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lundi 21 février 2011

Blogue cantonales 2011 : face aux urgences, une gauche combative !

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

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jeudi 10 février 2011

Orientations générales du budget primitif 2011 - Commentaires

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

Voici mes commentaires sur la décision n° 6 du conseil municipal du 10 février 2011, portant sur les orientations générales du budget primitif 2011.

Je ne sais à qui je dois adresser ma réponse pour ne pas être, à nouveau, accusé d’attaque personnelle. Je m’adresse donc à « On » ou à « Personne », au choix.

Les orientations budgétaires pour 2011 restent dans la continuité, sans changement, malheureusement.

Je les résume en deux points saillants :

1. On déplore les contraintes portant sur les recettes budgétaires, contraintes émanant principalement de la pénurie financière organisée par l’État.

2. On se targue ensuite de bien gérer ladite pénurie, en « bon père de famille ».

Au lieu d’adopter une attitude passive complice, il me semble qu’il serait logique que les élus de la municipalité se mobilisent pour informer les citoyens sur le problème global du désengagement de l’État. Pourquoi, par exemple, ne pas utiliser le journal municipal pour expliquer aux Talençais la logique d’assèchement des concours de l’État, la dynamique de réduction des services publics, la privatisation… ? Le service de la communication de la mairie ne pourrait-il pas concevoir et éditer un opuscule explicatif ? Pourquoi ne pas organiser des actions revendicatives pour mettre fin à cette dynamique antisociale ?

Alors, pourquoi personne ne fait cette démarche ? Sans doute parce qu’elle mettrait inévitablement en cause ceux qui sont à la tête de l’État et qui nous gouvernent, c’est-à-dire vos « amis », la droite, qu’elle soit « bling bling » ou qu’elle se revendique apolitique pour mieux avancer masquée.

Ainsi, on comprend mieux la passivité, le manque d’ambition, la platitude des orientations budgétaires… et ce, en dépit de la revendication, maintes fois affirmée, d’une gestion de « qualité », d’une gestion de « bon père de famille ». Pour moi le « bon père de famille » n’est pas celui qui crie « au loup ! » et empêche ses enfants de sortir de la maison quand le loup rôde. Le bon père de famille est celui qui mobilise ses voisins et qui organise une battue pour supprimer le loup, afin que tous les enfants soient en totale sécurité. Alors, à quand cette battue, Monsieur « Personne » ?