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lundi 24 février 2014

Talence municipales 2014 - Pour une gestion collective et transparente du foncier

Communiqué n° 2

Une ville dynamique est une ville active. 
À Talence, hormis les chantiers de bétonisation, on ne peut pas dire que notre ville soit débordante d’activité...
[...]
Nous mettrons également en place un processus pour assurer une gestion collective et transparente de la rente foncière dans l’intérêt général...


Une vraie gauche pour Talence - communique n°2 par bernardconte





Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre

vendredi 21 février 2014

Bertez : Le problème de la France, dans un monde globalisé, c'est le coût élevé du capital .

Voici quelques morceaux choisis de l'article de Bruno Bertez disponible ici.


Le problème de la France, dans un monde globalisé, c'est le coût élevé du capital qui réduit le taux de profit.

"Le capital français ne fait pas son travail -et là, Mélenchon a raison, à condition de nuancer- parce que le coût du capital est trop élevé. Il n’est pas rentable d’investir parce que les investisseurs, pour accomplir leur fonction, faire leur métier, auraient besoin d’un taux de profit que l’économie française ne peut pas leur offrir.  Prenons un exemple, si un investissement rapporte 3,5% du capital investi en France, ce n’est pas un chiffre exact, c’est un chiffre juste pour fixer les idées, alors qu’il rapporte 9% dans un pays émergent ou 7% dans un pays développé, alors le détenteur de capitaux ou la firme ont intérêt à investir ailleurs plutôt qu’en France, c’est une question de bon sens." 


Dans un contexte de mondialisation néolibérale, de laisser-faire laisser-passer, "ce que l’on appelle l’intégration, la mondialisation, et qui a été si bien analysé par Allais, sont les processus par lesquels se véhiculent à la fois le prix des marchandises et la contrainte du profit. Et c’est en ce sens que nous disons que Mélenchon a raison, mais en déplaçant le raisonnement." 

"La cause du chômage, c’est le coût du capital trop élevé, mais, Monsieur Mélenchon, non, ce n’est pas le coût du capital français qui est trop élevé, c’est le coût du capital global, tel qu’il est imposé par les Américains, les Anglo-saxons et la finance. La concurrence du  monde extérieur produit une tendance à l’égalisation du taux de profit, une norme en quelque sorte pour investir. Et ceux qui ne sont pas capables d’atteindre la norme et de passer la barre fatidique sont largués, laissés pour compte. Quand on offre une rentabilité de 3,5%, ce qui est peut-être beaucoup pour le système français, mais que l’on compare à une norme globale de 7 ou 9%, alors on devient insuffisant et le capital fait grève. Soit il va au parking en attendant des jours meilleurs, soit il va à l’étranger. Soit il procède à des investissements productifs ailleurs, soit il s’adonne aux délices de la spéculation internationale, telle qu’elle est stimulée par la politique des Banques Centrales kleptocrates."
"La concurrence à l’investissement, ou mieux à l’emploi des capitaux, est deux fois double. Premièrement, elle est double entre l’investissement intérieur et l’investissement à l’étranger. Deuxièmement, elle est double dans le choix entre l’investissement productif et l’usage spéculatif. On peut aussi bien, avec le même argent, investir en France ou ailleurs." 
L'arnaque de la production de valeur. "On peut aussi bien produire de vraies richesses ou produire ce que les kleptos appellent de la valeur, c’est à dire du gonflement fictif de ce que l’on appelle improprement le capital, car vous savez pour nous lire régulièrement qu’en dernière analyse cela n’est absolument pas du capital, mais de la Dette passée à l’alchimie des marchés."
"la production de valeur dont on nous rebat les oreilles, mais dont ils se gargarisent, n’est en réalité qu’une alchimie qui transforme la pauvreté réelle, c’est à dire la Dette, en une richesse fictive qui sert de gage à  la création de nouvelles dettes. Car l’innovation financière, en dernière analyse, n’est jamais que cette gigantesque escroquerie alchimique qui consiste à fabriquer du capital avec de la dette, de la richesse avec de la pauvreté."   
Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre


mercredi 19 février 2014

Talence : municipales 2014 - Débroussailler le paysage politique

Talençaises et talençais
Je me présente : Bernard CONTE
J’ai été choisi à la tête de la liste Une vraie gauche pour Talence pour les prochaines élections municipales des 23 et 30 mars 2014.
À l’aide de courtes vidéos, je me propose de vous informer tant sur les problèmes locaux que globaux afin de vous inciter à voter pour notre liste.
Cette première vidéo sera consacrée au débroussaillage du paysage politique.


