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mercredi 25 avril 2018

25 ans de commerce mondial : la grande rupture

Par Alexandre Mirlicourtois - Directeur de la conjoncture et de la prévision



Réforme de la SNCF : les gardiens du consensus sont de retour

Réforme de la SNCF (7) : les gardiens du consensus sont de retour

par Mathias Reymond,
C’est une tradition. À chaque fois qu’un gouvernement entreprend de « réformer », le bataillon des éditorialistes se range au garde-à-vous derrière les artisans de la réforme. A fortiori lorsque celle-ci est libérale. Les exemples sont légion : réforme de la sécurité sociale de 1995, réformes des retraites en 2003 et en 2007 et, plus récemment, réforme du code du travail en 2016. Le temps passe, mais les épisodes se ressemblent : les commentateurs se font tour à tour défenseurs de la « réforme », et arbitres du « dialogue social ». Pour le dire autrement : peu importent les effets de la réforme – tant que celle-ci est libérale –, les raisons avancées par ceux qui la contestent – forcément rétrogrades –, seules comptent les conséquences des mobilisations sociales qu’elle génère et la méthode employée par le gouvernement pour la faire avaler aux syndicats – grâce au « dialogue social » – et à l’opinion : c’est la fameuse « pédagogie »...
 
 

dimanche 22 avril 2018

L'arnaque des énergies "renouvelables"

La Cour des comptes alerte sur le coût des EnR

Voulez vous frémir ? Devant une somme d’argent faramineuse. D’argent public. Dont la finalité est fortement controversée ? En voici une, piochée dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Un rapport sur «le soutien aux énergies renouvelables». Ce chiffre ? 121 milliards d’euros. Il est inéluctable. Il représente en effet uniquement le montant du soutien public auquel s’est engagé l’Etat par les contrats signés avant 2017 au bénéfice des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque (plus un chouïa de biométhane).

 

Ces 121 milliards seront distribués à un rythme annuel qui va passer par un pic à 7,179 milliards en 2025. Ils proviennent, selon les magistrats de la Cour des comptes dont le vocabulaire est fort poli, de «mécanismes de soutien dont les conséquences financières ont été mal appréciées». Une autre de leurs formules en réalité assassines : «Des charges importantes, durables et mal évaluées». C’est un titre de chapitre, en gros caractères et en gras, histoire de bien enfoncer le clou.
 Un éclair de lucidité
Dans un éclair de lucidité, la Cour y appelle à «asseoir la politique énergétique sur des arbitrages rationnels fondés sur la prise en compte du coût complet des différentes technologies». Il est certain que ne pas se ficher complètement du coût des différents moyens de production d’énergie, en particulier pour l’électricité puisque c’est l’essentiel du rapport, semble une idée raisonnable.
Partie avec cette idée pour le moins respectable, la Cour des comptes fait d’incroyables découvertes dans notre politique énergétique dont l’un des paramètres clés est officiellement la volonté de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre afin de ne pas trop bousculer le climat.
Parmi ces découvertes, le coût faramineux du soutien à l’électricité photovoltaïque, pour un résultat minable. Ainsi les seuls contrats signés avant 2010 pèseront, au total lorsqu’ils seront arrivés à terme, pas moins de «38,4 milliards d’euros pour les finances publiques»,  pour… 0,7% de la production d’électricité (1), note la Cour. Ces contrats représenteront encore 2 milliards par an en 2030 et représentent une subvention de 480 € par MWh.
L’éolien est un peu moins dispendieux. Mais les chiffres sont, là aussi, cruels. Des contrats de l’éolien vont coûter «40,7 milliards d’euros en 20 ans» pour… «2% de la production française», précise le rapport. Récemment, les appels d’offres pour l’éolien offshore flottant de 2015 pourraient se traduire par un coût de 1,7 milliards pour moins de 100 MW de puissance installée, et 390 gWh par an, soit… 0,07% de la production nationale, notent les magistrats.
Climatologiquement dérisoire
Ces dépenses publiques massives, pour l’essentiel prélevées sur les consommateurs via la facture d’électricité sous la forme de la CSPE auraient pu avoir deux objectifs raisonnables et justifiés. D’une part agir pour maîtriser les émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de l’action pour diminuer la menace du changement climatique. Et d’autre part contribuer à nourrir des filières industrielles générant de l’emploi sur le territoire national.
 

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jeudi 19 avril 2018

La France se Tiers-mondialise, elle s'appauvrit.

