Pages

samedi 30 octobre 2021

Vive la socialie ! (suppression du RSA)

Covid-19 : des départements ne veulent pas verser le RSA aux non-vaccinés privés d'emploi (Selon Le Progrès) 

Dans une lettre adressée au Premier ministre, Jean Castex, 15 présidents de départements co-signent une lettre ouverte. Ils dénoncent une décision du gouvernement qui les oblige à verser un RSA aux "personnes privées d'emploi suite à un refus d'obligation de vaccination". (France-Bleu)

 Liste des Présidents tous "socialistes"

 

Le mystère dévoilé des terrains des éoliennes

Pourquoi les promoteurs éoliens louent-ils tous 10 fois plus cher des terrains qu’ils pourraient facilement acheter ?

Depuis 15 ans, 8500 éoliennes environ ont été installées en France. Curieusement, la majorité de ces éoliennes n’ont pas été installées près des lieux de consommation. Au contraire les lieux les plus reculés ont été recherchés. Pourtant, ces localisations sont les plus défavorables avec de grosses pertes de réseaux et une surveillance difficile des installations. Solution de facilité : dans les lieux isolés, les populations sont démunies devant des promoteurs disposant de gros moyens, toujours assistés par de puissants avocats, et au carnet d’adresses bien fourni d’influenceurs divers. Les dossiers des promoteurs sont tous étrangement semblables. Peut-être les autorités de la concurrence finiront par le remarquer.

Ces promoteurs aux gros moyens n’achètent jamais les terrains où ils s’installent pour 20 ou 30 ans. Alors que l’hectare en milieu rural ne vaut que 800 à 1600 €, ils proposent des loyers annuels de plus de dix fois cette valeur, prêts à payer 200 à 250 000 € pour la location d’un emplacement. Pourquoi ce curieux geste ?

Le terrible piège des terrains  loués

Les éoliennes sont des bombes à retardement qui sèment sur place une pollution silencieuse dont on ne constatera les effets que lorsqu’il sera trop tard. À ce moment-là , de nombreux promoteurs risquent d’être partis ou défaillants. La note de constat du Ministère sur les carences de l’économie circulaire des éoliennes est sans appel depuis 2019. Rien n’a été mis en place depuis 15 ans à ce sujet. Juste quelques pistes très vagues sont ébauchées. Un désastre environnemental se prépare et il concerne les milieux naturels français. Il aura fallu des dizaines d’articles d’alerte pour que le problème des socles en béton commence à être reconnu, alors que l’Ademe et les promoteurs faisaient semblant de l’ignorer. Il est très étonnant que les mouvements écologistes soient aveuglés à ce point.

Un piège qui se révèlera trop tard pour réagir

Pour un loyer perçu de 200 000 € et plus sur 20 ans, les propriétaires croient faire l’affaire du siècle mais c’est le piège du siècle qui les attend. La plupart des sociétés d’éoliennes sont de simples coquilles au capital de quelques milliers d’euros qui peuvent disparaitre à tout moment. Grâce à un lobby acharné auprès des parlementaires et à l’aide complaisante de quelques ministres, les provisions légales sont ridicules, de 50 à 65 000 € seulement, 10 à 30 fois inférieures à la réalité.

65 000 propriétaires sont désormais menacés de faillite en cas de mauvaise surprise. Et qui sera responsable de cette pollution ? le propriétaire et non le locataire ! Le Code de l’Environnement et les Directives européennes sont très clairs à ce sujet.

Le démantèlement et la dépollution d’un site éolien représentent un risque certain et confirmé de 600 000 € minimum à 3 millions € selon la nature du site et les dégâts causés à l’environnement : Démontage des installations, broyage des pièces, extraction des milliers de tonnes de béton du socle, recyclage des pales de plusieurs tonnes chacune dont l'incinération est très couteuse et ne marche pas, dépollution des huiles et terres rares des appareils, élimination des fluides toxiques des postes de transformation électrique, dépollution du sol, nappes ,phréatiques, remise en état des chemins d’accès, etc …. Les premiers démantèlements démarrent actuellement pour atteindre le millier vers 2025 et 6 à 8000 par an dès 2030. les mauvaises surprises vont donc se multiplier. Les prochaines élections municipales donneront sans doute matière à réglement de comptes avec les maires qui n'ont pas protégé leurs concitoyens. Certaines opérations de "repowering" envisagées vont en réalité doubler la pollution des sites.

 par Ludovic Grangeon - Source 

Dans la même veine pour dénoncer l'escrologie :

- http://blog-conte.blogspot.com/2016/11/energies-vertes-vers-la-maturite-la.html

 - http://blog-conte.blogspot.com/2017/04/les-agrocarburants-panacee-ou-arnaque.html


mercredi 27 octobre 2021

« Cancel Culture » : Faut-il détruire les pyramides construites par des esclaves ?


