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jeudi 26 décembre 2013

Vidéos de la conférence : Les nouvelles donnes de la réforme des collectivités locales

Voici les vidéos de la conférence - débat : 
Les nouvelles donnes de la réforme des collectivités locales




Vidéo 1/2

Les nouvelles donnes de la réforme des... par bernardconte

Vidéo 2/2

Les nouvelles donnes de la réforme des... par bernardconte

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

lundi 23 décembre 2013

Conférence : Les salaires et le syndicalisme

Conférence donnée sur invitation du syndicat CGT de l’Hôpital Cochin, avec le soutien du Front Syndical de Classe.

Les salaires et le syndicalisme

"Story Telling" ?

par Annie Lacroix - Ritz
professeur émérite d'Histoire Contemporaine à l'Université Paris 7




"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...



samedi 21 décembre 2013

A l'aube de 2014, les prédictions commencent à fleurir...

10 prédictions pour 2014 qui font froid dans le dos


Le CAC 40 qui chute de 40%, l’Allemagne en récession, une supertaxe européenne de 10%… Découvrez les prédictions chocs de Saxo Banque.

lI y a une dizaine d’années, quand il a commencé cet exercice original, l’économiste en chef de Saxo Banque Steen Jakobsen pouvait compter les membres de son auditoire sur les doigts des mains. Mardi 17 décembre, ils étaient une centaine à se presser dans une petite salle du très huppé Cercle de l’Union interalliée à Paris. Journalistes, financiers ou encore simples épargnants écoutaient avec curiosité les « prédictions chocs » (« outrageous predictions ») de l’analyste pour 2014. D’ailleurs, pour fêter l’événement, Saxo Banque s’était offert une fausse couverture en Une du Financial Times du jour, rien que ça.


Lorsque le public lui demande si ses prédictions se révèlent souvent exactes ou non, Steen Jakobsen assure que ce n’est pas le plus important. D’après lui, ces prédictions servent d’abord à faire réfléchir « outside the box », en dehors de la norme et de la pensée unique. Avant d’asséner que « de nombreuses mauvaises décisions seront prises au nom des inégalités et de la déflation ».


Mais si l’on y regarde de plus près, il a parfois fait mouche par le passé. En 2009, il prévoyait la chute du taux d’intérêt des Bunds (les obligations souveraines allemandes à 10 ans) à 2,25% pour l’année d’après (la baisse sera même plus importante). En 2010, il estimait possible que le cours de l’once d’or passe la barre des 1.800 dollars en 2011, ce qui fut effectivement le cas. Et en 2011, il prévoyait une chute du cours en Bourse d’Apple de 50%. Un chiffre pas loin de la réalité : -44% pour l’action de la firme de Cupertino mais entre septembre 2012 et avril 2013.

Voici ses dix prédictions chocs pour l’année 2014 :


1. L’Europe vote en faveur d’une taxe sur le patrimoine de 5 à 10%

La déflation menaçante et le manque de croissance va entraîner le Vieux Continent dans une spirale infernale. Pour renflouer le système, l’Union européenne décide l’entrée en vigueur d’une taxe de 5 à 10% sur l’épargne, au-delà de 100.000 euros. 25 ans après la chute de l’URSS, le soviétisme et la fin de la propriété privée seraient de retour.


Dans ce domaine, la fiction serait déjà presque dépassée par la réalité. Après la ponction des épargnants chypriotes, l’UE a décidé la semaine dernière que les épargnants participeraient aux prochains renflouements des banques avec leurs dépôts (au-delà de 100.000 euros). Et récemment, le FMI avait aussi émis l’hypothèse d’une supertaxe de 10% sur la richesse des ménages.


2. Une alliance anti-UE en tête au Parlement européen

En mai prochain, les Européens exprimeront leur colère et leur ras-le-bol dans les urnes. Steen Jakobsen verrait bien un raz-de-marée des partis d’extrême-droite (comme le Front national) et des hommes politiques anti-UE (comme l’Independence Party britannique). En cas de rassemblement, ils deviendraient le premier groupe européen au Parlement.

3. Les grands groupes technologiques se réveilleront avec la gueule de bois


Aujourd’hui, les actions du secteur américain des technologies de l’information sont négociées près de 15% au-dessus de la valorisation du S&P américain. On est loin de la bulle internet du début des années 2000. Mais certaines valeurs sont surcotées. Saxo Banque en a cinq dans le viseur qu’elle surnomme les « fat five » : Amazon, Netflix, Twitter, Pandora Media et Yelp.


4. Le Japon va effacer sa dette


En 2014, la reprise économique pourrait s’essouffler, ce qui ferait plonger les actifs risqués. Les investisseurs pourraient alors se ruer sur le yen et le faire remonter. La Banque du Japon (BoJ), qui tente de sortir le pays de la déflation dans laquelle il se débat depuis près de 20 ans, serait forcée de réagir. Elle pourrait procéder à un tour de passe-passe comptable et effacer la dette gouvernementale qu’elle détient (environ 15% de la dette publique). Cela provoquera-t-il le retour de l’inflation ? Mystère.

5. Risques de déflation aux Etats-Unis

La fragilité du marché immobilier américain est encore prégnante. Cela pourrait entraîner dans sa chute le reste de l’économie et amorcer une phase de déflation.

6. La Fed orientera sa politique monétaire vers l’hypothécaire

Face à un marché immobilier américain moribond et le ralentissement de la croissance, la Réserve fédérale américaine poursuit sa politique monétaire accommodante, avec un QE3 (rachats de titres) poussé à 100 milliards de dollars par mois (contre 85 milliards aujourd’hui), mais orienté à 100% vers les rachats d’emprunts hypothécaires.

