Confinement : quelle pourrait être la prochaine étape dans le processus de soviétisation-libérale ?
« L’opinion publique est la clé. Avec l’opinion publique, rien ne peut faillir. Sans lui, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois ». Dans le cadre de la « pandémie » du corona virus, les règles de confinement ont été précisées et aggravées le 24 mars. Officiellement en raison de l’application « laxiste » des règles précédentes par une partie de la population. Les médias ont largement mis en lumière les comportements déviants de nombreux individus, justifiant auprès de l’opinion publique les nouvelles mesures plus restrictives.
La prochaine étape pourrait être la suivante. Les médias aux ordres vont mettre un focus sur le non-respect de la discipline de confinement telle que définie par les nouvelles règles. Ils vont suggérer, avant de l’affirmer, que le défaut de discipline est facilité par le fait que l’attestation dérogatoire de déplacement est auto-délivrée. En effet, le bénéficiaire est aussi l’autorité qui délivre l’attestation, ce qui peut générer un conflit d’intérêt. Le bénéficiaire peut s’auto-délivrer plusieurs attestations de sortie sans réel contrôle de conformité.
Il est évident que cette situation peut accentuer la dissémination du virus par des individus irresponsables, voire criminels… En conséquence, l’obtention d’une attestation de « rupture » du confinement sera soumise à une inscription sur un site Internet dédié. Afin d’éviter toute tricherie criminelle, les forces de l’ordre seront chargées de contrôler la situation de tout individu (enfin presque) qui se déplace. Les contrevenants seront lourdement verbalisés et, en cas de récidive, embastillés.
Pour l’opinion publique, la « guerre » contre la pandémie justifie largement ces « infimes » privations de liberté, en attendant le passage à la prochaine étape.
Bernard CONTE
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