La cancel culture (culture de l’effacement) consiste à dénoncer publiquement et rejeter massivement des actes socialement offensants ou inacceptables. Dernièrement au Canada, plusieurs milliers d’ouvrages ont été brûlés lors de « cérémonie de purification » car accusés de propager des stéréotypes.

Le porte-parole du mouvement PRCCH (« Pour un Renouveau de la Conscience Collective Humaniste ») affirme avoir vouloir enterrer par ces autodafés les cendres du racisme, de la discriminations et des stéréotypes dans l’espoir de permettre aux jeunes générations de grandir dans un pays inclusif transformant radicalement le négatif en positif avec l’énergie des préceptes de la  totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent.

D’autres actions sont d’ores et déjà planifiées comme la destruction des pyramides de Gizeh (Egypte) construites par des esclaves.

Source

 

mardi 26 octobre 2021

La démocratie, otage des algorithmes

par Jean-Louis Missika etHenri Verdier le 5 juin 2021 

Il s’appelle Brad Parscale, ancien responsable de la campagne numérique de Donald Trump. Dans une interview au Guardian, il explique qu’il publiait en moyenne « 50 000 à 60 000 variantes d’un message publicitaire sur Facebook, chaque jour ». Lawrence Lessig nous demande de nous arrêter un instant sur ce chiffre. Seule une machine peut produire 50 000 variations d’une publicité chaque jour. Pour Lessig, Parscale utilisait une technologie, qui est devenue classique, où l’intelligence artificielle fabrique des messages qui produisent les réponses voulues par l’émetteur. L’objectif de ces milliers de micro-variations est de trouver, pour chaque lecteur, la formulation la plus efficace pour provoquer une réaction : un don, un clic, un like, un partage, ou bien sûr un vote.

La liberté d’expression, comme nous l’entendions jusqu’à présent, reposait sur l’idée que des humains parlaient à d’autres humains. Il y a toujours eu une asymétrie entre ceux qui parlent et ceux qui écoutent, mais cette asymétrie demeurait dans le cadre de l’humanité. Qu’en est-il de cette asymétrie quand ce sont des machines et des algorithmes qui s’adressent aux humains ? Quand les humains qui reçoivent les messages n’ont aucune idée de ce que les machines savent sur eux et de la raison pour laquelle ils les reçoivent.

En 2016, la société Cambridge Analytica innovait en permettant aux organisateurs de la campagne du Brexit d’élaborer et diffuser dans une quinzaine de communautés des messages anti-européens ciblés (“L’Europe, c’est l’impôt”, pour la City, “L’Europe c’est le chômage” et “l’immigration” pour les ouvriers et les chômeurs du nord, “les quotas de pêche” pour les pêcheurs, « la fermeture des services de la NHS » pour les malades), alors que les “remainers”, qui défendaient le maintien dans l’Union Européenne, tentaient de proposer un discours unique, global et cohérent.

C’est ainsi que la vie politique change de nature. L’agenda de la campagne électorale compte beaucoup moins. La bataille pour le contrôler perd de son importance. Il y a encore des débats ou des échanges d’arguments entre responsables politiques, mais l’important se passe en-deçà ou au-delà de l’espace public. Comme le souligne Lessig : « L’économie moderne de la liberté d’expression n’est pas pilotée par des éditeurs qui cherchent à publier ce que leurs lecteurs pourraient comprendre, mais par des machines qui fabriquent un discours fondé sur le comportement que l’on désire obtenir. Dans la plupart des cas, ce comportement est simplement commercial : cliquer sur une publicité. De façon plus préoccupante, ce comportement va parfois au-delà du commercial : prendre d’assaut le Capitole ».

