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vendredi 23 décembre 2011

C'était en 1965 !


1965 : De Gaulle, l'Or et le Dollar

L'économiste qui conseillait de Gaulle, à l'époque, était Jacques Rueff.


On trouve, en accès libre sur Internet, un ouvrage écrit par Rueff : Le péché monétaire de l'Occident.

Ceci dit, je ne pense pas qu'un retour à l'étalon or puisse pleinement résoudre la crise actuelle qui n'est pas uniquement monétaire...

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

lundi 19 décembre 2011

Démasquer les Insiders !


Depuis le début de la crise en 2008, le capitalisme financiarisé est en danger. Des critiques fusent, des mouvements se créent (les indignés...), des populations contestent dans la rue, parfois violemment (en Grèce)… La convergence de ces démarches pourrait déboucher sur une « révolution » fatale aux financiers et à leurs serviteurs.

Menacé, le système réagit. Tout d’abord, comme à l’habitude, les medias complices occultent toute critique ou remise en cause et mettent en avant le discours d’ardents défenseurs (experts, politiciens…) du capitalisme financiarisé. Ils nous disent : il ne se passe rien, il n’y a pas d’alternative ! Circulez, y a rien à voir !

Mais, notamment, Internet, les réseaux sociaux,… diffusent l’information interdite et donnent la parole à la critique acerbe, ce qui rend caduque la stratégie « négationniste » et fragilise le système. Les medias « officiels » ne peuvent plus feindre d’ignorer.

C’est alors que ledit système réagit en instrumentalisant et en médiatisant fortement une vague de critiques émanant de personnalités ayant été, à des degrés divers, impliquées dans la promotion, la défense ou la mise en œuvre de la mondialisation néolibérale (les "insiders"). Il s’agit de critiques « internes ».

C’est ce qu’il s’est produit, après la crise asiatique de 1997-1998, lorsque des personnalités comme Joseph Stiglitz, George Soros, Paul Krugman, Jeffrey Sachs… ont vivement dénoncé le « fondamentalisme du marché ». Parmi ces critiques des insiders, c’est celle de Stiglitz qui a eu la plus grande portée médiatique. D’autant plus que cette critique est devenue une critique « externe » après sa démission de la Banque mondiale en novembre 1999. La caractéristique commune de ces critiques était un soutien à l’économie de marché (avec plus ou moins de réserves), la certitude que la mondialisation est souhaitable mais que sa mise en œuvre a été parfois problématique. En fait, derrière une rhétorique parfois virulente, se cachent quelques maigres propositions d’aménagement réel du système. Il en est pour preuve que, dix années après l'Asie, et malgré les discours des insiders et leurs propositions, nous sommes entrés dans une crise systémique.

Les réactions à la crise actuelle semblent suivre la même logique. Vont émerger ou sont déjà apparues des critiques émanant « d’experts » et du personnel politique instrumentalisés. À mesure que la crise s’accentuera, le discours sera de plus en plus radical, voire révolutionnaire… et largement médiatisé. Mais les propositions de réforme resteront limitées ou vite oubliées. Il s’agit, avant tout, en agitant les marionnettes des insiders, de séduire les populations pour sauver le capitalisme financiarisé.

Alors, démasquons les insiders ! 

Article disponible sur :


"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

lundi 12 décembre 2011

Résoudre le problème de la dette : la méthode François 1er


Faire un emprunt d'Etat pour rembourser la dette.




"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

jeudi 8 décembre 2011

Question orale pour le Conseil municipal du 12 décembre 2011





Gratuité des médiathèques

Monsieur le Maire,

Sur le site Internet de la ville, on lit : « Talence, la culture se conjugue au quotidien ». Pour réaliser pleinement cette conjugaison et permettre au plus grand nombre d’y participer, il semble que la gratuité de l’inscription, pour tous, s’impose dans les médiathèques (et la bibliothèque signalée sur le site). Or, à Talence, les médiathèques sont payantes, même si un certain nombre d’exonérations sont prévues.

