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mardi 16 janvier 2018

Talence : Question orale du 15 janvier 2018 : le mille-feuilles



  À Talence, comme dans la France entière, une des spécialités de la classe politique est la pâtisserie et plus particulièrement le mille-feuilles
Le mille-feuilles permet de créer un système néo-féodal composé de multiples couches successives hiérarchisées allant du siège du pouvoir central jusqu'aux plus bas niveaux de la pyramide (quartier, rue, pâté de maisons...) afin de "contrôler" et de "manipuler" la population.  
  À chaque niveau se trouvent des "quidams", "complices conscients" ou simplement "naïfs sincères", qui assurent la pérennité du système. 


 Question orale de Bernard Conte
Les budgets des conseils communaux
Au cours du présent conseil, la délibération n°13 a fourni des informations sur le bilan d’activité de l’année 2017 des  conseils communaux
Il est louable de tenter de mettre en œuvre une forme, certes politiquement très encadrée, de démocratie participative depuis 2003.
Depuis 2014, les 5 Conseils communaux bénéficient d’un budget de 20 000€ chacun soit, au total 100 000€.
Ces montants  budgétaires  ainsi que leur utilisation ont suscité chez moi un certain nombre d’interrogations et de suggestions.
11.       18% du budget global n’ont pas été utilisés. Cela signifie qu’en 2017, le budget réel alloué aux conseils communaux  s’est élevé à 82 000€ au lieu des 100 000€ annoncés officiellement. Cette rectification sera, je n’en doute pas, effectuée dans les vecteurs de communication de la mairie.
22.      Les projets financés mériteraient d’être mieux définis et explicités afin que les élus ainsi que la population puissent pleinement apprécier les choix opérés.
33.      À ce propos, un rapport annuel d’activité reprenant les « utilisations » détaillées du budget serait judicieux.
44.      Concernant les utilisations, les dépenses apparaissent très variées allant de l’investissement au fonctionnement.
a.      Sachant que la ville consacre maintenant 200 000€ et bientôt 340 900€ au financement de projets initiés par la population, on peut se demander quelle place reste-t-il à des projets d’investissement, en théorie beaucoup plus restreints géographiquement? Les investissements des conseils communaux se trouvent « coincés » entre les investissements de la mairie et ceux initiés directement pas la population. Quelle devient alors leur rationalité ?  Je n’ose penser que leur maintien répondrait à des objectifs clientélistes.
b.      Concernant les dépenses de fonctionnement, le conseil communal se trouve en concurrence avec la mairie et les comités de quartier qui œuvrent de façon importante et efficace pour assurer l’animation, la solidarité et la cohésion de nos quartiers. Pour assurer la cohérence du dispositif global (mairie, conseils communaux, comités de quartier), il serait utile de définir précisément, dans une charte par exemple, les types de dépenses de fonctionnement susceptibles d’être financées par les conseils communaux.
55.      Au total, il serait sans doute judicieux de redéfinir la « Politique de la ville » en tenant compte de tous les acteurs, nouveaux et anciens, afin d’en définir le rôle et d’en coordonner les actions. Cela permettrait aussi d’initier un processus qui permette à certains acteurs de sortir progressivement d’une simple logique de guichet.
                                                                         
Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre...

                                                                                            

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