7. Le baril de pétrole de Brent passera sous la barre des 80 dollars


Le ralentissement de la demande avec une croissance mondiale moins forte que prévu pourrait se conjuguer avec le retour de l’Iran comme producteur de premier ordre.


8. L’Allemagne entre en récession


Le miracle allemand se révèlera être un mirage en 2014. Le pays espère une croissance de 1,7% en 2014 mais il pourrait être largement pénalisé par plusieurs éléments. Ses excédents commerciaux sont dans la ligne de mire des autorités européennes, tandis que les autres membres de la zone euro font des efforts pour rattraper leur retard de compétitivité. Par ailleurs, avec l’abandon du nucléaire, les prix de l’énergie outre-Rhin vont être de moins en moins compétitifs, en particulier face aux Etats-Unis et leur gaz de schiste. Enfin, la nouvelle grande coalition allemande va adopter un Smic, ce qui devrait augmenter le nombre de chômeurs.

9. Le CAC 40 s’effondre de 40%



Les investisseurs se rendent compte que les politiques monétaires ont alimenté une gigantesque bulle sur les marchés actions. Dans le même temps, la France est très mal gérée [Le malaise en France s'approfondit en raison de la mauvaise gestion du gouvernement François Hollande]. Les prix de l’immobilier finissent par effectuer un « saut de l’ange » et plongent, ce qui plombe un peu plus la consommation et la confiance des ménages. En outre, la Chine ralentit, ce qui pèse sur le secteur du luxe français. Le CAC 40 recule de 40%.


10. Les monnaies des pays émergents s’écroulent


Le flux d’argent en provenance des autres régions du monde commence à se tarir. Ce qui finit par faire imploser les monnaies des pays émergents les plus fragiles de 25% en moyenne. Les pays visés par Saxo Banque sont le Brésil, l’Inde, la Turquie, l’Afrique du Sud et l’Indonésie.


10 prédictions chocs de Saxo Banque pour 2014 publié par JL_Delloro


"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

vendredi 20 décembre 2013

Fausses innovations et vrai racket de Noël

Voici un texte de Pièces et Main d'oeuvre


Pas de cadeaux pour Sony, Apple, Nintendo, Samsung et Cie !


vendredi 20 décembre 2013 par Pièces et main d’œuvre



Cette année, chaque foyer dépense 538 € à Noël. Pour acheter notamment 4,3 millions de smartphones et tablettes numériques (dont un million de tablettes pour enfants). Avec les autres gadgets (télés, ordinateurs, consoles de jeu, appareils-photos, baladeurs), Sony, Apple, Nintendo, Samsung et leurs complices comptent sur deux milliards d’euros juste pour Noël. Butin stable par rapport à 2012. (1) « "L’innovation sera plus que jamais l’élément déclencheur pour convaincre", résume GfK. Des innovations comme la connexion wifi pour les appareils photo, la résolution numérique 4K pour la télévision, le format hybride pour le PC ou encore les consoles de jeu de nouvelle génération. » (2) Gadgets périmés à Noël prochain, afin de vous tirer à nouveau deux milliards. C’est ça, l’innovation. Combien de milliards avons-nous gaspillés dans la déferlante numérique ? Que feriez-vous de cet argent dont vous manquez toujours ? Vous pourriez vous offrir du temps. Travailler moins, vivre plus. Vous promener, lire, parler avec vos enfants, soigner vos fleurs, réfléchir, cuisiner, apprendre la musique. Faire des choses par vous-mêmes au lieu de consommer ce que d’autres ont décidé pour vous.


Comme les clients de GfK. Ce cabinet mondial d’études de marché (3) informe les entreprises « sur la manière dont les groupes d’individus pensent, agissent et consomment chaque jour. » Pour les faire penser, agir et consommer selon les intérêts de l’industrie. Avec l’institut de sondage Médiamétrie, GfK a créé MarketingScan, filiale qui « valorise la connaissance client ». C’est-à-dire qui exploite les données sur nos activités, habitudes, achats – d’autant plus faciles à espionner qu’ils sont de plus en plus connectés. MarketingScan traite chaque jour les données de 16 millions de porteurs de cartes de fidélité des magasins Auchan, Cora, Système U et 3 Suisses. Vous, peut-être ? GfK propose aussi du geomarketing pour mieux « localiser vos groupes cibles » (c’est nous, les cibles), l’étude du « comportement, des attitudes et des préférences de vos cibles-clés », et un catalogue de solutions « pour saisir les nouvelles opportunités à la volée » : pour ne pas rater une occasion de nous traire.


Chacun sait bien, au fond, qu’il n’a pas besoin d’un appareil-photo à connexion wifi ou d’une tablette numérique. Même les trentenaires se souviennent d’un temps où l’on vivait très bien sans ces innovations qui nous font courir sans fin. Chaque Français regarde la télévision 3 heures 45 par jour. À 75 ans, il y aura perdu onze années. Ajoutez-y le temps gâché devant l’ordinateur, la console de jeux, le smartphone, la tablette. Encore des années parties en fumée virtuelle. Que feriez-vous de cette espérance de vie si on vous la rendait ?

Pourquoi flambons-nous deux milliards à Noël pour des objets nuisibles ? Parce que l’offre crée la demande. En économie, on nomme cela la filière inversée. Une industrie au service de l’industrie, composée de sociologues, psychologues, anthropologues, de communicants, sondeurs, experts en marketing, publicitaires, crée de toutes pièces de pseudo-besoins et nous les implante. Il y a trois ans, nul ne trouvait indispensable d’équiper ses enfants de tablettes. Et l’on pourrait énumérer un demi-siècle d’objets de consommation achetés pour faire comme tout le monde. Ils nous ciblent, nous conditionnent. Vente forcée : notre prétendu choix se réduit à celui de la marque.

Cette dépense, tantôt routinière (le shopping du samedi) tantôt orgiaque (les fêtes), c’est ce qu’ils nomment « le moral des ménages ». Nous l’appelons pillage et gavage - la drogue des ménages ; le butin des trafiquants ; le ravage de la Terre et de la nature, dévorées et consumées pour le profit.

Nous avons perdu à peu près tout pouvoir comme ouvriers ou producteurs, mais nous pourrions le reprendre en tant que non-consommateurs. Nous pourrions, en faisant la grève générale des achats, accomplir cette révolution que nos aïeux ont manquée. Peut-être est-ce même notre ultime chance.

Si vous vous plaignez de manquer de temps et d’argent, n’en faites pas cadeaux au système marchand.

Brisons le moral de Sony, Apple, Nintendo, Samsung et compagnie !

NOTES
(1) Etude du cabinet GfK réalisée fin novembre 2013, citée par l’AFP.
(2) AFP, 17/12/13
(3) gfk.com, les citations proviennent du site.

(Pour télécharger ce texte, cliquer sur l’icône ci-dessous.)


"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

mercredi 18 décembre 2013

Points lumineux dans le ciel ce soir à Talence

Peut-être d'autres que moi ont vu ce chapelet lumineux qui se déplaçait du Sud vers le Nord, ce soir vers 19 heures à Talence. Visionner en plein écran.


Video prise le 18_12_2013 depuis mon balcon par bernardconte





Bordeaux Métro - PoPole, au profit de qui ???

Voici un article du Postillon de Grenoble sur la métropole grenobloise... Je rappelle que la métropole Bordelaise est en construction accélérée.





POUR UNE DISSOLUTION DE LA METROPOLE

Voici venue l’ère des métropoles. Obéissant à la déraison économique et à la compétition libérale mondialisée, l’état a décidé une fois de plus de réorganiser son territoire en concentrant l’essentiel de ses moyens sur les grandes agglomérations urbaines. Quatorze « métropoles », nouveau statut administratif, sont créées à partir de 2015. Outre Paris, Lyon et Marseille, disposant d’un statut spécial, sont concernées les agglomérations de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, Rouen, Montpellier, Brest, Nice. Et donc Grenoble.


Voici cinquante ans que l’on vante la « métropole » grenobloise. Déjà lors des Jeux Olympiques de 1968, Paris Match s’enflamme : « La France découvre qu’elle a une métropole de l’an 2000. Grenoble, c’est Brasilia ». Depuis, beaucoup de béton a coulé dans la cuvette, et les caciques locaux ressassent leur ambition de diriger « une métropole à échelle européenne ». Un objectif qui recueille un consensus politique quasi-général. Mais pour que les simples habitants retrouvent un peu de pouvoir, la seule solution est la dissolution de la métropole.


Êtes-vous déjà tombé sur une manifestation « pour une métropole » ? Avez-vous déjà vu des habitants se regrouper, pétitionner, militer sous une bannière : « Une commune c’est minable, une métropole c’est formidable » ? 


Nous non plus. La création des métropoles résulte de la volonté de l’État et des puissants. Les notables locaux tentent avec leurs gros sabots de tromper les naïfs en promettant monts et merveilles. Alors que le maire Destot assure que «  cette reconnaissance [NDR : du statut de métropole] est une excellente chose pour l’agglomération grenobloise et pour ses habitants » (Le Daubé, 23/07/2013), son docile adjoint Djellal s’enflamme : «  L’ensemble des habitants de l’agglomération ont un motif supplémentaire d’être fiers de Grenoble, seule ville qui ne soit pas capitale régionale à accéder au statut métropolitain » (Le Daubé, 24/07/2013) [1]. Mais nul besoin d’un master d’esprit critique pour saisir que l’expansion métropolitaine n’a rien à voir avec le bonheur des habitants. Elle arrange d’abord ceux qui ont intrigué pour ces méga-structures, à savoir les gouvernants. Si, comme le dit une maxime populaire, « La place des élus doit être bonne vu comment ils se battent pour y accéder », la place dans les fauteuils métropolitains devrait être encore meilleure vu l’énergie que certains déploient.


Le promoteur de ce montage technocratique est l’État, et il en est le grand gagnant : les énormes intercommunalités que sont les métropoles lui permettront une meilleure gestion de la population. La « métropolisation » est un élément de la fameuse décentralisation, dont l’enjeu n’est pas d’affaiblir le rôle central de l’état tentaculaire mais au contraire de faire croître ses tentacules partout sur le territoire.



Pour parvenir à ses fins, il est même prêt à utiliser des « pouvoirs spéciaux » : « L’intercommunalité nouvelle vient d’arriver. Ou du moins, celle que le préfet de l’Isère souhaiterait voir se dessiner d’ici 2014. (…) Ces mariages intercommunaux ne font pas sourire tout le monde ? (…) Le préfet pourra utiliser, en 2013, des pouvoirs spéciaux qui lui permettent de passer outre, explique-t-on à la Préfecture. Mais on n’en est pas là » (Le Daubé, 6/01/2012).



L’intérêt de l’État pour la métropolisation, c’est de réorganiser son territoire pour être plus compétitif dans la nouvelle guerre mondiale – plus connue sous le nom de « mondialisation ». Cette concentration géographique des facteurs de production risque bien d’accélérer la «  fracture territoriale », comme l’explique Laurent Davezies, auteur de La crise qui vient [2] : «  L’avenir de la compétitivité des pays industriels se trouverait donc dans des grandes villes toujours plus denses et fluides, et de moins en moins dans les territoires périphériques ou diffus. (…) C’est aussi l’avènement de la notion de « métropole », comme forme d’organisation à même de mobiliser les gains d’efficacité vitaux pour la croissance. Le corollaire de cette nouvelle doctrine est que les territoires ‘‘périphériques’’ (villes petites et moyennes, monde rural, régions en retard de développement) sont voués à ‘‘décrocher’’ ».



