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vendredi 4 mai 2018

La dette réelle publique française est en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB

L’Empire de la Dette : La dette réelle publique française est en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB

La dette réelle publique française est  en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB



En Europe, les banques centrales détiennent une trop grande partie de leurs dettes nationales souveraines. La Banque de France détient un peu moins de 20 % de la dette négociable de l’État, alors que le pourcentage n’était que de 5 % en 2014. Malgré l’euro, tout se passe comme si la Banque de France continuait à financer directement le déficit de l’État français…
La dette publique française s’élève à 2.218,4 milliards d’euros, soit 97 % du PIB ; les intérêts s’élèveront à 42,1 milliards d’euros en 2018. Mais le drame, c’est que la dette réelle, selon la Cour des comptes, est de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit trois fois plus que le chiffre médiatisé.
Il convient d’ajouter, en effet, à la dette publique les engagements hors bilan de l’État français, c’est-à-dire l’ensemble des engagements futurs de l’État et toutes les garanties et cautions qui s’activeraient en cas de défaillances ou de krach. Les futures pensions et retraites des agents en exercice de l’État sont estimées à 2.150 milliards d’euros, ce qui fait déjà passer la dette française à 200 % du PIB. Quant aux garanties et cautions accordées par l’État français à, par exemple, la Grèce, Areva, EDF, Dexia et le Crédit lyonnais, elles s’élèvent à 1.920 milliards d’euros.
La dette réelle publique française est donc bien, en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB

Et pendant ce temps là 

Le chiffre : un milliard

C’est, en euros, le montant de ce qu’a versé en trop l’Unédic (l’union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce) à des « chômeurs » qui n’y avaient pas droit. Cela correspond à 2,3 millions de versements indus. Le phénomène s’étend, il a augmenté de 36 % entre janvier 2015 et décembre 2017. Ce milliard représente environ 3 % du total des allocations versées, qui s’élève à 36 milliards.
A notr qu’aux États-Unis, la situation n’est guère plus  brillante car la quantité de monnaie offerte a été multipliée par 16, en passant de 940 milliards de dollars à 15.000 milliards entre 1981 et 2016, tandis que la vitesse de circulation de la monnaie s’écroulait des deux tiers, en passant de 3,6 à 1,2. La dette globale des États-Unis, elle, a été multipliée par 47, de 1.500 milliards de dollars, en 1969, à 70.000 milliards, en 2017, alors que, pendant la même période, le PIB américain n’était multiplié que par 19, c’est-à-dire qu’il a fallu, pendant ces 48 dernières années, 2,5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB. Depuis 2006, il a même fallu 5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB. 

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