Il s’appelle Brad Parscale, ancien responsable de la campagne numérique de Donald Trump. Dans une interview au Guardian, il explique qu’il publiait en moyenne « 50 000 à 60 000 variantes d’un message publicitaire sur Facebook, chaque jour ». Lawrence Lessig nous demande de nous arrêter un instant sur ce chiffre. Seule une machine peut produire 50 000 variations d’une publicité chaque jour. Pour Lessig, Parscale utilisait une technologie, qui est devenue classique, où l’intelligence artificielle fabrique des messages qui produisent les réponses voulues par l’émetteur. L’objectif de ces milliers de micro-variations est de trouver, pour chaque lecteur, la formulation la plus efficace pour provoquer une réaction : un don, un clic, un like, un partage, ou bien sûr un vote.

La liberté d’expression, comme nous l’entendions jusqu’à présent, reposait sur l’idée que des humains parlaient à d’autres humains. Il y a toujours eu une asymétrie entre ceux qui parlent et ceux qui écoutent, mais cette asymétrie demeurait dans le cadre de l’humanité. Qu’en est-il de cette asymétrie quand ce sont des machines et des algorithmes qui s’adressent aux humains ? Quand les humains qui reçoivent les messages n’ont aucune idée de ce que les machines savent sur eux et de la raison pour laquelle ils les reçoivent.

En 2016, la société Cambridge Analytica innovait en permettant aux organisateurs de la campagne du Brexit d’élaborer et diffuser dans une quinzaine de communautés des messages anti-européens ciblés (“L’Europe, c’est l’impôt”, pour la City, “L’Europe c’est le chômage” et “l’immigration” pour les ouvriers et les chômeurs du nord, “les quotas de pêche” pour les pêcheurs, « la fermeture des services de la NHS » pour les malades), alors que les “remainers”, qui défendaient le maintien dans l’Union Européenne, tentaient de proposer un discours unique, global et cohérent.

C’est ainsi que la vie politique change de nature. L’agenda de la campagne électorale compte beaucoup moins. La bataille pour le contrôler perd de son importance. Il y a encore des débats ou des échanges d’arguments entre responsables politiques, mais l’important se passe en-deçà ou au-delà de l’espace public. Comme le souligne Lessig : « L’économie moderne de la liberté d’expression n’est pas pilotée par des éditeurs qui cherchent à publier ce que leurs lecteurs pourraient comprendre, mais par des machines qui fabriquent un discours fondé sur le comportement que l’on désire obtenir. Dans la plupart des cas, ce comportement est simplement commercial : cliquer sur une publicité. De façon plus préoccupante, ce comportement va parfois au-delà du commercial : prendre d’assaut le Capitole ».

Lire la suite 


 

E.shoe : les bienfaits de la marche à assistance électrique

 E.shoe : les bienfaits de la marche à assistance électrique

mardi 31 août 2021 par Tom 2.0

Avec les restrictions causées par l’épidémie de Covid, cet été les Français ont plébiscité le tourisme local et redécouvert la marche à pied. Mais cet engouement pour la balade s’explique aussi par la démocratisation des chaussures à assistance électrique. Elles permettent d’autant plus facilement de remettre en état de marche ceux dont le confinement a aggravé la sédentarité que l’État vient d’installer 6 000 bornes de recharge le long des chemins de randonnée. Exemple sur le plateau du Vercors, où l’on a constaté combien l’électro-mobilité est aussi bonne pour la santé que pour la planète.

Jean-Pierre, ingénieur à la retraite, est tout heureux d’exhiber ses « mollets d’acier ». Son fils Pascal, lui aussi ingénieur et récemment converti à la randonnée, lui a offert pour son anniversaire une paire d’E-malaya, le dernier modèle de Chaussures à assistance électrique (CAE) commercialisé par Décatout. « Jusqu’alors le prix était prohibitif, mais dès que j’ai entendu dire qu’il y avait des aides pour acheter ces chaussures, j’ai sauté sur l’occasion ! » Entre 2 000 et 6 000 € la paire, le marché de la CAE peinait à faire des adeptes. Mais grâce au volet « Nouvelles mobilités électriques » du Plan « France Relance », l’État peut financer jusqu’à 80 % de l’achat d’une paire d’e-shoes, notamment pour ceux qui ont une ordonnance médicale.

« Sans ces chaussures, je ne serais jamais monté sur le plateau profiter du Grand Veymont, souffle Jean-Pierre. J’ai un problème au cœur, j’ai fumé deux paquets par jour pendant trente ans, et je suis en surpoids. Alors les chaussures électriques, pour moi, c’est la solution. » Des études récentes ont démontré qu’après quatre à cinq mois de marche électrique, les utilisateurs de CAE voient leurs capacités respiratoires améliorées. L’équipe du professeur Jean-Luc Revol, médecin et chercheur au CHU de Grenoble, accompagne des personnes en situation de maladie pour les remettre en état de marche grâce aux CAE « Les personnes touchées par un cancer, fatiguées par le confinement, déconditionnées physiquement, sont parvenues au sommet d’un col de 1300 mètres », souligne le professeur Revol. Les CAE permettent « d’adapter les balades à chaque personne » et de « parcourir en famille de plus grandes distances même si les conditions physiques sont différentes. » Le très sérieux International Journal of Physical Activity rapporte avoir gagné en moyenne trois points de M.E.T. (équivalent métabolique) chez des personnes atteintes d’obésité après six mois de marche électriquement assistée.

Lever les freins à la chaussure électrique française

On se souvient de Barbara Pompili et d’Agnès Pannier-Runacher, respectivement ministres de l’environnement et de l’industrie, empruntant le 30 mai 2021 les premiers kilomètres du chemin de Compostelle équipées de leurs e-shoes : « C’est la preuve que l’écosystème France, quand il se met en ordre de marche, est capable de gagner ! », se réjouissaient alors les deux ministres. L’aventure de la CAE française était en effet bien mal partie. Le marché de l’e-shoe était jusqu’alors largement dominé par la Chine, qui a investi depuis longtemps dans la mobilité électrique, et les Allemands de Volkswagen, passés aux mobilités alternatives depuis le scandale du « Dieselgate ». La filière française est issue d’un partenariat entre la Délégation générale à l’armement, qui a ouvert ses connaissances sur les exosquelettes (ces prothèses destinées aux militaires), et les équipes R&D de Décatout, Salomon et Orange cybersecurité.

Mais produire français ne fait pas tout. Encore faut-il que la demande soit au rendez-vous. Et pour cela, il a fallu lever les principaux freins, le coût d’achat et l’autonomie électrique. Une paire d’e-shoes pèse entre douze et vingt-cinq kilos, qu’il faut porter à la seule force des mollets dès que les batteries au lithium sont déchargées. Et elles se déchargent vite. Les plus autonomes – qui sont aussi les plus lourdes – ont aujourd’hui six heures d’autonomie, soit environ trente kilomètres. C’est pourquoi les services de l’État se sont empressés d’installer au printemps des bornes de recharge le long des principaux chemins de Grande Randonnée (GR). On en rencontre aujourd’hui 6 000 sur le territoire : le long du fameux GR 20 qui traverse la Corse, d’un bout à l’autre de la partie française du Chemin de Saint-Jacques, et jusqu’au sommet du Grand Veymont, sur le Vercors, où nous avons croisé Jean-Pierre et Pascal, frais et fringants auprès d’une harde de bouquetins récemment réintroduits.

L’autre technologie bleu-blanc-rouge développée pour la marche à assistance électrique est la montre connectée aux chaussures. En plus de récolter les données de santé, la montre guide vos chaussures sur le réseau de bornes de recharge, vous propose les tracés les plus efficients selon la charge des batteries, et vous renseigne en temps réel sur l’affluence des chemins les plus prisés, comme la montée du Mont Blanc, pour suggérer des chemins alternatifs. Après la ville, la montagne se couvre elle aussi d’une couche d’intelligence.

La chaussure qui fait respirer la planète

« On ne peut pas atteindre les objectifs climat de l’accord de Paris et améliorer la qualité de l’air sans la mobilité électrique », nous déclare Ludovine Santi, secrétaire générale de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique. C’est pourquoi la France investit dans les nouvelles mobilités afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Avec la voiture et le vélo électriques, la chaussure électrique devient un élément de politique de déplacements. « Il ne faut pas de trous dans la raquette des mobilités, continue Mme Santi, chacun doit trouver le mode de déplacement respectueux de l’environnement qui correspond à ses usages et ses capacités. Et la chaussure électrique doit prendre sa part. » En ville par exemple, pour se rendre sur son lieu de travail, la chaussure électrique peut représenter une alternative au véhicule thermique.

Mais la synergie écolo de l’e-shoe va plus loin. Ses bornes de recharge sont non seulement alimentées par un panneau solaire, mais elles stockent l’énergie dans des batteries de voitures ou de vélos électriques reconditionnées, et donc recyclées. « La démarche d’éco-responsabilité doit s’intégrer du début à la fin du process, et jusqu’à la fin de vie des composants, souligne l’ingénieur à l’ADEME Olivier Pentax, qui connaît les critiques sur le recyclage des batteries. Aujourd’hui, nous avons la technologie, nous avons les acteurs, rien ne peut plus freiner le développement de la CAE » Ajoutons que nous aurons sûrement, quand Jean-Pierre et Pascal seront redescendus du Vercors, des marcheurs conquis qui sauront promouvoir une technologie locale et respectueuse de l’environnement. Que demander de mieux ?

De TOM 2.0, notre solution de journalisme automatisé dans le Vercorsland
30 août 202
1

L'E.SHOE



 

Le discours de John F. Kennedy révélant l’existence des sociétés secrètes 10 jours avant son assassinat !

En ces temps où le Covid fait apparaître en pleine lumière le mensonge, où des forces peuvent agir dans tous les pays du monde dans un timing parfait, afin de mettre en place restrictions, confinement… où les géants d’internet s’associent aux gouvernements du monde et aux laboratoires pharmaceutiques, afin que la liberté d’expression soit strictement encadrée… où Joe Biden retarde la publication des dossiers d’assassinat de JFK à cause de la pandémie de covid-19…


Voici le discours de John F. Kennedy, donné le 12 novembre 1963 à l’université de Columbia, dix jours avant son assassinat le 22 novembre 1963. Un discours où les mots de JFK prennent vie en ces jours troubles que nous vivons depuis le début de cette pandémie. Ce sont les paroles d’un homme qui a eu le courage d’alerter ses concitoyens en son temps et qui vous avertit, vous, 58 ans plus tard, d’ouvrir les yeux.

« Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte. Et nous sommes, en tant que peuple, intrinsèquement et historiquement opposé aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. » John F. Kennedy

Discours de John F. Kennedy, à l’université de Columbia, le 12 novembre 1963, 10 jours avant son assassinat.

La question de la survie de notre société fait apparaître deux nécessités, qui concernent à la fois le président et la presse, deux gageures qui peuvent sembler contradictoires, mais qui peuvent être conjuguées et remplies si nous nous groupons face à ce péril national. Je me réfère ici à l’importance d’informer largement le public et à la nécessité de refuser la politique officielle du secret.
Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte. Et nous sommes en tant que peuple intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. Nous avons décidé il y a longtemps que les dangers de la dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents dépassent de loin les dangers que l’on cite pour les justifier. Même aujourd’hui il est peu justifié de résister à la menace d’une société fermée en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujourd’hui, il est peu justifié d’assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle. Et il y a un danger très grave qu’un besoin annoncé de sécurité accrue soit l’opportunité que saisiront ceux soucieux d’étendre sa portée aux limites extrêmes de la dissimulation et de la censure officielle. Voilà ce que je n’ai pas l’intention de laisser faire dans la mesure où j’en ai le contrôle. Et aucun officiel de mon administration, quel que soit son rang, qu’il soit civil ou militaire, ne devrait interpréter mes paroles ici ce soir comme une justification pour censurer la presse, étouffer la dissidence, cacher nos erreurs ou soustraire au public et à la presse les faits qu’ils méritent de savoir.

Mais je demande à tout publiciste, tout éditeur, tout journaliste dans ce pays de réexaminer ses propres principes moraux et de reconnaître la nature du péril qui menace notre pays. En temps de guerre, le gouvernement et la presse ont traditionnellement mis en commun leurs efforts reposant largement sur l’autodiscipline, pour empêcher la divulgation d’informations non-autorisées à l’ennemi. En temps de danger « clair et présent », les tribunaux ont maintenu que même les droits privilégiés du premier amendement doivent céder devant le besoin commun de sécurité nationale.
Aujourd’hui, aucune guerre n’a été déclarée, et aussi féroce le combat puisse-t-il être, elle pourrait bien ne jamais se déclarer à la façon habituelle. Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se veulent nos ennemis progressent partout dans le monde. La survie de nos amis est menacée. Et pourtant, aucune guerre n’a été déclarée, aucune frontière n’a été franchie par des troupes en marche, aucun missile n’a été tiré.

Lire la suite

Démasquons les insiders (2011)

 En décembre 2011, j'avais écrit ce papier qui garde encore une certaine actualité en cette période pré-électorale.  

Depuis le début de la crise en 2008, le capitalisme financiarisé est en danger. Des critiques fusent, des mouvements se créent (les indignés), des populations contestent dans la rue, parfois violemment (en Grèce)… La convergence de ces démarches pourrait déboucher sur une « révolution » fatale aux financiers et à leurs serviteurs.

Menacé, le système réagit. Tout d’abord, comme à l’habitude, les médias complices occultent toute critique ou remise en cause et en mettent en avant le discours d’ardents défenseurs (experts, politiciens…) du capitalisme financiarisé. Il ne se passe rien, il n’y a pas d’alternative ! Circulez, y a rien à voir !

Mais, notamment, Internet, les réseaux sociaux,… diffusent l’information interdite et donnent la parole à la critique acerbe, ce qui rend caduque la stratégie « négationniste » et fragilise le système. Les medias « officiels » ne peuvent plus feindre d’ignorer.

C’est alors que ledit système réagit en instrumentalisant et en médiatisant fortement une vague de critiques émanant de personnalités ayant été, à des degrés divers, impliquées dans la promotion, la défense ou la mise en œuvre de la mondialisation néolibérale (les insiders). Il s’agit de critiques « internes ».

C’est ce qu’il s’est produit, après la crise asiatique de 1997-1998, lorsque des personnalités comme Joseph Stiglitz, George Soros, Paul Krugman, Jeffrey Sachs… ont vivement dénoncé le « fondamentalisme du marché ». Parmi ces critiques des insiders, c’est celle de Stiglitz qui a eu la plus grande portée médiatique. D’autant plus que cette critique est devenue une critique « externe » après sa démission de la Banque mondiale en novembre 1999. La caractéristique commune de ces critiques était un soutien à l’économie de marché (avec plus ou moins de réserves), la certitude que la mondialisation est souhaitable mais que sa mise en œuvre a été parfois problématique. En fait, derrière une rhétorique parfois virulente, se cachent quelques maigres propositions d’aménagement réel du système.

La réaction à la crise actuelle semble suivre le même processus. Vont émerger ou sont déjà apparues des critiques émanant « d’experts » et du personnel politique instrumentalisés. À mesure que la crise s’accentuera, le discours sera de plus en plus radical, voire révolutionnaire… et largement médiatisé. Mais les propositions de réforme resteront limitées ou vite oubliées. Il s’agit, avant tout, en agitant les marionnettes des insiders, de séduire les populations pour sauver le capitalisme financiarisé.

Alors, démasquons les insiders !

Bernard Conte
décembre 2011


 

 

vendredi 22 octobre 2021

Lettre aux sénateurs de la Gironde à propos du passe sanitaire

Lettre à l'attention de :

 M. Alain Cazabonne, Mme Nathalie Delattre,  M. Hervé Gillé, Mme Laurence Harribey, Mme Florence Lassarade, Mme Monique de Marco,

 M. ou Mme le Sénateur

 Je vous écris en tant que citoyen français résidant en Gironde pour attirer votre attention sur la gravité du projet de loi N° 4565 portant essentiellement sur la prolongation du passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.

Ce passe sanitaire a été instauré dans des conditions d’urgence, officiellement déclarée, et devait prendre fin à la date du 15 novembre 2021, conformément à l’engagement du gouvernement.

Son instauration apparaît contestable dans la mesure où il crée un régime d’apartheid dans lequel de nombreux citoyens voient leurs droits au travail, à la santé, à la culture, aux loisirs… purement et simplement supprimés.

 Il s’agit d’une obligation vaccinale déguisée qui va notamment à l’encontre de la liberté de choix de se soigner qui doit être entière en démocratie.

 La devise de notre République: "Liberté, Égalité, Fraternité"doit être respectée.

 En conséquence, je vous demande de voter contre ce projet de loi N° 4565 lors de sa présentation au Sénat le jeudi 28 octobre 2021.

Cordialement

Bernard CONTE 

PS. Adresses de courriel des sénateurs de la Gironde :

a.cazabonne@senat.fr  n.delattre@senat.fr   h.gille@senat.fr   l.harribey@senat.fr    f.lassarade@senat.fr   m.de-marco@senat.fr

 N'hésitez pas à leur envoyer ce texte ou un texte similaire !


 La réponse de Mme Monique de Marco :


Vous m’avez interpellée, comme beaucoup de nos concitoyens, sur la loi « gestion de la crise sanitaire » qui sera examinée cette fin de semaine au Sénat.
Comme à l’Assemblée Nationale, le passage du texte au Sénat se fait dans l’urgence et laisse peu de temps au débat, au vu de l’importance des mesures concernées et des restrictions disproportionnées des libertés publiques et individuelles qu’elles représentent. Nous avons toutefois pu nous réunir avec le groupe Écologiste, Solidarités et Territoires (12 élu.e.s sur 348) , dont je fais partie, pour échanger et tenter de faire des propositions dans ce temps très court. 

Mon parti, Europe Écologie Les Verts, a réagi ainsi au soir des annonces du Président de la République : « ll faut revenir à une stratégie d’information et de prévention, de pédagogie et de formation plutôt qu’à une logique répressive, chercher à convaincre plutôt qu’à menacer et contraindre ». C’est une analyse que je partage : je pense qu’il y aurait beaucoup à faire pour sensibiliser, partager une information fiable sur le bénéfice-risque des vaccins, permettre l’accès de tous à la vaccination – sans pour cela avoir recours à des mesures autoritaires qui abîmeront encore plus la confiance de nos concitoyens. D’autant que projet de loi nous semble mal préparé : l’impact des mesures n’a pas été suffisamment réfléchi et un certain nombre sont inapplicables en pratique. 

Pour ces raisons, je voterai contre ce projet de loi.
Notre groupe proposera un amendement pour supprimer le dispositif du Pass sanitaire ou, à défaut, limiter les restrictions : pas de Pass sanitaire pour les activités en extérieur, ni les lieux où les gestes barrières peuvent être appliqués, et limitation stricte du dispositif dans le temps. Je suis totalement opposée au Pass sanitaire pour les moins de 18 ans, conformément à l’avis de la défenseure des droits. 

Je m’opposerai à l’isolement des personnes testées positives tel que prévu dans le projet de loi, qui est démesurément autoritaire dans sa mise en œuvre. Nous soulignerons par ailleurs l’absurdité de demander à des personnes malades de rester enfermées dans des logements parfois étouffants en période de canicule.
Je suis personnellement favorable au principe de l’obligation vaccinale pour les soignants. Cependant, les sanctions prévues par le projet de loi sont démesurées et ce n’est pas à l’employeur de contrôler cette obligation vaccinale. Nous ferons des propositions pour retirer l’interdiction d’exercer – une mesure extrême – de la liste des sanctions, et placer le contrôle de la vaccination sous l’égide de la Sécurité sociale et du médecin du travail. 

Enfin, nous déposerons un amendement sur la levée des brevets sur les vaccins. Nous ne pourrons limiter la propagation du virus et l’apparition de variants que par une couverture vaccinale large partout dans le monde. Les brevets sont un frein majeur. Or le gouvernement reste scandaleusement muet sur ce sujet, pour préserver des intérêts privés, ce qui rend la dérive autoritaire actuelle d’autant plus inacceptable. 

J’espère qu’à défaut de les partager dans leur intégralité, vous comprendrez les choix de positionnement que nous avons fait sur ce texte. 

Bien cordialement,  

Monique de Marco sénatrice de la Gironde

vendredi 15 octobre 2021

Les agents du système de domination, d'exploitation et de contrainte

 « L’existence d’une classe dirigeante minoritaire est, il faut le souligner, une caractéristique universelle de toutes les sociétés organisées dont nous avons une trace. Elle est valable quelles que soient les formes sociales et politiques, que la société soit féodale ou capitaliste ou esclave ou collectiviste, monarchique ou oligarchique ou démocratique, quelles que soient les constitutions et les lois, quelles que soient les professions et les croyances ».

Burnham, James, The Machiavellians: The Defenders of Freedom, 2nd edition, Gateway, 1964.


 

mercredi 13 octobre 2021

Alerte Covid en Laponie

 Comment les médias peuvent affoler les gens crédules avec des titres réducteurs.