Ainsi Christian de Saint-Etienne, économiste au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), salarié du ministère de l’Enseignement supérieur - donc stratège de l’État -, explique dans Le Journal du dimanche (13/05/2013) qu’«  il faut repenser nos villes en Grand Paris, Grand Lyon ou Grand Grenoble, capables de rivaliser avec un Grand Londres et un Grand Berlin. (…) La France a deux moteurs économiques naturels, le Grand Paris et le Grand Lyon-Grenoble. C’est la vraie colonne vertébrale du pays, la manivelle qu’il faut tourner pour faire repartir la France ». 


Futurs habitants du «  moteur économique » du « Grand Lyon-Grenoble », l’État compte sur vous pour tourner la manivelle et être des bons petits soldats qu’on envoie au champ de bataille de l’attractivité économique. Pour les autres, habitants de la montagne ou des campagnes éloignées, il ne vous reste plus qu’à immigrer dans la grande métropole. Aujourd’hui, on gère les territoires comme des entreprises, il faut donc croître ou mourir.



Cette mobilisation générale pour la grande guerre de la compétitivité recueille un consensus politique quasi général. Si certains maires se mobilisent contre le coup de force métropolitain, aucune force politique locale ne conteste vraiment la volonté belliqueuse de ferrailler contre le « Grand Berlin » ou le « Grand Londres ». «  À l’heure de la mondialisation et alors que les grandes villes, en termes de population et d’attractivité, prennent de plus en plus de poids, certains pensent qu’il faut revoir nos schémas de territoire. ‘‘ Vu depuis l’Asie ou les États-Unis, quel poids peut avoir le pays du Voironnais tout seul ?’’ , lance Michel Savin, conseiller général UMP » (Le Daubé, 16/10/2009). Depuis des milliers d’années, le Voironnais-tout-seul n’a eu aucun poids « vu depuis l’Asie ou les États-Unis », mais jusqu’à preuve du contraire, cela n’a pas plongé ses habitants dans la déprime. S’il doit aujourd’hui se soucier de son aura internationale, c’est pour se plier aux dogmes libéraux de la compétition économique de tous contre tous, que les autorités locales - qu’elles soient PS, UMP, ou EELV - acceptent sans rechigner.


La métropole, tu l’aimes ou tu ne la quittes pas

La France devrait donc compter quatorze métropoles en 2015. Ces chambardements territoriaux imposés par l’Etat font râler certains élus et habitants, notamment à Paris et Marseille [3]. Dans la cuvette non plus, la perspective métropolitaine ne soulève pas l’enthousiasme, même parmi les représentants du peuple. Quelques exemples, non exhaustifs : 

«  Le Vercors dit ‘‘non’’ à la mammouthisation (…) Franck Girard, maire de Saint-Nizier : ‘‘C’est une évidence absolue que nos problématiques rurales, de montagne, ne sont pas celles d’un terrain urbain’’  » (Le Daubé, 16/04/2011).

  • « Clelles/Trièves. Les élus du Trièves, comme les habitants, craignent que La Métro cherche à exercer une sorte de mainmise sur la région  ». (Le Daubé, 22/04/2011).

  • « Le transfert de compétences, notamment de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, à cette communauté urbaine Grenoble Alpes Métropole, orientée principalement sur le développement urbain est en opposition avec les axes de développement édictés dans la charte du parc  » (Association Crea – Le Sappey en Chartreuse, lettre du 02/05/2011)

  • Yannick Boulard, maire de Fontaine : « C’est un coup de force précipité, avant les municipales, qui me semble voué à l’échec, contraire à toute notion de démocratie » car « sans aucune discussion au sein de conseil d’agglomération, sur le projet, sur les compétences » (Le Daubé, 28/08/2013).
  • Renzo Sulli, maire d’Échirolles : « Notre vote de ce soir, ce n’est pas un blanc-seing pour la métropole. Et attention, la mutualisation n’est pas toujours synonyme d’amélioration, on l’a bien vu avec le transfert de la collecte des ordures à la Métro : ça a coûté plus cher mais sans améliorer le service » (Le Daubé, 28/08/2013).

Récemment, huit des seize communes de la communauté de communes du sud-grenoblois ont refusé la fusion avec la Métro. En vain : elles intégreront quand même la future communauté de communes le premier janvier prochain, comme en a décidé la préfecture. La métropolisation, c’est l’uniformisation. Rien ne doit dépasser, faire tache. Les communes réfractaires sont tenues de rentrer dans le rang et de céder une partie de leur pouvoir à l’échelon métropolitain. Une métropole englobe un territoire - qui tend à l’infini - de manière totalitaire : il ne peut pas y avoir d’indépendantistes, de village gaulois, d’autres manières de faire.

Les auteurs de La Politique confisquée [4] montrent comment le développement de l’intercommunalité a favorisé le règne du consensus mou. Les conseils communautaires sont « le terreau privilégié d’une convivialité toute corporative, de mœurs courtoises, qui rendent de plus en plus difficile et coûteux pour un élu communautaire de s’opposer ou de se faire le porte-parole de positions conflictuelles ». 
La métropole exacerbera ce penchant naturel de l’intercommunalité à vouloir présenter la politique entreprise comme la seule possible, selon le mot fameux « il n’y a pas d’alternative ». D’ailleurs, bien souvent, les élus ne sont pas très actifs et délèguent l’essentiel de leurs pouvoirs à des techniciens omniprésents.

