Bonjour,
La revue l’Ecologiste publie dans son numéro d’été 2013 un article d’Hervé Le Meur (à lire ici : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=427 ), consacré à la reproduction artificielle de l’humain (RAH), PMA en novlangue (Procréation médicalement assistée).
Cet article réussit la prouesse d’exposer en trois pages claires et concises, les enjeux liés à la nature de la filiation, et les bouleversements que la social-technocratie "post-moderne", "libérale libertaire", entend lui infliger, notamment à la suite du "mariage pour tous" (c’est-à-dire homosexuel). Haine de la nature, de tout ce qui naît, par opposition à ce qu’on fabrique. Haine de l’inné. Haine de la maternité, des mères et des pères. Biophobie et anthropophobie. Manipulations génétiques et manipulations de langage (les unes ne vont pas sans les autres). "Dérives" (prétendues dérives) eugénistes et marchandes.
*****- En un mot, résuma le Directeur, les parents étaient le père et la mère. - Cette ordure, qui était en réalité de la science, tomba avec fracas dans le silence gêné de ces jeunes gens qui n’osaient plus se regarder. - La mère..., répéta-t-il très haut, pour faire pénétrer bien à fond la science ; et, se penchant en arrière sur sa chaise : - Ce sont là, dit-il gravement, des faits désagréables, je le sais. Mais aussi, la plupart des faits historiques sont désagréables.
(Le Meilleur des Mondes, A. Huxley, 1932)
*****
Entre autres obscénités, Hervé Le Meur évoque "une tendresse pour ce qui est naturel, c’est-à-dire non produit ou contrôlé par un Expert et, parfois, moins efficace, moins joli". Bizarre, comment peut-on préférer de vraies fleurs qui se fanent et pourrissent à des fleurs en plastique dont on peut acheter exactement la forme et la couleur, et qu’on n’a pas besoin d’arroser. Le plastique c’est fantastique. Il ajoute : " La nature est un impératif pour nous rappeler le principe d’altérité et nous éloigner de la volonté de toute puissance". Bioconservateur et illusoire de toutes façons. On sait bien, maintenant, que tout ce qui est imaginable, et surtout le pire, sera réalisé. Ce n’est qu’une question de temps, d’argent, d’avancée scientifique, d’éducation de la société par de scrupuleux comités d’éthique. Et puis "l’altérité", ne serait-ce pas un concept hostile à l’égalité pour tous ? Heureusement nous sommes tous de plus en plus égaux ; tous pareils ; tels des foetus en kit personnalisés. Merci Ikea ! Merci Baby World Company !
Nous mettons en garde nos lecteurs de gauche, notamment ceux du Monde, auditeurs de France Culture et France Inter, et toutes les personnes sensibles, quant au contenu de cet article. Nous leur suggérons de se réconforter ensuite par la lecture du dossier d’été de Politis, à la gloire du transhumanisme et de l’homme augmenté, bientôt issu des meilleurs utérus artificiels.
Pour ceux qui veulent comprendre la manière dont l’innovation technologique et le progrès révolutionnent nos vies, nos corps, nos rapports sociaux et jusqu’à notre idée de l’espèce humaine, voici donc ce texte intitulé : "Faut-il changer la nature de la filiation ?"
Merci de
faire circuler,La revue l’Ecologiste publie dans son numéro d’été 2013 un article d’Hervé Le Meur (à lire ici : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=427 ), consacré à la reproduction artificielle de l’humain (RAH), PMA en novlangue (Procréation médicalement assistée).
Cet article réussit la prouesse d’exposer en trois pages claires et concises, les enjeux liés à la nature de la filiation, et les bouleversements que la social-technocratie "post-moderne", "libérale libertaire", entend lui infliger, notamment à la suite du "mariage pour tous" (c’est-à-dire homosexuel). Haine de la nature, de tout ce qui naît, par opposition à ce qu’on fabrique. Haine de l’inné. Haine de la maternité, des mères et des pères. Biophobie et anthropophobie. Manipulations génétiques et manipulations de langage (les unes ne vont pas sans les autres). "Dérives" (prétendues dérives) eugénistes et marchandes.
*****- En un mot, résuma le Directeur, les parents étaient le père et la mère. - Cette ordure, qui était en réalité de la science, tomba avec fracas dans le silence gêné de ces jeunes gens qui n’osaient plus se regarder. - La mère..., répéta-t-il très haut, pour faire pénétrer bien à fond la science ; et, se penchant en arrière sur sa chaise : - Ce sont là, dit-il gravement, des faits désagréables, je le sais. Mais aussi, la plupart des faits historiques sont désagréables.
(Le Meilleur des Mondes, A. Huxley, 1932)
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Entre autres obscénités, Hervé Le Meur évoque "une tendresse pour ce qui est naturel, c’est-à-dire non produit ou contrôlé par un Expert et, parfois, moins efficace, moins joli". Bizarre, comment peut-on préférer de vraies fleurs qui se fanent et pourrissent à des fleurs en plastique dont on peut acheter exactement la forme et la couleur, et qu’on n’a pas besoin d’arroser. Le plastique c’est fantastique. Il ajoute : " La nature est un impératif pour nous rappeler le principe d’altérité et nous éloigner de la volonté de toute puissance". Bioconservateur et illusoire de toutes façons. On sait bien, maintenant, que tout ce qui est imaginable, et surtout le pire, sera réalisé. Ce n’est qu’une question de temps, d’argent, d’avancée scientifique, d’éducation de la société par de scrupuleux comités d’éthique. Et puis "l’altérité", ne serait-ce pas un concept hostile à l’égalité pour tous ? Heureusement nous sommes tous de plus en plus égaux ; tous pareils ; tels des foetus en kit personnalisés. Merci Ikea ! Merci Baby World Company !
Nous mettons en garde nos lecteurs de gauche, notamment ceux du Monde, auditeurs de France Culture et France Inter, et toutes les personnes sensibles, quant au contenu de cet article. Nous leur suggérons de se réconforter ensuite par la lecture du dossier d’été de Politis, à la gloire du transhumanisme et de l’homme augmenté, bientôt issu des meilleurs utérus artificiels.
Pour ceux qui veulent comprendre la manière dont l’innovation technologique et le progrès révolutionnent nos vies, nos corps, nos rapports sociaux et jusqu’à notre idée de l’espèce humaine, voici donc ce texte intitulé : "Faut-il changer la nature de la filiation ?"
Pièces et main d’oeuvre
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