11 avril 2018 

Position extérieure nette : €mpire germanique / France (2017)

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe La position extérieure nette de l’€mpire germanique continue à augmenter pour atteindre un plus haut record de… 1 929 milliards d’euros fin 2017 et celle de la France continue à baisser pour atteindre -461 milliards !


Une autre série de ces données, trimestrielles, donne une meilleure image plus fidèle de la réalité de la position extérieure nette de la France en mettant en évidence un plus bas record à -524,1 milliards à la fin du 2° trimestre 2017. [...]

Pour rappel, la position extérieure nette d’une nation rend compte, soit de l’enrichissement d’une nation (en augmentant ses créances vis-à-vis des autres nations quand le chiffre positif est en augmentation, ce qui est le cas de l’€mpire germanique), soit de son appauvrissement par une augmentation de ses dettes vis-à-vis des autres nations quand le chiffre négatif est en augmentation ce qui est le cas de la France.



mercredi 18 avril 2018

La France émet 10% de sa dette en titres indexés sur l’inflation : si les prix dérapent, c’est la ruine assurée

"La France, leader européen des titres indexés sur l’inflation, "notamment sur les maturités longues", il faut vraiment être inconscient, ou je-m’en-foutiste. Mais ce n’est là, après tout, que l’attitude générale des gouvernements depuis 1974, date du premier budget en déficit." (Source)

Publié par Philippe Herlin | 5 avr. 2018 | Articles
Dans notre précédent article, nous avons expliqué comment la Banque de France possédait presque 20% de la dette de l’État et que cette part augmentait rapidement. Une cavalerie financière qui n’augure rien de bon. Cette fois, et toujours en exclusivité car on n’en trouve nulle mention dans les médias, voici une nouvelle preuve de l’impéritie des différents gouvernements à gérer la dette de la France.

On dit souvent qu’une bonne vague d’inflation permet d’effacer les dettes et, c’est vrai, l’histoire l’a prouvé à maintes reprises. Un épisode de forte hausse des prix durant quelques années permet à la dette publique de voir sa valeur réelle ramenée à presque rien. Sauf que désormais ce ne sera plus possible, car l’État s’est privé de cette possibilité ; il s’est même mis un couteau sous la gorge en cas d’hyperinflation.

En octobre 2001, la direction du Trésor a eu la très malencontreuse idée de lancer le premier emprunt indexé sur l'indice des prix de la zone euro : l'OAT€i. Les emprunts du Trésor "classiques", les OAT (Obligations assimilables du Trésor) sont émis à taux fixe : en cas de remontée des taux, l’État est protégé (son emprunt ne lui coûte pas plus cher), et en cas d’épisode inflationniste, il rembourse en monnaie dévaluée (son emprunt lui coûte alors moins cher à rembourser). Dans les deux cas, il est gagnant.

Mais avec une obligation indexée sur l’inflation, l’État est obligé de rembourser à hauteur de l’augmentation des prix, et un épisode d’hyperinflation peut le ruiner complètement ! Alors pourquoi prend-il ce risque insensé ? Pour gagner des clopinettes, puisqu’en effet ces emprunts séduisent les investisseurs qui, eux, peuvent ainsi se couvrir contre l’inflation. Ce type d’emprunt se vend bien, donc moins cher en termes de taux d’intérêt, ce qui permet au Trésor de réaliser une petite économie. Tout cela est assez minable, c’est une vue à court terme, "et après moi le déluge".

Dans son dernier bulletin, l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de la France, est toute fière d’annoncer le placement d’une OAT€i de 18 ans. Le Trésor fait donc le pari que les prix resteront sages sur les 18 années qui viennent… Nous ne sommes même pas maîtres de notre destin, puisqu’il ne s’agit pas du taux d’inflation en France, mais bien dans la zone euro. Et si ce pari est perdu, ira-t-on rechercher les responsables ? Bien sûr que non ; ils couleront une retraite tranquille, la note sera payée par les Français. Mais l’AFT est très contente d’elle-même : "Par cette émission, la France, qui s’engage à émettre environ 10 % de son programme de financement annuel sous la forme de titres indexés sur l’inflation, réaffirme son statut d’émetteur de référence en zone euro pour les émissions sur ce segment, notamment sur les maturités longues."