Ce rouleau compresseur consensuel favorise le désintérêt pour la vie locale et la résignation. Dans notre dernier numéro, lors d’un reportage autour du projet immobilier des Portes du Vercors à Fontaine et Sassenage, nous avons été frappés par le fatalisme des personnes rencontrées. Le fait que ce projet soit porté par la Métro décourage les mécontents de faire entendre leur voix. Face à un monstre bureaucratique, la lutte paraît bien plus difficile que contre une petite commune. Ne reste plus qu’à réclamer quelques aménagements mineurs (baisser la hauteur des immeubles, rajouter quelques espaces verts). La contestation radicale des projets paraît perdue d’avance.

Relocalisation du pouvoir

Cela fait de nombreuses fois que Le Postillon aborde ce sujet de la métropolisation, car il revêt la plus grande importance. En réalisant ce journal, on s’est rendu compte à quel point la vie urbaine moderne décourage l’implication dans la vie de la cité. L’échec des ridicules réunions de « démocratie participative » organisées par la Métro est explicite. Les dernières «  rencontres métropolitaines », organisées pour «  imaginer la métropole de demain » n’ont pas réuni, en trois rendez-vous, plus de 150 personnes, selon les propres chiffres de la Métro (Le Métroscope, septembre 2013). Il faut vraiment avoir du temps à perdre pour aller à ces rencontres formatées et sans enjeu (voir notre reportage dans le n°14).

En zone rurale, les habitants se sentent davantage partie prenante de la vie locale. Ainsi, nous avons eu de nombreuses réactions après nos reportages sur l’implantation de l’entreprise Raidlight (spécialisée dans le trail) en Chartreuse (dans le n°11), ou la mise en place de poubelles électroniques dans le Sud-Grésivaudan (dans le n°17).

La ville est dominée par un sentiment d’impuissance que la métropolisation ne fera qu’aggraver.

L’expression de voix dissidentes est découragée, car dans la guerre économique comme dans toutes les autres guerres, on n’accepte ni les déserteurs, ni les pacifistes. Toutes les métropoles se ressemblent, on habite Grenoble comme on habiterait Lille ou Amsterdam. Comme un spectateur déraciné sans aucun sentiment d’appartenance et sans aucune volonté d’agir. En ayant même oublié qu’il pourrait en être autrement, que l’on pourrait vivre dans un endroit non ravagé par le règne de l’économie.

Afin de contrer le fatalisme, il nous reste donc à opposer un processus inverse à celui de la métropolisation, un mouvement qui aurait pour but de relocaliser le pouvoir des habitants. De la même manière que la sortie de l’Union européenne est la seule façon pour les peuples de retrouver un peu de souveraineté, la sortie de la métropole est la seule façon pour les simples habitants d’espérer retrouver un peu de liberté d’action.

Nos revendications :

Dissolution de la Métro.
Désertion de la compétition économique internationale.
Autonomie communale.
Libre association pour le ramassage des poubelles.
Création de communes libres dans chaque quartier de Grenoble.
Requalification de l’Hôtel de Ville en musée de la Grande Guerre économique.



Chronologie
En 1994, le SIEPARG se transforme en communauté de communes sous le nom de Grenoble Alpes Métropole (la Métro).
En 2000, la Métro se transforme en communauté d’agglomération.
En 2005, elle prend en charge la gestion de la collecte des déchets.
Au premier janvier 2014, la Métro passera de 28 à 49 communes, suite à la fusion avec la communauté de communes du Sud-Grenoblois (autour de Vizille) et celle des Balcons Sud-Chartreuse. Elle regroupera 440 000 habitants.
Au premier janvier 2015, la Métro obtiendra le statut de métropole, comme treize autres agglomérations françaises.
On l’a donc appelé pour avoir son avis sur la métropolisation, s’il pensait qu’elle allait améliorer la qualité de l’air... : « Je ne vois pas sur quoi repose ce Big is beautiful. On dit que ça va faire des économies, rationaliser mais rien ne le prouve. Ça va surtout créer une technostructure hypertrophiée, dirigée par des techniciens plus que par les politiques comme c’est déjà un peu le cas à la Métro. Une plus grosse machine, un système extrêmement lourd et extrêmement antidémocratique. On n’a toujours pas compris : une métropole, c’est pour quoi faire ? Pour le bien être des habitants il faut faire des actions sur l’eau, sur l’air, sur la circulation, sur les forêts. Il n’y a pas besoin d’une métropole pour ça. On peut très bien développer des coopérations entre communes sans monter une grande structure antidémocratique. Je pense que certains voient surtout la métropole comme un lieu de pouvoir un peu impérialiste, qui leur permettra de tout planifier, de prendre de l’ampleur. »

Véga – RUG : la Métropole va grandir
Depuis un mois, un nouveau syndicat mixte est né, répondant au doux nom de Véga, et réunissant la Métro et le Pays voironnais. Son objectif est d’être « un nouvel outil entre les mains de la Métro et du Pays voironnais pour décupler le développement économique de la région urbaine à travers des projets et des réalisations communes ». Bref il s’agit d’une première extension administrative de la métropole, en attendant la suite. Car il y a fort à parier que celle-ci englobera le Grésivaudan, le Trièves, la Bièvre-Valloire et le Sud-Grésivaudan, territoires tous présents dans le Scot (Shéma de cohérence territoriale) de Grenoble, dirigé par le président de la Métro Marc Baietto. Pour désigner cet ensemble, on parle de plus en plus de « Région urbaine grenobloise » ou RUG, une notion à la mode qui prépare les esprits à la nécessité future d’être administrés à cette échelle-là. À moins que l’on passe directement à une administration centrale du Sillon alpin (d’Annemasse à Valence), dont le « pôle métropolitain » actuel serait une préfiguration (voir Le Postillon n°11).


« Incohérence de la chaîne institutionnelle et découragement des salariés »
De nombreux salariés de l’actuelle Métro sont sceptiques sur le futur agrandissement de la communauté de communes. Nicolas Khaletzky, secrétaire général de la CGT Métro, affirme : « Je suis très dubitatif sur le succès de cette future fusion au niveau du fonctionnement et des conditions de travail du personnel. La Métro c’est une collectivité très jeune construite à la va-vite. En moins de quinze ans elle est passé de 80 à 800 emplois, avec des bases très fragiles notamment dues au fonctionnement arbitraire imposé aux services durant des années par l’ancien directeur général (...). Tout le monde a pris de mauvaises habitudes (...) Il est très difficile de faire du syndicalisme à La Métro car la logique individualiste est très ancrée. Mon travail quotidien c’est de rappeler aux agents la base, c’est-à-dire que l’union fait la force. Depuis 2002 en moyenne, on a eu une réorganisation tous les deux ans. à chaque fois on nous dit que la dernière fois c’était raté mais que là ça va aller mieux. Aujourd’hui encore, on n’arrive pas à savoir qui décide quoi, et surtout pourquoi. (...) La direction semble trop souvent n’avoir que deux cartes dans son jeu et elle les joue systématiquement : d’abord l’inaction et le pourrissement, puis le passage en force en prétextant qu’il faut bien faire quelque chose et que, vraiment, ils ont tellement concerté pour en arriver là qu’ils ont forcement raison (…). Le pire c’est que ça marche, en tout cas à court terme. Personne ne veut se mobiliser sur rien. Il y a une incohérence et une inefficacité criantes de la chaîne décisionnelle qui sont responsables d’une bonne part du découragement et de la démotivation des agents. »


« On n’a toujours pas compris : une métropole, c’est pourquoi faire ? »
En juillet dernier, Jean-Marc Uhry, maire PS de Poisat et vice-président à la Métro en charge de l’environnement, a décidé de rendre sa délégation, en confiant au Daubé (06/07/2013) : « Cette décision a été longuement mûrie. Mais le déclic s’est produit quand le président de la Métro Marc Baietto et le maire de Grenoble Michel Destot ont été reçus par le préfet qui voulait savoir ce qu’ils comptaient faire avec le Plan de protection de l’atmosphère. Et ils ont décidé à cette occasion, sans concertation et accessoirement sans demander mon avis, du report du plan en septembre 2014, soit après les élections municipales. (…) Je sens donc qu’il n’y a pas de volonté politique de s’attaquer au problème de la pollution atmosphérique ». 

On l’a donc appelé pour avoir son avis sur la métropolisation, s’il pensait qu’elle allait améliorer la qualité de l’air... : « Je ne vois pas sur quoi repose ce Big is beautiful. On dit que ça va faire des économies, rationaliser mais rien ne le prouve. Ça va surtout créer une technostructure hypertrophiée, dirigée par des techniciens plus que par les politiques comme c’est déjà un peu le cas à la Métro. Une plus grosse machine, un système extrêmement lourd et extrêmement antidémocratique. On n’a toujours pas compris : une métropole, c’est pour quoi faire ? Pour le bien être des habitants il faut faire des actions sur l’eau, sur l’air, sur la circulation, sur les forêts. Il n’y a pas besoin d’une métropole pour ça. On peut très bien développer des coopérations entre communes sans monter une grande structure antidémocratique. Je pense que certains voient surtout la métropole comme un lieu de pouvoir un peu impérialiste, qui leur permettra de tout planifier, de prendre de l’ampleur. »


Destot se place
Durant les débats parlementaires estivaux autour du vote de la loi sur la Métropole, Destot a défendu « la mise en place du suffrage universel comme mode d’élection des conseillers métropolitains ». Sous une allure démocratique, cette revendication est surtout un stratagème pour espérer prendre la tête de la Métropole en 2015. Plus connu que Baietto et que tout homme politique local, le futur-ex-maire de Grenoble (il vient d’annoncer sa décision de ne pas briguer la mairie en 2014) aurait en effet plus de chances d’arriver au pouvoir métropolitain par le suffrage universel plutôt que par le mode de désignation actuel.


Métropoles uniformes
Métropole Nice Côte d’Azur, Rennes Métropole, Chambéry Métropole, Angers Loire Métropole, Saint-Étienne Métropole... : on peut supposer que personne n’a été payé pour trouver les noms de ces nouveaux grands ensembles, quoiqu’on sache que la banalité rapporte gros aujourd’hui. L’uniformité des noms de ces nouveaux machins en dit long sur l’uniformité de la vie qui y règne. Dans toutes les métropoles de France et de Navarre, on a les mêmes nouveaux « écoquartiers », les mêmes architectures, les mêmes « espaces multimodaux », les mêmes Grand Stade, les mêmes caméras de vidéosurveillance, les mêmes agences de communication, les mêmes start-up, les mêmes lignes de tramway, les mêmes centres d’art contemporain, les mêmes commerces, presque les mêmes « marques » (OnlyLyon, PlayGrenoble, Montpellier Unlimited), etc.

Une métropole n’est pas une ville
« Nous parlons de ville, mais la ville a changé. À peine peut-on donner ce nom aux débâcles de béton qui finissent par engloutir plusieurs villes », constatait déjà Bernard Charbonneau en 1969 dans Le jardin de Babylone. Ce qui est en train de se construire entre Valence et Genève n’a rien à voir avec une ville : c’est une grande banlieue, une succession de grands ensembles, de zones pavillonnaires, de centres commerciaux, de zones industrielles et de rond-points. Avec les inconvénients de la campagne et de la ville, la métropole se caractérise surtout par une absence d’âme, et se voue à la raison économique. Autant les villes « d’avant » ont souvent permis de multiples formes de subversion, autant les métropoles modernes sont dominées par le règne du conformisme.


