institutdeslibertes.org 6 Mars 2017
Voici donc les carabistouilles rangées sans ordre particulier.
Numéro 1: Vous qui êtes intelligents et qui faites quasiment partie de la super classe vous ne POUVEZ pas voter avec ces demeurés? On fait appel ici à deux ressorts, l’envie d’appartenir et la peur d’être confondu avec les crétins du bas. Cela marche très bien avec les demi-intellectuels qui bossent dans les media ou dans l’éducation.
Numéro 2: si vous expliquez que dans le fond vous aimez bien votre pays, l’on vous rétorque qu’Hitler aussi aimait le sien. C’est ce que j’appelle la « réduction ad Hitlerium » et cela marche parfaitement dans tous les débats télévisés. L’idée est de vous couvrir de honte pour que vous vous taisiez à jamais, le principe étant celui de l’excommunication pratiquée autrefois avec beaucoup de succès par l’Eglise Catholique. Ça a fonctionné à la satisfaction générale quand la superclasse avait le monopole des media, ça ne marche plus depuis que tous les exclus se parlent les uns aux autres par internet et se rendent compte qu’ils sont une majorité. Dans un monde où il n’y a que des Protestants, être excommunié par l’Eglise Catholique n’est pas très grave.
Numéro trois: depuis l’an 2000 c’est-à-dire bien avant que le FN ne le dise, je dis à qui veut l’entendre que l’euro est un désastre et qu’il va disparaitre. Voilà une preuve irréfutable que je suis un partisan du FN et que donc je n’ai pas le droit à la parole dans une société civilisée. La méthode ici est très simple: les surhommes pensent qu’ils contrôlent le « logos ». C’est donc eux qui décident de ce qui peut ou ne peut pas être discuté dans la société. Il s’agit ici d’une forme de censure non déguisée, appuyée sur le principe d’autorité qui d’après Saint Thomas d’Aquin est irrecevable lors d’une discussion entre gens normaux. « La question ne sera pas posée » comme le disait l’avocat général au moment de l’affaire de Panama. Deux remarques içi: je ne leur ai donné aucune autorisation pour monopoliser l’ordre du jour de ce qui peut ou ne pas être discuté et ensuite je ne vois pas ce qui leur permet d’exclure trente pour cent de la population du débat publique. Il faudrait que quelqu’un informe mes surhommes qu’ils ne contrôlent plus le Logos.
Numéro quatre : vous qui êtes un homme pragmatique (ce qui veut dire malhonnête en bon français), rejoignez-nous. Nous contrôlons tous les media, toutes les universités, nous vous nommerons à la commission d’éthique de la fédération française de pétanque ou de chasse,vous serez invité à faire des voyages d’études en Polynésie ou à la Martinique en hiver, vous aurez votre tabouret à la télévision où vous direz bien sur ce que l’on vous a dit de dire et vous ferez la fierté de votre quartier. Ça, c’est tout simplement de la corruption et croyez moi, ça marche très bien surtout avec les journalistes officiels ou non.
La Numéro cinq est de loin la plus subtile. Les pouvoirs souterrains qui nous gouvernent préparent longtemps à l’avance l‘arrivée d’un homme «nouveau», sans histoire personnelle, sans aucune idée à lui, dont nul ne sait d’où il vient, et cet homme se présente aux élections et est élu triomphalement. Comme chacun des lecteurs s’en est rendu compte, du moins je l’espère, je fais allusion ici à monsieur Obama, créature forgée de toutes pièces par le parti Démocrate dont nul se souvient à Columbia où il a fait soit disant ses études, personne ne sachant qui les a payé au demeurant, son dossier à l’université étant bloqué pour cinquante ans, sans que nul ne sache pourquoi. Bien que ne s’étant jamais présenté à une élection concurrentielle et n’ayant jamais exercé la moindre responsabilité il fût élu président des USA en ne débitant que des platitudes. Et cette élection permit à ma superclasse de rester au pouvoir et ce continuer à tondre les moutons tranquillement. Chacun se rend compte cependant, huit ans après, que cela faisait des années que la marionnette était sculptée jusque dans ses moindres détails et qu’il fallait être idiot pour croire qu’une idole représentait une solution.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire