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mardi 1 octobre 2013

Bio : le recul entrainé par les normes européennes

La Ruche qui dit Oui ! : Qui tire les ficelles du bio ?
Enquête et révélations

J’suis détective privé. Les noms, les faits, les dates, les disparus : je déniche tout grâce à mon flair. Par contre, j’confirme que l’argent n’a pas d’odeur ; je loue ma truffe aux plus offrants. Dans le milieu, on m’appelle la mangouste… Ce matin là, les petits gars de La Ruche qui dit Oui ! ont poussé ma porte avec une mission, « découvrir qui se cache derrière l’agriculture bio et qui fixe les règles dans ce milieu ». J’ai demandé : « Vous avez de quoi payer ? » Ils ont répondu : « Deux kilogrammes d’oseille, en cagette. » Banco, j’décidais de mener l’enquête. -
 
J’en connais un rayon sur la mafia napolitaine, les gangs d’El Paso ou les Yakuzas. Mais pour le réseau de l’agriculture bio, je partais de zéro. Faut dire que sur l’sujet tous mes contacts prenaient la pose nihiliste… « Le bio, ça n’existe pas » , « c’est du vent » , « c’est une arnaque pour les bobos » , « on y comprend rien » , « c’est opaque »… Est ce qu’ils avaient peur de parler ? Possible… Cette affaire devenait aussi trouble qu’un whisky non filtré. Je décidais d’en apprendre plus sur cette mouvance en compulsant les archives des dernières années…
 
En tant que courant de pensée, l’agriculture biologique peut se réclamer d’influences aussi contradictoires que celle de Masanobu Fukuoka (tendance spirituelle), de Rudolf Steiner (tendance ésotérique), ou d’Albert Howard (tendance scientifique). Mais dans les faits, la notion d’agriculture biologique ne s’est généralisée qu’après la seconde-guerre mondiale, en réaction à l’agriculture chimique et productiviste qui s’imposait en Europe


 

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