Plus aucun espace aménageable
La mauvaise foi de Philippe De Longevialle, n’a pas de limites. Pour justifier la densification de la ville, l’adjoint au bétonnage grenoblois avait montré au Daubé (19/03/2012) « une maquette fidèle à Grenoble au XIXème siècle : ‘‘On voit bien que la question de la densité est liée au ressenti, à l’époque, il n’y avait pas un seul jardin, un seul espace vert’’ ». Comme si la densité urbaine actuelle était comparable à celle du Grenoble du dix-neuvième siècle, petite ville fortifiée entourée d’immenses champs et vergers parsemés de quelques fermes et hameaux. Aujourd’hui, il n’y a plus un espace libre dans la Métro : « On arrive un peu à une pénurie de terrains libres aménageables, confirme Stéphane Bonomi [NDR : responsable du service Aménagement opérationnel] à la Métro.

Et certains terrains sont soumis à des risques d’inondation en cas de crue, comme c’est le cas pour les projets de Pré Charron à Domène et de Technovillage à Muriannette. D’ailleurs si ces terrains ne sont pas urbanisés à l’aube du XXIème siècle, c’est qu’il y a une raison » (Le Daubé, 6/04/2013).


Notes

[1] Dans une interview récente au Moniteur (20/09/2013), Destot s’enorgueillit que, dans un sondage commandé par l’AMGVF (Association des maires des grandes villes de France – association qu’il préside), « la création des métropoles est appréciée positivement par 67 % des personnes interrogées ». Ce qu’il omet de dire, c’est que selon ce même sondage 73 % des personnes interrogées n’ont pas « entendu parler de la création du statut de métropole ». Les « positifs » ne représentent pas « 67 % des personnes interrogées » mais 67 % des 27 % ayant entendu parler de la création du statut de métropole. Bref, « la création des métropoles est appréciée positivement par... » 16 % des personnes interrogées.
[2] Laurent Davezies, La crise qui vient, Le Seuil, 2012
[3] Des élus des Bouches-du-Rhône paient des publicités dans Le Monde (04/07/2013) pour avertir : « Nous, maires et présidents d’intercommunalité des Bouches-du-Rhône, refusons le triple déni de démocratie, de justice et d’égalité républicaine, que le gouvernement entend imposer en fondant les intercommunalités existantes dans une mégapole surdimensionnée, hyper-centralisée, coûteuse, technocratique et finalement inefficace ». À Paris, le député UDI Jean-Christophe Lagarde affirme que « la métropole de Paris est un monstre bureaucratique et antidémocratique, censé gérer la vie quotidienne de 6 millions d’habitants » (Le Monde, 22/07/2013).
[4] Fabien Desage et David Guéranger, La Politique confisquée, éditions du croquant, 2012.
Source:    http://www.lepostillon.org/local/cache-vignettes/L562xH180/siteon0-e5814.png
Repris de CNR

lundi 16 décembre 2013

Question orale au Conseil municipal du 16 décembre 2013


Monsieur le Maire,

La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République « définit les objectifs de la refondation en matière d’élévation du niveau de connaissances, de compétences et de culture de tous les enfants, de réduction des inégalités sociales et territoriales et de réduction du nombre des sorties du système scolaire sans qualification. Ces objectifs sont traduits dans la programmation des moyens et la définition des orientations pédagogiques » (communiqué de presse du Conseil des ministres du 23 janvier 2013).

Cette loi prévoit le développement de « l’enseignement numérique » qui implique des investissements conséquents. Au niveau du primaire (qui nous concerne particulièrement), cette démarche va générer de nombreux investissements tant dans le matériel informatique (tablette pour chaque élève, pour chaque professeur, tableaux numériques,…) que dans les logiciels.

Le problème pour notre municipalité est que « selon les dispositions prévues, les dépenses d’acquisition, de renouvellement, de maintenance des infrastructures et des équipements, des matériels et des logiciels, quels que soient leurs usages relèvent ainsi des collectivités locales. En effet, la notion de premier équipement pour ces matériels a perdu, dans les faits, tout son sens » (Projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République – Etude d’impact, 21 janvier 2013, page 51,   http://www.legifrance.gouv.fr/content/download/3721/66282/version/1/file/ei_refondation_ecole_cm_23.01.2013.pdf )

D’après le texte cité, des dépenses récurrentes et conséquentes d’investissement et de maintenance sont à prévoir pour Talence. Monsieur, le Maire, avez-vous anticipé ces dépenses en demandant aux services municipaux concernés de les évaluer et de les inclure dans les futures programmations budgétaires ? Dans l’affirmative, pouvez-vous nous éclairer sur les montants concernés ?

 Réponse : le coût devrait se situer entre 300 et 450 000 euros... Plus de précisions dès la publication du compte-rendu de la séance.


Ma réponse à la réponse :
Outre l’obtention d’informations sur les coûts attachés à la loi citée dans ma question, l’objet de ladite question était de dénoncer une dynamique qui, depuis près de trente ans, consiste à instrumentaliser le principe de subsidiarité (c-à-d faire en sorte que les actions soient menées au niveau du mille-feuilles administratif le plus compétent) en transférant des compétences de l’État vers les collectivités locales sans pour autant transférer les ressources financières nécessaires.

Globalement, tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 1982, ont agi de la sorte en refilant la « patate chaude » aux niveaux subalternes.

Il en est de même pour l’austérité. Depuis 2008, elle touche peu le sommet de la pyramide sociale, mais en ruisselant vers le bas, à l’image des ruisseaux qui font les grandes rivières, cette austérité submerge les classes moyennes et noie les plus démunis.

Alors pour sortir de cette crise qui appauvrit la masse, qui nous divise et qui nous oppose, il serait peut-être temps d’élaborer un projet à long terme pour notre pays, et ce, sur une base la plus démocratique possible.


