Réforme de la SNCF (7) : les gardiens du consensus sont de retour
par ,
C’est
une tradition. À chaque fois qu’un gouvernement entreprend de
« réformer », le bataillon des éditorialistes se range au garde-à-vous
derrière les artisans de la réforme. A fortiori lorsque celle-ci
est libérale. Les exemples sont légion : réforme de la sécurité sociale
de 1995, réformes des retraites en 2003 et en 2007 et, plus récemment,
réforme du code du travail en 2016. Le temps passe, mais les épisodes se
ressemblent : les commentateurs se font tour à tour défenseurs de la
« réforme », et arbitres du « dialogue social ». Pour le dire
autrement : peu importent les effets de la réforme – tant que celle-ci
est libérale –, les raisons avancées par ceux qui la contestent –
forcément rétrogrades –, seules comptent les conséquences des
mobilisations sociales qu’elle génère et la méthode employée par le
gouvernement pour la faire avaler aux syndicats – grâce au « dialogue
social » – et à l’opinion : c’est la fameuse « pédagogie »...
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