Le pianiste de bordel se surpasse
On
avait déjà exposé le 3 juillet l'extrême rapidité de travail de la
micro-entreprise de sondages politiquement orientés Odoxa (http://stratediplo.blogspot.com/2021/07/encore-un-pianiste-dans-un-bordel.html),
capable de trouver en une nuit, avec force exposés graphiques et
statistiques, une justification "démocratique" à une quasi-décision
gouvernementale annoncée quelques heures plus tôt.
L'exploit
amenait presque à se demander si cet argumentaire travaillé aux mots
soigneusement pesés, en dépit d'un aveu de partialité dans les
commentaires du chef de cette jeune micro-entreprise, ne ressemblait
pas plus au résultat de plusieurs mois de conception d'une campagne de
réclame institutionnelle commandée sur cahier des charges et appel
d'offres, qu'au résultat de quelques heures de mise en forme
précipitée des résultats d'un interrogatoire téléphonique rapidement
improvisé la veille en réaction à la déclaration gouvernementale du
jour. On évoquait même son concept particulier (ouvertement assumé) de
choisir des sondables aux opinions tranchées sur le sujet étudié
plutôt que de devoir traiter avec des pourcentages de "sans opinion"
et de demi-teintes, et ses méthodes révolutionnaires décriées dans la
profession du sondage d'opinion.
Ce
pianiste de bordel, pour reprendre l'image popularisée par Jacques
Séguéla, vient de se surpasser en publiant hier 24 novembre les
résultats d'un sondage qu'elle dit avoir effectué les 24 et 25,
c'est-à-dire dont la synthèse ne pouvait être faite qu'aujourd'hui au
plus tôt. La presse française du soir fait déjà ses gros titres sur ce
sondage "des 24 et 25 novembre" sur les mêmes 1005 personnes
"représentatives" aux opinions très tranchées sur l'imposition de la
génoprophylaxie, qui conforte à point nommé les décisions juste
annoncées, ou sur le point de l'être, par la dictature (au sens
d'exécutif doté exceptionnellement des pleins pouvoirs pour la durée
de la crise). Mais l'institut artisanal de sondage ultra-réactif a
publié résultats et synthèse, sur son site internet, dès hier 24
novembre (les incrédules voudront bien vérifier rapidement avant que
ce ne soit corrigé), en avance sur l'envoi de son communiqué aux
agences de presse.
On
ne va pas livrer ici le sujet et les détails dudit sondage, qui n'est
pas pertinent dans une démocratie où la politique est censée être
décidée en parlement élu, ni ouvrir là le débat sur les limites
acceptables de la démocratie, à savoir si une majorité peut imposer
ses choix aux minorités, jusque dans leurs chairs. Car pour mémoire, si
les opposants à l'imposition des injections génoprophylactiques
expérimentales n'entendent cependant pas interdire ces injections aux
volontaires (en dépit des risques de stimulation et diffusion de
mutations virales), par contre les partisans de la mithridatisation
généralisée, eux, du moins d'après la presse et les politiciens,
entendent fermement imposer ces injections aux autres citoyens.
L'objet
de cet article est seulement d'attirer l'attention sur les méthodes
de cette micro-officine, collaboratrice (emblématique mais
certainement pas unique) d'une campagne de conviction gouvernementale à
but coercitif.
Publié il y a 13 hours ago par Stratediplo
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