La faillite du Macronisme et sa « startup-Nation »
59% des Français souhaitent une démission d'Emmanuel Macron
Dans le détail, 54% des hommes sont pour la démission du chef de l'État et 63% des femmes. CSP+, CSP- et Inactifs pointent respectivement à 53%, 63% et 61%, tandis que les classes d'âge sont toutes majoritairement favorables à ce que l'Élysée change de locataire prématurément.
Non, une Nation n’est pas une entreprise.
D’autant que contrairement aux promesses, Le libre-échangisme a été le catalyseur de la déchéance des classes moyennes .
La chute de l’économie s’accélère dans l’Hexagone.
L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif.
La dégringolade de l'économie tricolore s'accélère.
L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier.
«De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande» de la part des entreprises et des ménages.
«Les données indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre».
La production a ainsi «fortement baissé» dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.
42% des ETI citent le recul de la demande comme frein cette année, contre moins d’un tiers l’an passé. Cet obstacle est même cité par plus de la moitié des entreprises de l’agrégat industrie-construction qui apparaissent comme plus touchées. L’autre contrainte en forte hausse est la concurrence, désormais citée par quatre ETI sur dix contre 26% en 2023. «L’économie mondiale se caractérise cette année par un retour de conditions concurrentielles difficiles, notamment à cause de surcapacités de production en Chine,
Nos décideurs doivent avoir ce fond de carte en tête quand ils prendront des décisions de politique économique.»
Dans ce contexte, le sentiment d'un déclin national persiste : 87% pensent que la France est déclin (+5 points), dont 34% qui déclarent que ce déclin est irréversible (stable). Ce sentiment de déclin est désormais majoritaire parmi les sympathisants de toutes les principales forces politiques. De plus, la part des Français estiment que l’avenir de la France est plein d’opportunités et de nouvelles possibilités atteint son niveau le plus bas (40%, -4 points).
La globalisation atteint son pic de défiance depuis 2013 : 64% pensent que la mondialisation est une menace pour la France. Par ailleurs, la nostalgie pour un passé perçu comme meilleur persiste : 73% des Français estiment « qu’en France, c’était mieux avant » et 63% que l’ on « ne sent plus chez soi comme avant ». De plus, 72% déclarent s’inspirer de plus en plus des valeurs du passé dans leur vie.
Les Français s'identifient majoritairement à leur nationalité (40%) et à leur génération (38%),
Les Français affichent clairement leur mécontentement : 43% disent appartenir à une France en colère et très contestataire.
Par ailleurs, 54% déclarent appartenir à une France mécontente et seuls 3% à une France apaisée, le plus bas niveau jamais observée, en baisse pour la 3ème année consécutive.
Autre signe d’un contexte difficile, le sentiment de défiance s'est accru parmi les Français : près de 8 Français sur 10 déclarent qu’on est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres (+5 points depuis 2023).
Cette défiance intervient alors que les Français ont la conviction que la société est violente : cette idée est partagée par plus de neuf Français sur dix, un chiffre stable par rapport aux années précédentes. De plus, une part très importante de Français (89%) a le sentiment que cette violence s'intensifie.
Après une année électorale marquée notamment par la dissolution de l’Assemblée nationale, on observe une défiance toujours plus forte envers le personnel politique.
En effet, l’ensemble des acteurs politiques (à l’exception notable des maires) connait une baisse importante de confiance cette année :
26% déclarent avoir confiance dans le président de la République (-8 points), 22% dans les députés (-7 points) et 14% dans les partis politiques (-3 points). De plus, la part des Français estimant que le système politique fonctionne mal est en forte hausse (78%, +9 points), tout comme celle de ceux considérant que les hommes et femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels (83%, +8 points).
La série noire pour l’emploi se poursuit en France.
Valeo a annoncé son intention de supprimer environ un millier d’emplois en Europe dans les prochains mois, pour l’essentiel en France, ainsi que la fermeture de son usine de La Suze-sur-Sarthe et le transfert de l’activité de son site de R & D de la Verrière (Yvelines).
Dernier exemple en date de la restructuration en cours dans le secteur automobile à cause du passage à l’électrique et du ralentissement du marché, l’équipementier automobile, spécialiste des aides à la conduite et des systèmes d’hybridation, prévoit de supprimer 868 emplois dans l’Hexagone – pour l’essentiel via des départs contraints .
Le 5 novembre dernier à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Michel Barnier disait ne pas être "fier d’une politique qui détruirait des emplois".
Promettant la réalisation d’audit sur les subventions perçues par ces grands groupes, le locataire de Matignon, affirmait aussi : "Je me préoccupe de savoir ce qu’on a fait, dans ces groupes, de l’argent public qui leur a été donné ; je veux le savoir. Nous poserons des questions, nous verrons si cet argent a été bien ou mal utilisé."
Ce ne sont pas les aides qui ont manqué à ces entreprises. "La plupart des entreprises françaises qui réalisent des plans 'sociaux' ont été généreusement arrosées d’aides publiques".
Chômage : les règles d’indemnisation seront bien durcies en 2025
Approuvé par les partenaires sociaux en novembre dernier, l’accord qui prévoit un durcissement des règles d'indemnisation des demandeurs d’emploi devrait être validé par le gouvernement démissionnaire dans les prochains jours. Ces nouvelles mesures entreront en vigueur en 2025.
Les nouvelles règles qui doivent entrer en vigueur au début d’année prochaine prévoient notamment de durcir l'indemnisation des seniors en relevant de deux ans l'âge à partir duquel ils peuvent toucher une indemnisation plus longue. Ainsi, l’indemnisation maximale de 22,5 mois sera accessible à partir de 55 ans (contre 53 ans auparavant) et celle de 27 mois à partir de 57 ans (contre 55 ans actuellement)
Dans le Vaucluse, le versement du RSA est désormais conditionné à 15 heures hebdomadaires de « remobilisation vers l’emploi ». Un dangereux non-sens pour les paysans qui le touchent et en dépendent pour vivre.
Le département de Vaucluse menace de lui retirer son RSA si elle ne s’inscrit pas dans un « contrat d’engagement réciproque ».
Elle serait contrainte à 15 heures par semaine de formation et de mise en situation professionnelle, et cela sur six semaines. Sans quoi son revenu serait suspendu.
Comme Nathalie Wouters, 150 foyers paysans dépendent du RSA dans le département, selon la mutualité sociale agricole (MSA) Alpes-Vaucluse, l’organisme qui gère les prestations sociales des agriculteurs.
Selon la loi « pour le retour au plein emploi » promue par le gouvernement, ce conditionnement du RSA est actuellement en expérimentation dans quarante-sept départements et deviendra obligatoire pour tous les bénéficiaires en France à partir de janvier 2025.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire