Sans la demande, les entreprises ferment et créent le chômage.
Macron a bloqué toute confiance
Le "mozart" de la finance a bloqué toute confiance . Les ménages ne dépensent pas . Sans la demande, les entreprises ferment et créent le chômage. Le macronisme fait perdre au moins quinze ans au pays .
Les défaillances d’entreprises ont été particulièrement nombreuses au deuxième trimestre 2024. De la TPE à l’entreprise de taille intermédiaire, les entreprises industrielles souffrent dans l’ensemble d’une baisse de la demande et d’un accroissement de la concurrence internationale cette année.
Photo de Liam Riby sur Unsplash
Un très haut niveau de défaillances
Au deuxième trimestre 2024, les procédures de redressement judiciaire, de liquidation judiciaire et de sauvegarde se sont multipliées en France. Plus de 16 300 défaillances ont eu lieu entre avril et juin, avec une augmentation de ces situations de 11% dans l’industrie par rapport au deuxième trimestre 2023.
Chez les PME de 50 à 99 salariés, les défaillances ont même augmenté deux fois plus vite que la moyenne tous secteurs confondus. «Les PME restent en fragilité. Dans une économie en panne, il est difficile de tenir pour ces employeurs de nos territoires.» Deux études de conjoncture témoignent d’une baisse de la demande qui pénalise les entreprises industrielles, des très petites à celles de taille intermédiaire (ETI). La première, annuelle et réalisée entre mars et mai, a recueilli près de 550 retours d’ETI, tandis que la seconde s’appuie sur les réponses de plus de 5000 TPE et PME collectées entre mai et début juin. Celles-ci ne tiennent pas compte de l’impact des dernières élections législatives sur la vie économique.
Baisse de la demande
Par rapport à 2023, les ETI attribuent la dégradation de leur activité davantage à des prévisions de demande à la baisse et à la concurrence. «Les contraintes de production sont en diminution. L’année dernière, les difficultés de recrutement étaient un frein à la croissance pour trois quarts des ETI, contre 57% cette année. Pour les coûts et prix trop élevés, on passe de 56% en 2023 à 39% en 2024», indique Sabrina El Kasmi.
En revanche, 42% des ETI citent le recul de la demande comme frein cette année, contre moins d’un tiers l’an passé. Cet obstacle est même cité par plus de la moitié des entreprises de l’agrégat industrie-construction qui apparaissent comme plus touchées. L’autre contrainte en forte hausse est la concurrence, désormais citée par quatre ETI sur dix contre 26% en 2023.
La baisse des nouvelles commandes à la France est «d'une ampleur inégalée»
La France enregistre son plus fort recul depuis janvier de la production manufacturière en août, selon l'indice PMI, publié ce lundi 2 septembre, par l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).
Un indice inférieur à 50 est synonyme de contraction de l'activité. La baisse des nouvelles commandes est «d'une ampleur inégalée depuis la pandémie de Covid-19 ou la crise financière mondiale de 2008/2009», signalent aussi S&P Global et la HCOB, «une tendance qui a entraîné à son tour de forts replis de la production et de l’activité achats». Au total, la production et le volume global des nouvelles commandes sont en recul pour le 27e mois consécutif.
L'emploi a également reculé pour le quinzième mois consécutif et les perspectives d'activité «se sont orientées à la baisse pour la première fois depuis le début de l'année». «Les signes d'amélioration qui semblaient constituer les prémices d'une reprise en début d’année 2024 n'auront finalement marqué qu'un rebond passager de la conjoncture, qui a continué de se dégrader en milieu de troisième trimestre», observe Norman Liebke, économiste à la HCOB. Il remarque que «les fabricants français se préparent à affronter des mois difficiles, comme le suggère l'indice des perspectives d'activité qui s'est replié sous la barre du 50,0 du sans changement pour la première fois depuis le début de l'année».
«Malgré le ralentissement de l'inflation des prix des achats, les fabricants français ont augmenté leurs tarifs en août».
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