La France, leader européen des titres indexés sur l’inflation, "notamment sur les maturités longues", il faut vraiment être inconscient, ou je-m’en-foutiste. Mais ce n’est là, après tout, que l’attitude générale des gouvernements depuis 1974, date du premier budget en déficit.

jeudi 12 avril 2018

La loi impériale américaine, capitalisme de connivence et ALSTOM

Entretien du 10/04/2018 avec Hervé Juvin, économiste. Suite à l'audition de l'ex-PDG d'Alstom Patrick Kron, des questions se posent autour de la vente de l'entreprise à l'américain GE. Pressions, corruption, mise à l'écart de Shanghai Energy, rôle de l'Etat français et de l'Advocacy Center américain, Hervé Juvin passe en revue les nombreux acteurs de cette transaction franco-américaine.


mercredi 11 avril 2018

Capitalisme débridé : Airbnb, création et distribution de la rente à Paris

Les vrais chiffres d’Airbnb à Paris : des centaines de milliers d’euros engrangés par quelques multi-propriétaires aux dépens des Parisiens

par Rachel Knaebel
Un site internet rend disponible les données des locations Airbnb pour plusieurs grandes villes à travers le monde, y compris Paris. On y découvre qu’une majorité des logements parisiens proposés sont loués une grande partie de l’année, et que de nombreux hôtes louent plusieurs appartements. Pour certains, le business prend une autre dimension : quelques logeurs proposent des dizaines de logements. Leurs profits pourraient se chiffrer en centaines de milliers d’euros.
« En cinq ans, le marché locatif traditionnel parisien a perdu au moins 20 000 logements », a calculé la mairie de Paris. En cause : la multiplication des locations meublés touristiques illégales. « Ce phénomène provoque à la fois une diminution de l’offre locative privée traditionnelle et une hausse du coût des logements, tant à la location qu’à l’achat », ajoute la municipalité.
La touristification de Paris n’est pas nouvelle, l’explosion du prix des logements non plus. Mais l’arrivée d’Airbnb dans les grandes villes européennes a fait exploser la location d’appartements à visée touristique, au détriment des locations pérennes pour les personnes qui vivent et travaillent localement. Le phénomène est connu.

Les données Airbnb disponibles pour plusieurs villes

La publication des données des locations réservées sur Airbnb par la plateforme « Inside Airbnb » le donne maintenant à voir en images, ainsi qu’en chiffres. Le site, non commercial, se dit indépendant d’Airbnb et de ses concurrents. Il a récolté les données de locations pour 2016 d’une vingtaine de villes des États-Unis et de 25 grandes villes en Europe, en Australie et en Asie [1].
Les données sur Paris donnent à voir qu’en 2016, 55 720 logements et chambres ont été louées sur Airbnb. C’est plus qu’à Londres, où « seulement » 49 000 appartements et chambres ont été loués la même année. Parmi les locations parisiennes sur Airbnb, plus de 47 700 étaient des logements entiers, loués au prix moyen de 102 euros la nuit, soit plus de 3000 euros par mois. C’est environ trois fois plus que le prix moyen des locations à long terme, déjà très élevé dans la capitale où il faut compter en moyenne 1000 euros par mois pour louer un appartement de 30 m2... Les quartiers du Marais, de Bastille, le Quartier Latin et de Montmartre sont ceux qui concentrent le plus de locations. Mais de nombreux appartements sont également loués dans le 14ème, le 15ème, le 17ème ou le 20ème arrondissement.

53% des logements loués une grande partie de l’année

Qui sont les hôtes des dizaines de milliers d’appartements parisiens loués sur Airbnb ? S’agit-il en majorité de Parisiens qui louent leur appartement de temps en temps quand ils partent en vacances, ou quelques jours à l’occasion pour arrondir leur fin de mois ? Non, si on en croit les statistiques sur la disponibilité des logements mis en location sur Airbnb. Plus de 53 % de ces 47 700 logements entiers loués en 2016 étaient « hautement disponibles ». C’est à dire proposés à la location une très grande partie de l’année, et pas seulement quelques jours ou semaines par an.
20 % des hôtes parisiens d’Airbnb qui louent ces appartements, soit plus de 9300 personnes, ont même plusieurs logement mis en location sur la plateforme. Pour ces multi-loueurs, la part des logements qui sont disponibles à la location la plus grande partie de l’année monte à 72 %. Autant de signes qu’il s’agit de locations à visée commerciale et non d’une mise en location à l’occasion d’une absence temporaire.

Des profits potentiels en centaines de milliers d’euros

Le site Inside Airbnb liste aussi les plus gros loueurs parisiens. En tête de liste, on trouve Parisian Home, avec 145 logements à louer sur Airbnb ! Il s’agit là d’une véritable entreprise, spécialisée dans la location d’appartements meublés et inscrite au registre de l’Office de tourisme de Paris. Parmi les plus gros loueurs touristiques sur la plateforme, on trouve aussi un certain « Fabien » (141 logements), un « Olivier » (106 logements) une « Caroline » (64 logements), ou encore un « Pierre », qui loue à l’année 63 logements via Airbnb…
Le dénommé « Fabien », aux 141 appartements, loue ainsi une maison aux Buttes Chaumont. Sa disponibilité en 2016 ? 365 jours par an. Il loue aussi un loft sur le Canal Saint-Martin, disponible 349 jours, un deux-pièces à Voltaire, disponible 363 jours, un studio à Panthéon plus de 350 jours par an, un appartement à Passy 326 jours par an, ou encore un deux-pièces à Montparnasse, 330 jours par an...
Inside Airbnb a estimé le profit moyen lié à la location d’un logements entier à Paris à 722 euros par mois. Multiplié par 141 logements, cela donne 101 800 euros par mois pour le multi-propriétaire dénommé « Fabien », soit plus de 1,2 millions d’euros de profits potentiels chaque année ! Pour un « multi-hôte » plus « modeste » comme Mélissa, avec ses 40 logements, les locations sur Airbnb pourraient rapporter un profit moyen de plus de 345 000 euros par an...
Rien qu’autour de l’Hôtel de Ville, à quelques centaines de mètres à la ronde des bureaux d’Anne Hidalgo et de ses services, selon les données d’Inside Airbnb, on trouve 200 appartements entièrement loués à des touristes, disponibles en moyenne 257 jours par an, au coût moyen de 228 euros la nuit. Parmi les loueurs présents dans ce quartier, un certain « Guillaume » possède par ailleurs 19 appartements disponibles sur Airbnb, « Ludovic » en propose 11, « Jérôme », « Stanley » ou « Sébastien » cinq chacun... Chaque appartement loué dans ce secteur rapporterait à son propriétaire plus de 30 000 euros par an, en moyenne. Vous avez dit crise du logement ?
Toit cela est-il bien légal ? Depuis le 1er décembre 2017, toute personne qui souhaite louer même occasionnellement et pour une courte durée son logement pour des touristes visitant Paris doit le faire enregistrer auprès de la mairie [2]. S’il s’agit de sa résidence principale, la durée maximum légale pendant laquelle le logement peut être loué à des touristes est de 120 jours par an. Si le logement meublé ne constitue pas la résidence principale, et est loué à des touristes pour des courtes durées – des durées inférieures à la durée minimale du bail de location en meublé non touristique, soit un an ou neuf mois pour un étudiant –, une autorisation de changement d’usage du logement – d’habitation à un usage commercial – doit être obtenu [3].
La ville de Paris a mis en place une équipe de 30 à contrôleurs à ce jour pour vérifier si les propriétaires respectent bien ces conditions. Si ce n’est pas le cas, « nous transmettons les cas au parquet, prévient Ian Brossat, adjoint au Logement de la maire de Paris. Et les condamnations se sont multipliées depuis 2016. Pour un montant total d’amende de 1,3 million d’euros en 2017, 500 000 euros pour le seul premier trimestre 2018. » Car les propriétaires qui contreviennent aux règles encourent une amende de 50 000 euros par logement et une astreinte d’un montant maximal de 1000 euros par jour et par m2 jusqu’à régularisation. « Moi, je serais pour que le plafond de l’amende maximale passe à 100 000 euros, dit l’adjoint. Ce sont les loueurs professionnels qui sont condamnés, ceux qui louent de nombreux appartements. Ce sont eux notre cible. »

Encaisser son loyer à Gibraltar et ne pas s’acquitter de l’impôt ?