"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

dimanche 15 décembre 2013

Vidéos de la conférence : Les enjeux citoyens des flux migratoires

Voici les vidéos de la conférence :
Les enjeux citoyens des flux migratoires


Manuel Dias Vaz
Président du Réseau Aquitain sur l’Histoire et la Mémoire de l’Immigration (rahmi)
Membre du CESER Aquitaine

En préambule, projection du photo - film : 
Un air en fa mineur
de Christian Hendrickx avec la collaboration de Jean-Marie Béziat - UR 14 FPF



Les enjeux citoyens des flux migratoires... par bernardconte



Les enjeux citoyens des flux migratoires... par bernardconte

Réalisation vidéo : Pierre Lacrampe

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

samedi 14 décembre 2013

Du saumon pour les fêtes !!! Bon appétit !!!

Le pouvoir du consommateur c'est aussi de ne pas acheter et de ne pas consommer



En cette période de fêtes, le saumon, sous différentes formes envahit les medias, les dépliants publicitaires ainsi que les étals des commerces.

Il s'avère que le saumon d'élevage, dont le français est friand, est bourré de pesticides et, pour beaucoup, il serait dangereux pour la santé.


Ledit saumon provient essentiellement de Norvège. J'aimerai que Madame Eva Jolly, d'EELV, se prononce sur ce problème sanitaire.


Voici quelques références :

- La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé
" Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques". Lire la suite sur Rue89

- Les saumons d’élevage, gavés aux pesticides ?
"On le dit bon pour le cœur, la circulation et la lutte contre certains cancers. Le saumon, paré de ses vertus en oméga-3, cache pourtant une autre réalité. Depuis plusieurs mois, le saumon d’élevage norvégien est nourri aux pesticides. C’est la seule solution qu’auraient trouvée les pisciculteurs pour lutter contre un parasite naturel. Avec de possibles effets cancérogènes pour l’homme. Et une catastrophe environnementale avérée pour la faune aquatique." Lire la suite sur Basta

-La Norvège reconnaît que son saumon d'élevage peut être dangereux
"On entend souvent dire que le poisson est bon pour la santé. Pourtant le saumon, celui que l’on consomme le plus chez nous, contient beaucoup de produits toxiques. La Norvège, grand producteur, vient de reconnaître officiellement que le saumon d’élevage était dangereux pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes en certaines quantités." Lire la suite sur RTBF.be contient une courte vidéo.

- Norvège: alerte au saumon toxique !
"Pour la première fois, le gouvernement n’a pu garder le silence. Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage pourraient avoir une incidence négative sur le développement du cerveau. Pire encore, ces polluants sont associés à l’autisme et à l’hyperactivité. Nos défenses immunitaires seraient elles aussi menacées, comme notre système hormonal et notre métabolisme. Principal coupable : un insecticide, le diflubenzuron". Lire la suite sur Conso-2

- Enfumés par le saumon
"Le scandale des lasagnes au cheval n’est probablement que la partie visible de l’iceberg de la mal bouffe. Les amateurs de saumon fumé vont peut-être y regarder à 2 fois avant de se régaler de ces fines tranches fumées, surtout lorsque celles-ci viennent de certains élevages de saumons." Lire la suite sur Agoravox.

- Saumon aux pesticides - FR3


Saumon d'élevage: des poissons finalement assez conservateurs - E-books : un marché qui se hâte lentement

"Après les antibiotiques, les polluants comme les PCB, ABE a découvert un agent conservateur douteux utilisé dans la nourriture des animaux. Les échantillons de saumon testés (18) étaient contaminés et les risques pour la santé ne sont pas évalués. ABE a tenté d'y voir plus clair. Contient une vidéo. La suite sur ABE

- Bientôt du saumon OGM - Frankenfish


Bon appétit 

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...






mardi 10 décembre 2013

CONSEIL MUNICIPAL DU 16 DECEMBRE 2013 - Ordre du jour

CONSEIL MUNICIPAL DU 16 DECEMBRE 2013

Ordre du jour

Présentation de l'opération PEYBOUQUEY

RAPPORTEUR : M. LE MAIRE
1 – Approbation du procès-verbal de la séance publique du 25 novembre 2013
2 - Décisions municipales – Information du Conseil
3 - Avenant N° 2 au Contrat Enfance Jeunesse 2011- 2014 – Ville de Talence / CAF
4 – Désignation d'un correspondant Informatique et Liberté (CIL)

RAPPORTEUR : M. GELLE – Adjoint délégué au Patrimoine - aux Déplacements - au Développement Durable
5 - Cession du Lot A du Lotissement Le Parc Robespierre issu de la division de la parcelle AB 452 sise 4 rue Robespierre
6 - Cession du Lot D du Lotissement Le Parc Robespierre - Parcelle AB 452p sise 4 rue Robespierre

RAPPORTEUR : Mme IRIART – Adjointe déléguée aux Solidarités, à l'Action Sociale et à l'Emploi
7 - Convention de partenariat entre la Ville de Talence et l'association Unis cité en vue d'assurer la poursuite pour l'année 2013/2014 du projet «visites de convivialité» 
auprès des personnes âgées
8 - Convention de mise à disposition de personnel entre la Ville de Talence et l’association intermédiaire REAGIR pour l'année 2014
9 - Renouvellement de la convention de partenariat avec la Mission Locale des Graves pour l’année 2014

RAPPORTEUR : M. PARANTEAU – Adjoint délégué à la Jeunesse et aux Sports
10 - Convention d'objectifs avec l'Association pour le Développement des Epreuves Combinées et du Meeting de Talence (ADEM) : Modification

RAPPORTEUR : M. JESTIN – Adjoint délégué à l'Urbanisme – l'Habitat et le Logement
11 - Programme d'Intérêt Général de la Communauté Urbaine de Bordeaux «Un logement pour tous au sein du parc privé de la CUB» - 2013-2018

QUESTIONS ORALES

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...