Talence : Conseil municipal du 19 mars 2018
Décision n°4 : Je veux intervenir à propos de la danseuse étoile de la Médoquine qui va enfin nous quitter en laissant aux contribuables talençais une sacrée ardoise.
« l’article 19 de la convention d’affermage du 19 février 1990 modifiée le 14 juin 1994, confiant à la SEM « Talence Gestion Equipements » la gestion et l’exploitation de la salle de Spectacles et de Congrès La Médoquine, stipule que la Collectivité peut, s’il y a lieu, décider la prise en charge de certaines dépenses du service et verser à ce titre une participation. »
Le texte de l’article utilise le verbe pouvoir et non le verbe devoir. J’en déduis que la Collectivité de Talence pourrait tout aussi bien décider de ne pas utiliser les impôts des talençais pour payer les déficiences d’une gestion qui a été confiée à une institution spécifique : TGE.
Je signale au passage que la Cour régionale des comptes a, dans un rapport, mis en cause l’utilité de la Société d’Économie Mixte Talence Gestion Équipements.
Cette décision nous invite à verser 225 000 € ht montant qui est plus politiquement correct que les 270 000 euros TTC qui seront effectivement versés.
De plus, le contribuable talençais va devoir encore payer 25000 euros d’indemnité de « rupture de contrat » c’est-à-dire 25000 euros de prime à la gestion plus qu’approximative de TGE.
Depuis le début, la salle de la Médoquine a été la danseuse de la ville de Talence comme je l’ai signalé de nombreuses fois. La majorité a toujours mis en avant les contraintes multiples qui s’opposaient à la rentabilité de la salle : voisins grincheux, parking insuffisant, sous facturation de prestations…
La danseuse de la Médoquine laisse une ardoise à la ville en souvenir. 270 000 + 25000 = 295000 €. Mais ce n’est pas tout : Monsieur le maire nous dit : « Ce montant pourra être revu, une fois connu tous les frais liés à la liquidation de la société. » Je parie que ledit montant sera uniquement revu à la hausse pour le plus grand bonheur du contribuable talençais. Je présume, Monsieur le maire que vos services dont je salue la compétence ont sans aucun doute réalisé une estimation du coût réel de la disparition de la Médoquine. Dans l’affirmative, pouvez-vous nous communiquer les résultats des simulations ?
Une autre remarque porte sur la provision de 125 505,67 euros. Selon les documents du cabinet comptable Cocerto (dont certaines associations proches de la mairie semblent apprécier les services), l’objet de ladite provision serait le financement d’une partie des indemnités de licenciement. Il me semblait pourtant avoir entendu qu’il n’y aurait pas de licenciements, mais j’ai du mal entendre.
Pour finir, la SEM TGE dont je le rappelle, l’existence a été contestée par la Cour régionale des comptes, a permis pendant des décennies de verser des jetons de présence à certains élus talençais (de la majorité bien entendu). Monsieur le maire pouvez-vous nous dire à combien s’élève le montant cumulé des sommes versées aux élus depuis la création de la Médoquine jusqu’à nos jours ?
Je me suis amusé à faire une estimation sur la longue période de vie de la Médoquine 1990 – 2018 (c’est-à-dire 29 ans). Selon moi, ce sont entre 500 000 et 600 000 euros qui auraient pu être versés aux conseillers municipaux de la majorité censés représenter les intérêts des talençais en surveillant la gestion de la société. Une surveillance, on le constate, qui s’est révélée très efficace. Cette somme rondelette pourrait aisément couvrir tous les frais liés à la liquidation de TGE.
Décision n°4 : Je veux intervenir à propos de la danseuse étoile de la Médoquine qui va enfin nous quitter en laissant aux contribuables talençais une sacrée ardoise.
« l’article 19 de la convention d’affermage du 19 février 1990 modifiée le 14 juin 1994, confiant à la SEM « Talence Gestion Equipements » la gestion et l’exploitation de la salle de Spectacles et de Congrès La Médoquine, stipule que la Collectivité peut, s’il y a lieu, décider la prise en charge de certaines dépenses du service et verser à ce titre une participation. »
Le texte de l’article utilise le verbe pouvoir et non le verbe devoir. J’en déduis que la Collectivité de Talence pourrait tout aussi bien décider de ne pas utiliser les impôts des talençais pour payer les déficiences d’une gestion qui a été confiée à une institution spécifique : TGE.
Je signale au passage que la Cour régionale des comptes a, dans un rapport, mis en cause l’utilité de la Société d’Économie Mixte Talence Gestion Équipements.
Cette décision nous invite à verser 225 000 € ht montant qui est plus politiquement correct que les 270 000 euros TTC qui seront effectivement versés.
De plus, le contribuable talençais va devoir encore payer 25000 euros d’indemnité de « rupture de contrat » c’est-à-dire 25000 euros de prime à la gestion plus qu’approximative de TGE.
Depuis le début, la salle de la Médoquine a été la danseuse de la ville de Talence comme je l’ai signalé de nombreuses fois. La majorité a toujours mis en avant les contraintes multiples qui s’opposaient à la rentabilité de la salle : voisins grincheux, parking insuffisant, sous facturation de prestations…
La danseuse de la Médoquine laisse une ardoise à la ville en souvenir. 270 000 + 25000 = 295000 €. Mais ce n’est pas tout : Monsieur le maire nous dit : « Ce montant pourra être revu, une fois connu tous les frais liés à la liquidation de la société. » Je parie que ledit montant sera uniquement revu à la hausse pour le plus grand bonheur du contribuable talençais. Je présume, Monsieur le maire que vos services dont je salue la compétence ont sans aucun doute réalisé une estimation du coût réel de la disparition de la Médoquine. Dans l’affirmative, pouvez-vous nous communiquer les résultats des simulations ?
Une autre remarque porte sur la provision de 125 505,67 euros. Selon les documents du cabinet comptable Cocerto (dont certaines associations proches de la mairie semblent apprécier les services), l’objet de ladite provision serait le financement d’une partie des indemnités de licenciement. Il me semblait pourtant avoir entendu qu’il n’y aurait pas de licenciements, mais j’ai du mal entendre.
Pour finir, la SEM TGE dont je le rappelle, l’existence a été contestée par la Cour régionale des comptes, a permis pendant des décennies de verser des jetons de présence à certains élus talençais (de la majorité bien entendu). Monsieur le maire pouvez-vous nous dire à combien s’élève le montant cumulé des sommes versées aux élus depuis la création de la Médoquine jusqu’à nos jours ?
Je me suis amusé à faire une estimation sur la longue période de vie de la Médoquine 1990 – 2018 (c’est-à-dire 29 ans). Selon moi, ce sont entre 500 000 et 600 000 euros qui auraient pu être versés aux conseillers municipaux de la majorité censés représenter les intérêts des talençais en surveillant la gestion de la société. Une surveillance, on le constate, qui s’est révélée très efficace. Cette somme rondelette pourrait aisément couvrir tous les frais liés à la liquidation de TGE.
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