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mercredi 28 mai 2014

Conseil municipal du 26 mai 2014 : mes questions orales

Conseil municipal du 26 mai 2014
Questions orales de Bernard Conte

État des rues
Le revêtement bitumeux de nombreuses rues de Talence est dans un état déplorable, par exemple : rue Roustaing, rue Sainte Marie ainsi que la passerelle du même nom, rue Pacaris etc… Un recensement permettrait certainement de fournir une longue liste de rues en mauvais état, constituant un réel danger pour les cyclistes et même pour les piétons. Bien entendu, nous savons que l’entretien du revêtement des rues est de la compétence de la Communauté urbaine. Mais, à Talence, nous avons, au sein du Conseil municipal six élus à la CUB. Quelles sont les actions concrètes, déjà effectuées ou à venir, desdits élus en faveur de la réfection de nos rues ?

Vœu ou motion sur le Traité transatlantique
Un nombre croissant de collectivités territoriales émettent des vœux, votent des motions relatives au Traité de libre-échange transatlantique, TAFTA, PTCI…  (Régions : Ile de France, Limousin, Auvergne, PACA, le département du Tarn, Besançon, Niort…).
Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement : PTCI ne vise pas vraiment à abaisser les droits de douane qui sont quasi-inexistants, mais il s’attaque aux « barrières non tarifaires » (la frontière  après la frontière), c’est-à-dire à toutes les règles et les normes sur la production, sur la consommation, la protection de l’environnement qui sont pourtant des choix de société.
Une fois adopté, les normes américaines (moins protectrices) seraient imposées en Europe. Ainsi, par exemple, les OGM, les antibiotiques et les hormones de croissance dans l’élevage, les poulets lavés avec des substances chlorées… seraient autorisés dans nos assiettes et à la cantine scolaire.
Les collectivités « trop » strictes en matière de droit du travail, de protection de la santé ou de l’environnement pourraient être poursuivies en justice.
Dans ces conditions, il me semble que notre assemblée doive adopter un texte signifiant au minimum la nécessité de la suspension des négociations sur le PTCI et l’organisation d’une vaste consultation populaire.

Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre...

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