Le 14 avril 2010, le Maire a lancé en grande pompe un vaste programme de végétalisation du territoire talençais : c’est l’opération « 1 500 jours, 1 500 arbres » (Talence mag n°3 avril – mai 2010).
En d’autres termes, notre Mairécolo (fraîchement converti au développement durable) a décidé de planter un arbre par jour restant à courir jusqu’au terme de son mandat. Ce qu’il a omis de déclarer, c’est le nombre d’arbres qu’il allait abattre pendant ces mêmes 1500 jours.
Un exemple : ce matin, 13 septembre, nous avons été alertés par une citoyenne de l’abattage récent, par les services municipaux, de 6 arbres (5 pins et 1 eucalyptus) situés le long du Chemin de Suzon. Ces arbres étaient, au moins pour la plupart, plantés dans des bacs en maçonnerie. Selon notre interlocutrice, ces arbres étaient sains en apparence.
Je me suis rendu, à vélo, sur les lieux. J’ai constaté l’existence de stigmates de l’abattage (voir les photos).
Cette opération municipale pose un certain nombre de questions :
- Pourquoi ces arbres, à priori sains, ont-ils été abattus ?
- Si l’abattage se « justifie » par les désagréments engendrés par des arbres prenant des dimensions importantes (gène envers les riverains, dégradation des trottoirs…), pourquoi avoir planté ces essences ? Ne pouvait-on pas prévoir l’arrivée, à terme, de ces désagréments ?
- J’ai ouï-dire que les bacs détruits allaient être reconstruits (par une société privée) et que de nouveaux arbres allaient être plantés. Est-ce la vérité ? Quelles essences seront replantées ? Quel sera le coût pour la collectivité ?
- Que vont devenir les 3 arbres (ginkgo biloba) qui ont échappé à la tronçonneuse ?
Souhaitons que notre maire fera un bilan (plantations – abattages) à la fin de son mandat. Ledit bilan sera-t-il positif ?
Adiou, joyeux contribuable talençais !
La façon dont le Maire communique laisse supposer que les 1500 arbres sont payés par le Maire lui-même. Bien sûr il n'en est rien ; c'est nous contribuables qui payons (comme toujours). Alors je pense qu'il serait préférable de dire 'la commune' à la place de 'le Maire'.
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