 million de dollars pour le développement de la télématique en République Sud-Africaine (African development consortium) et un million de dollars pour la mise en place d’une université virtuelle africaine.
D’autres institutions internationales apportent également leur concours pour le développement d’Internet en Afrique. interviennent : PNUD (Internet initiative for africa, Unesco, CNUCED, UIT…
En fait, une multitude d’acteurs extérieurs interviennent dans le secteur des TIC en Afrique, malgré tout, ces projets additionnés, pourtant très médiatisés, sont loin d’atteindre le volume financier critique susceptible d’assurer le décollage d’Internet [15] . De plus, l’une des contreparties de l’aide internationale est la libéralisation du secteur des télécommunications dans les pays bénéficiaires [16] .
Bibliographie
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Berners-Lee Tim, “The World Wide Web : Past, Present and Future” http://www.w3.org/People/Berners-Lee/1996/ppf.html , consulté le 8/06/2000.
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Cailliau Robert , “A short history of the Web “, http://www.inria.fr/Actualites/Cailliau-fra.html, consulté le 9/06/2000.
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Cerf Vint, “A brief history of the Internet and related networks”, http://www.isoc.org/internet/history/cerf.html, consulté le 10/06/2000.
Cerf Vint [1995], “History of the IETF/ISOC relationship”, http://www.isoc.org/internet/history/ietfhis.html, consulté le 10/06/2000.
CERN, “CERN's Web History”, http://www.cern.ch/Public/ACHIEVEMENTS/WEB/history.html, consulté le 8/06/2000.
Duriez Laurent, « Le réseau Internet », http://perso.wanadoo.fr/laurent.duriez/internet.htm, consulté le 10/06/2000.
Grand Valley State University, Allendale, MI 49401, http://www.vrx.net/usenet/thesis/hardy.html, consulté le 12/06/2000.
Griffiths R.T., “Internet for historians, history of the internet, the development of internet”, http://www.let.leidenuniv.nl/history/ivh/internet.htm, consulté le 10/06/2000.
Hardy Henry E [1993], The history of the net, Master's Thesis, School of communications
Larcher Eric, « Internet, historique et utilisation », décembre 1998.
Leiner Barry M. et al., “A Brief History of the Internet and Related Networks”, http://www.isoc.org/internt/history/brief.html, consulté le 9/06/2000.
Usaid Leland initiative, « Initiative Leland : projet passerelle IIG Afrique, description de projets et foire aux questions », http://www.info.usaid.gov/regions/afr/leland/index.html , consulté le 10/06/2000.
[1] Processeur de message par interface.
[2] TCP/IP est un langage commun qui permet aux différents réseaux de communiquer entre eux.
[3] Le protocole de transfert UUCP permet l'échange de données " par paquet " en temps différé et à des moments déterminés.
[4] Un "domaine" désigne un groupe d'ordinateurs hôtes ou de réseaux locaux relevant d'une même entité administrative, d'une université par exemple.
[5] En 1984 également, JUNET, le réseau japonais sous Unix est créé.
[6] C’est en 1990 que Tim Berners du CERN invente le lien hypertexte qui préfigure le langage html. L'hypertexte permet de parcourir des documents de façon non linéaire, par un simple clic de souris sur un mot ou une image mis en évidence par rapport au reste du document.
[7] C’est à dire du texte, mais également des images, du son, de la musique, des animations, de la vidéo…
[8] Une définition du World Wide Web : « une toile d'araignée de serveurs d'informations reliés les uns aux autres par des liens physiques (le réseau matériel) et des liens logiques (les liens hypertextes) », Gilles Maire, http:://www.ungi.com/web.htm
[9] En raison de son financement à caractère public, NFSNET avait à l'origine limité l'usage du réseau aux projets éducatifs et aux applications scientifiques
[11] L’ORSTOM est devenu l’Institut de recherche du développement IRD.
[13] http://www.irdc.ca/irdc/informationf.html, consulté le 10/06/2000.
[14] http://www.info.usaid.gov/regions/afr/leland/index.html, consulté le 10/06/2000.
[15] Selon Pascal Renaud, l'aide internationale est réduite et souvent les interventions sont « à court terme » et choisies en fonction de leur impact « médiatique », ce qui « limite la mise en œuvre d'infrastructures durables », [Renaud, 1996].
[16] Le programme Infodev de la Banque Mondiale se fixe comme objectif premier la création d’un environnement favorable au marché dans lequel la responsabilité première en matière d’investissement et de fourniture de services appartient au secteur privé.
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