Aucune sanction ni pénalité ne sont en revanche prévues à l’encontre des propriétaires qui omettent d’enregistrer la location de leur logement auprès de la mairie de Paris, comme c’est devenu pourtant obligatoire depuis décembre. « Nous avons reçu des déclarations de 15 000 personnes. Ce qui est en dessous de ce que l’on aurait voulu, précise Ian Brossat. Mais tant que les plateformes, en particulier Airbnb, refusent de retirer les annonces des loueurs qui n’ont pas de numéro d’enregistrement, nous aurons toujours des gens qui ne s’enregistrent pas… ». La ville de Paris prépare donc une plainte contre Airbnb, auprès du tribunal de grande instance de Paris, pour obliger la plateforme à ne pas publier les annonces qui n’ont pas de numéro de déclaration. « Booking le fait bien », souligne l’élu.
Le problème, c’est que Airbnb, a parfois plutôt tendance à aider les utilisateurs à contourner les règles plutôt qu’à la respecter, en matière de fiscalité par exemple. Ainsi, les hôtes Airbnb à Paris doivent normalement s’assurer du paiement de la taxe de séjour, et évidemment déclarer ces revenus sur leur déclaration d’impôt. Mais Airbnb proposait jusqu’à il y a peu à ses hôtes français de recevoir leurs revenus de location touristique par le biais d’une carte prépayée qui émettait la transaction depuis… Gibraltar, assez loin des agents de contrôle de l’administration fiscale française pour espérer passer inaperçu.
Rachel Knaebel
Cet article a été complété suite à un entretien obtenu le 3 avril avec Ian Brossat, adjoint au Logement de la maire de Paris.
- Lire aussi : Uber, Airbnb : l’« économie du partage » détournée dans les paradis fiscaux
[1Les fichiers des données brutes sont disponibles ici. Les données que nous étudions ici sont celles qui étaient disponibles en février dernier.
[2Voir ici.
[3En application des articles L.631-7 et suivants du Code de la construction et de l’habitation et de l’article 3 du règlement municipal relatif au changement d’usage. Voir toutes les règles et obligations sur le site de la mairie de Paris.
 Source
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lundi 9 avril 2018

Assemblée nationale : vote d'une loi liberticide qui n'intéressait visiblement pas mon député

Il s'agit d'une loi liberticide. Visiblement cela n'intéressait pas le député de ma circonscription : Loïc Prud'homme de la France Insoumise, ni d'ailleurs 12 autres députés du même groupe. 
66 votants sur 577, c'est un bon score !!!

Analyse du scrutin n° 434
Première séance du 28/03/2018 (source)

Scrutin public sur l'ensemble de la proposition de loi portant transposition de la directive du Parlement européen et du Conseil sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués contre l'obtention, l'utlisation et la divulgation illicites (première lecture).

Synthèse du vote

Nombre de votants : 66
Nombre de suffrages exprimés : 66
Majorité absolue : 34
Pour l'adoption : 46
Contre : 20
L'Assemblée nationale a adopté.

 Groupe La France insoumise (17 membres)

Contre: 4
  • Caroline Fiat
  • Bastien Lachaud
  • Mathilde Panot
  • François Ruffin

dimanche 8 avril 2018

Talence : Conseil municipal du 12 avril 2018 - Ordre du jour

Conseil municipal du 12 avril 2018 


Ordre du jour
RAPPORTEUR M. LE MAIRE 

1 – Approbation du procès-verbal de la séance publique du 08 février 2018  
2 - Décisions municipales – Information du conseil 
3 - Réhabilitation du stade nautique Henri Deschamps - Préprogramme et demande de financements - Procédure Concurrentielle avec Négociation pour le choix de la maîtrise d’œuvre – Commission d’Appel d’Offres et prime 
4 - Appel à Projet - Reconversion des terrains de la salle de la Médoquine – Lot B – Désignation de l'opérateur retenu 
RAPPORTEUR M. JESTIN – Adjoint délégué aux Finances et aux Propriétés communales 
5 - Fixation des taux des trois taxes directes locales pour 2018 
6 - Caisse des écoles – Intégration des résultats 
7 - Exercice budgétaire 2018 – Décision modificative N°1 
RAPPORTEUR Mme FABRE-TABOURIN – Adjointe déléguée à la Participation citoyenne 
8 - Règlement du budget participatif - Modification 
RAPPORTEUR M. LABOURDETTE – Adjoint délégué à l’Insertion professionnelle 
9 - Convention de partenariat avec l’association «NQT» (Nos Quartiers ont du Talent) RAPPORTEUR Mme PITOT – Adjointe déléguée aux Ressources humaines 
10 - Convention de partenariat - Séances de régulation
QUESTIONS ORALES



jeudi 5 avril 2018

Conférences tEg pour la saison 2018-2019



Conférences tEg 2018/2019
Le mardi à 20h30
2ème semestre 2018
Mardi 18 septembre
Mardi 16 octobre
Mardi 20 novembre

1er semestre 2019
Mardi 5 février
Mardi 5 mars
Mardi 2 avril
Mardi 21 mai


Voici les dates, toute proposition de thème + intervenant(s) est la bienvenue. Me contacter : bconte@free.fr