Plusieurs communes de la CUB ont opté pour la gratuité des médiathèques (Mérignac, Pessac…). Dans une commune proche, le passage à la gratuité s’est traduit par une croissance de 20% du nombre total d’inscrits (adultes et enfants) ainsi qu’une croissance spécifique de 35% des inscriptions d’adultes. Ces résultats traduisent l’ampleur de l’impact de la suppression de la barrière tarifaire sur l’appétit de culture. De plus, parmi les groupes les plus concernés par cette augmentation, on note par ordre décroissant : les étudiants, les retraités et les employés. L’impact de la gratuité s’avère important pour les couches sociales les moins « aisées » de la population, celles qui souffrent de l’érosion du pouvoir d’achat, sans réelle compensation par des mesures sociales.

Sur un autre plan, la gratuité permettra d’aborder, dans des conditions optimales, la mise en réseau au niveau de la Communauté urbaine.

Bien entendu, la gratuité a un coût. Dans la ville proche citée plus haut, la suppression des droits d’inscription a engendré un coût annuel brut de 30 000 euros. Ce coût doit cependant être minoré par la soustraction du temps précédemment consacré par le personnel à la gestion de la régie.

Le coût net du passage à la gratuité mérite d’être chiffré pour notre commune. Néanmoins, il est vraisemblable que ce coût restera comparable à celui d’opérations culturelles, certes plus prestigieuses, mais aussi plus limitées en termes de population impactée.

En conséquence, je demande le passage à la gratuité, pour tous, de l’inscription dans les médiathèques de notre ville.
"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

Ordre du jour du Conseil municipal du 12 décembre 2011



ORDRE DU JOUR DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 12 DECEMBRE 2011

RAPPORTEUR : M. LE MAIRE
1 - Décisions municipales – Information du Conseil
2 - Renouvellement de la convention d’occupation privative du domaine public concernant un local commercial sis au rez-de-chaussée du Forum des Arts et de la Culture
3 - Renouvellement Contrat Enfance Jeunesse 2011- 2014

RAPPORTEUR : M. VILLEGA-ARINO, Adjoint délégué à la Culture
4 - Subvention exceptionnelle à l'Association PUCEART

RAPPORTEUR : M. GELLE, Adjoint au Développement Durable
5 - Conseil Local du Développement Durable, désignation d'un nouveau Président
6 - Autorisation de dépôt d’un permis de démolir et d’un permis de construire concernant
le projet d’école Georges Lasserre

RAPPORTEUR : Mme IRIART, Adjointe aux Solidarités, à l'Action Sociale et à l'Emploi
7 - Renouvellement de la convention de partenariat avec la Mission Locale des Graves
pour l'année 2012
8 - Participation financière de la Ville de Talence à l'Association «Portes du Sud»
9 - Mise à disposition de locaux à l'association Portes du Sud
10 - Convention de mise à disposition entre la Ville de Talence et l'Association
intermédiaire REAGIR

RAPPORTEUR : Mme LUTREAU-CHAVERON, Adjointe aux Ressources Humaines
11 - Création de postes au tableau des effectifs 2012
12 - Régime Indemnitaire
13 - Prolongation contrat collectif pour une complémentaire santé à caractère facultatif
14 - Reconduction d’un poste de Chargé de Mission Prévention - Sécurité
15 - Renouvellement de la convention de mise à disposition des agents communaux auprès de l’OCET

RAPPORTEUR : M. CLOUP, Adjoint délégué aux Finances
16 - Exercice budgétaire 2011 - Décision modificative n° 1
17 - Restructuration de l’Ecole maternelle Paul LAPIE - Approbation de l’avant-projet définitif
18 - Restructuration de l’Ecole maternelle Paul LAPIE – Marché de maîtrise d’oeuvre – Avenant fixant définitivement le coût prévisionnel des travaux et le forfait de rémunération

RAPPORTEUR : Mme GEHIN, Conseillère Municipale déléguée à la Diversité, au
Handicap et à la Santé
19 - Rapport annuel 2010 de la commission communale d'accessibilité aux personnes
handicapées

RAPPORTEUR : M. SEBTON, Conseiller Municipal délégué à la Jeunesse
20 - Soutien du Conseil Régional aux actions de développement social au profit des quartiers prioritaires – Soutien aux micro-projets et à la participation des habitants – Répartition de l’aide régionale 2011

QUESTIONS ORALES

mardi 6 décembre 2011

Bayrou : Acheter français !



