"Lorsqu’on dit aux Français la vérité, c’est-à-dire que leur facture d’électricité va s’accroître au moins de 40% du fait des énergies renouvelables, 68% déclarent qu’il faut arrêter leur développement (sondage IFOP)."
Changement climatique : et si on disait la vérité
Et si on disait la vérité à propos du CO2 : il n’est nullement pollueur, bien au contraire.
Par Christian Gérondeau.1
On pourrait croire, s’agissant d’un domaine qui entraîne pour la collectivité nationale des dépenses qui se chiffrent par dizaines de milliards d’euros chaque année et obèrent lourdement son développement, que la France aurait cherché à se forger sa propre opinion sur le dossier du changement climatique.
Il n’en est rien.
Sans les soumettre à aucune analyse critique, et en ne donnant la parole qu’aux tenants des thèses officielles, notre pays n’a écouté que les affirmations émanant des Nations-Unies et de leurs prolongements.
Notre pays a suivi le syllogisme qui a cours et qui repose sur trois étapes :
Car il n’existe aucun moyen de réduire les émissions globales de CO2.
Telle est la conclusion sans appel de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Compte tenu des projets des pays en développement, 80% de l’énergie utilisée sur la planète continuera à provenir des hydrocarbures au milieu du présent siècle. Les mêmes rapports de l’AIE montrent que, pour réduire les émissions globales de CO2, il faudrait que les pays pauvres deviennent encore plus pauvres, ce qu’ils refusent évidemment et serait de surcroît moralement inadmissible.
Telle a aussi été la conclusion de la Fondation Nicolas Hulot elle-même à la veille de la Conférence de Paris de 2015 (COP 21), qui a constaté avec effarement que, loin d’être divisées par deux d’ici 2050 comme le demandait le GIEC, les émissions mondiales allaient continuer à augmenter au cours des décennies à venir (Réf. : Fondation Nicolas Hulot : Thermomètre des engagements. 29 octobre 2015).
Même si l’Union européenne supprimait entièrement ses émissions, ce qui est impossible, il n’en résulterait aucun impact significatif sur la masse présente au-dessus du globe à la fin du siècle.
Depuis la Conférence de Paris, les pays en voie de développement qui sont désormais très majoritaires au sein des émissions planétaires, ont certes lancé de grands programmes d’énergies renouvelables.
Mais ils continuent imperturbablement à construire par ailleurs des centrales électriques à charbon ou à gaz par centaines, marché dont l’industrie française s’est retirée à tort, et à développer leurs industries et leurs parcs de véhicules terrestres, maritimes ou aériens qui ne peuvent se passer d’hydrocarbures. Ils veulent en effet avant tout sortir leur population de la pauvreté et bien souvent de la mort elle-même, et ils ont besoin pour cela d’énergie fiable et permanente.
La question se pose alors de savoir pourquoi ces faits incontestables et incontestés ne sont jamais pris en compte par la quasi-totalité des institutions internationales et nationales qui traitent du climat.
Changement climatique : et si on disait la vérité
Et si on disait la vérité à propos du CO2 : il n’est nullement pollueur, bien au contraire.
On pourrait croire, s’agissant d’un domaine qui entraîne pour la collectivité nationale des dépenses qui se chiffrent par dizaines de milliards d’euros chaque année et obèrent lourdement son développement, que la France aurait cherché à se forger sa propre opinion sur le dossier du changement climatique.
Il n’en est rien.
Sans les soumettre à aucune analyse critique, et en ne donnant la parole qu’aux tenants des thèses officielles, notre pays n’a écouté que les affirmations émanant des Nations-Unies et de leurs prolongements.
Le CO2, mauvais pour la planète ?
Celles-ci nous assurent depuis 30 ans qu’il est prouvé que les émissions de CO2 imputables aux activités humaines bouleversent le climat, et qu’il serait possible de réduire massivement celles-ci.Notre pays a suivi le syllogisme qui a cours et qui repose sur trois étapes :
- Les émissions globales de CO2 conduisent la planète et l’humanité à une catastrophe sans précédent.
- Cette perspective est insupportable.
- Les moyens de réduire les émissions planétaires de CO2 existent donc nécessairement.
Car il n’existe aucun moyen de réduire les émissions globales de CO2.
Telle est la conclusion sans appel de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Compte tenu des projets des pays en développement, 80% de l’énergie utilisée sur la planète continuera à provenir des hydrocarbures au milieu du présent siècle. Les mêmes rapports de l’AIE montrent que, pour réduire les émissions globales de CO2, il faudrait que les pays pauvres deviennent encore plus pauvres, ce qu’ils refusent évidemment et serait de surcroît moralement inadmissible.
Telle a aussi été la conclusion de la Fondation Nicolas Hulot elle-même à la veille de la Conférence de Paris de 2015 (COP 21), qui a constaté avec effarement que, loin d’être divisées par deux d’ici 2050 comme le demandait le GIEC, les émissions mondiales allaient continuer à augmenter au cours des décennies à venir (Réf. : Fondation Nicolas Hulot : Thermomètre des engagements. 29 octobre 2015).
Émissions de CO2 : l’avenir entre les mains des pays en voie de développement
C’est que l’avenir en ce domaine n’est plus entre les mains des pays développés. L’Union européenne émet chaque année 3 milliards de tonnes de CO2 sur un total mondial de 34, et c’est là marginal en regard des 3000 milliards présentes dans l’atmosphère.Même si l’Union européenne supprimait entièrement ses émissions, ce qui est impossible, il n’en résulterait aucun impact significatif sur la masse présente au-dessus du globe à la fin du siècle.
Depuis la Conférence de Paris, les pays en voie de développement qui sont désormais très majoritaires au sein des émissions planétaires, ont certes lancé de grands programmes d’énergies renouvelables.
Mais ils continuent imperturbablement à construire par ailleurs des centrales électriques à charbon ou à gaz par centaines, marché dont l’industrie française s’est retirée à tort, et à développer leurs industries et leurs parcs de véhicules terrestres, maritimes ou aériens qui ne peuvent se passer d’hydrocarbures. Ils veulent en effet avant tout sortir leur population de la pauvreté et bien souvent de la mort elle-même, et ils ont besoin pour cela d’énergie fiable et permanente.
La question se pose alors de savoir pourquoi ces faits incontestables et incontestés ne sont jamais pris en compte par la quasi-totalité des institutions internationales et nationales qui traitent du climat.
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