La Marée verte et ses épaves
1- Les ennemis de la Nature
lundi 13 décembre 2021 par Marius Blouin
Toujours en librairie : Le Règne machinal (la crise sanitaire et au-delà). Voir ici
A l’automne 2019, on nous pose la question suivante : « Que
pensez-vous du scénario de l’effondrement promu par les
"collapsologues", qui a le vent en poupe en ce moment ? »
On s’attelle à la réponse, parmi d’autres écrits et activités en cours.
Cette réponse prolifère en multiples rappels et remarques ayant trait à
la montée massive et multiforme de la conscience et de la contestation
naturiennes ; et à la montée en conséquence de toutes sortes d’épaves
politiques et intellectuelles, se flattant d’avoir soulevé cette crue,
s’étalant dessus et tâchant de la dévoyer ou de la renverser à leurs
fins propres.
L’arrivée du Virus, en février 2020, interrompt cet élan, pour nous lancer dans d’autres quêtes.
Un an plus tard, nous poursuivons cette réponse alors que les
dévoiements et les inversions se multiplient et s’amplifient de toutes
parts rendant plus que nécessaire le rappel des faits historiques. C’est
que toutes les « crises » convergent vers une crise principale, qui est
celle de la société industrielle, obligeant les faux amis et les vrais
ennemis de l’écologie radicale à occuper d’urgence cet immense champ de
manœuvres, afin d’y maintenir leur hégémonie et de récupérer, ou de
chasser, les révolutionnaires de notre temps : naturiens , luddites ,
briseurs de machines, anti-industriels et décroissants ; défenseurs des vivants politiques dans un monde vivant.
Tantôt les ennemis de la Nature tentent de nous faire prendre le drapeau
rouge, arc-en-ciel ou violet, pour le vert ; tantôt ils agitent le
drapeau vert pour combattre la nature et ses défenseurs. « L’écologie
n’appartient à personne ! » proclament ces post et néo-écologistes de la
vingt-cinquième heure. C’est pour eux une terra nullius, comme
l’Amérique autrefois et la Lune aujourd’hui. Moyennant quoi, ils
viennent chacun s’en approprier autant qu’ils peuvent, quitte à en
éliminer les Sélénites et Amérindiens. Après tout, ces derniers sont
également des colons ayant traversé le détroit de Béring voici 40 000
ans.
(...)
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