Quand on est profondément inscrit dans le système néolibéral et que l’on veut, malgré tout, tenter de se démarquer pour exister, il faut proposer des solutions qui ont l’air d’être bonnes, car issues du bon sens commun, mais qui se révèlent partielles, inappropriées, voire inapplicables… Dans tous les cas, lesdites mesures ne remettent en cause ni la mondialisation, ni les politiques européennes et nationales néolibérales.

C’est l’exercice auquel se livre François Bayrou pour amorcer sa campagne présidentielle. Arrêtons-nous sur l’idée de génie de Bayrou : Acheter français !

Bravo, mais ceci dit, Bayrou n’envisage pas de mesures de protection du marché français, en taxant, par exemple, les produits non français. Il nous propose une sorte de démarche de consommation volontariste, militante et citoyenne à l’instar de celle qui préside au commerce équitable.

Il clame : « on est en train de crever, il faut inverser le mouvement et redonner envie d’acheter français, c'est une démarche civique… ». Pour lui, le civisme se résume à aller dans les rayons de son supermarché pour acheter des produits français. Manifester son opposition au « mouvement » (néolibéral ?) par un acte d’achat est moins « dangereux », pour Bayrou et ses amis, que de manifester bruyamment, voire violemment, dans les rues des villes de France.

Ceci dit, une question vient immédiatement à l’esprit : celle de déterminer quels sont les produits réellement français. On sait que la mondialisation de la production a éparpillé le processus de production sur le plan géographique. Alors peut-on dire qu’une automobile de marque Renault, Peugeot… est un produit de fabrication française ?

François Bayrou donne la réponse : créer un label France. Un organisme certificateur (privé sans doute) pourrait accorder un label aux produits français, en prenant en compte, par exemple, la part de la valeur ajoutée France incluse dans le produit. De façon similaire, les produits du commerce équitable bénéficient, moyennant finance, d’une certification attestée par un label.

Acheter français et acheter équitable présentent des similitudes évidentes. Dans les deux cas, « on » reconnaît que la « main invisible » qui guide les forces du marché, atteinte d’un syndrome parkinsonien, engendre des dysfonctionnements socialement nuisibles. Mais comme « on » ne veut pas toucher aux règles de la libre concurrence, « on » met en avant le commerce équitable ou l’acheter français pour corriger les errements du marché.


Le commerce équitable concerne les pays du Tiers-Monde. Dans le cadre de la Tiers-Mondialisation de l’Europe à travers la désindustrialisation, l’accroissement du chômage, la précarisation, l’appauvrissement généralisé des populations, l’euthanasie des classes moyennes et l’enrichissement continuel des plus riches, le commerce équitable sera prochainement étendu à notre continent.

Ainsi, pourrait-on voir apparaître des produits euro-équitables : du textile euro-équitable (pour lutter contre les importations chinoises), des automobiles euro-équitables (contre les importations coréennes), une médecine euro-équitable (contre l’importation de personnel de santé sous-payé), un enseignement euro-équitable (pour lutter contre les importations d’enseignants faiblement rémunérés)...


En fait, le problème des travers de la mondialisation néolibérale ne pourra être traité que lorsque nos politiciens eux-mêmes seront soumis à la concurrence internationale qui proposera mieux et moins cher. Il est certain que dans cette hypothèse, les dits politiciens prendront immédiatement les mesures de protection appropriées car le politicien euro-équitable aura certainement peu de chance de bénéficier d’un vote « citoyen ».