Talence 2014 Liste Une vraie gauche pour... par bernardconte



Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre

lundi 10 février 2014

Le capitalisme criminel (vidéo)

Financiarisé, mondialisé et dérégulé à l’excès, le capitalisme n’est-il pas devenu criminogène, tant il offre désormais d’opportunités et d’incitations aux déviances frauduleuses ?




mardi 4 février 2014

Conférence : L'Afrique nouvel enjeu des terres rares

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Conférence-débat à Talence


L’Afrique nouvel enjeu des terres rares

avec

Bernard Conte

Maître de conférences HDR, Université de Bordeaux
Chercheur au Laboratoire les Afriques dans le Monde (LAM) - SciencesPo Bordeaux





L’épopée d’Areva au Niger


avec

Cécile Petitdemange

Membre de l’Association Survie Gironde

 
Mardi 11 février 2014
de 20h15 à 22h15
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Auditorium du Forum des Arts et de la Culture
Place Alcala de Henares – À côté de la librairie Georges
Centre ville de Talence
Tramway ligne B – station Forum
Contact : 06 98 52 99 78 - bconte@free.fr  




"Comprendre pour faire comprendre"...

Non au stationnement payant à Talence



Il faut avoir une vision globale des problèmes pour les analyser et pour trouver d’éventuelles solutions. En effet, d’aucuns mènent, tout à fait légitimement, des luttes contre des décisions, des projets, des opérations… particuliers en omettant le plus souvent de faire le lien entre ces divers éléments, ce qui peut conduire à des contradictions. 

Un exemple : peut-on être favorable à la densification à Talence et être, dans le même temps, opposé au stationnement payant ?

Les "densifieurs", promoteurs de Bordeaux métropole millionnaire, exigent      50 000 habitants à Talence à l'horizon 2030 (+ 8000 habitants).


J'ai déjà souligné les dangers de cette densification dans trois articles précédents   1 , 2 et 3).

En 2012, le Maire a tenté de mettre en place un stationnement payant à Talence en expliquant notamment que la création de "zones bleues" avait été un échec car les policiers municipaux n'étaient pas suffisamment nombreux pour faire respecter lesdites zones en verbalisant.  Ce projet a suscité de multiples réactions négatives parmi lesquelles celle d'un "collectif" citoyen qui a fait circuler une pétition.

Le projet a été "momentanément" retiré mais avec la densification et le fait que les constructions ne prévoient pas suffisamment de places de parking - rentabilité oblige - la question des difficultés de stationnement se posera inévitablement.

Dès lors, la prochaine équipe municipale, si elle est favorable à la densification, ouvrira à nouveau le dossier du stationnement payant et ce, avec de "bons" prétextes...

Salut, joyeux contribuable...


Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre

dimanche 2 février 2014

Densification versus bétonisation

A la suite de mes deux précédents articles sur la densification à Talence ( 1 et 2), voici un bref commentaire.

D'aucuns ne sont pas à un paradoxe près.


D'une part, ils soutiennent la densification urbaine (Feltesse, Juppé, EE-LV), c'est à dire l'augmentation significative de la population des villes


D'autre part, ils s'opposent à la bétonisation des villes.


Pour résumer : Oui à la densification - Non à la bétonisation


A Talence ils veulent ajouter 8000 personnes (d'ici 2030), comment vont-ils le faire sans bétonner ?


Ci-dessous un exemple : Stop à la béthanisation



"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...