Pages

vendredi 26 novembre 2021

Ah ! Les sondages. Quelle cuisine, l'art d'accomoder !

 

On avait déjà exposé le 3 juillet l'extrême rapidité de travail de la micro-entreprise de sondages politiquement orientés Odoxa (http://stratediplo.blogspot.com/2021/07/encore-un-pianiste-dans-un-bordel.html), capable de trouver en une nuit, avec force exposés graphiques et statistiques, une justification "démocratique" à une quasi-décision gouvernementale annoncée quelques heures plus tôt.
 
L'exploit amenait presque à se demander si cet argumentaire travaillé aux mots soigneusement pesés, en dépit d'un aveu de partialité dans les commentaires du chef de cette jeune micro-entreprise, ne ressemblait pas plus au résultat de plusieurs mois de conception d'une campagne de réclame institutionnelle commandée sur cahier des charges et appel d'offres, qu'au résultat de quelques heures de mise en forme précipitée des résultats d'un interrogatoire téléphonique rapidement improvisé la veille en réaction à la déclaration gouvernementale du jour. On évoquait même son concept particulier (ouvertement assumé) de choisir des sondables aux opinions tranchées sur le sujet étudié plutôt que de devoir traiter avec des pourcentages de "sans opinion" et de demi-teintes, et ses méthodes révolutionnaires décriées dans la profession du sondage d'opinion.
 
Ce pianiste de bordel, pour reprendre l'image popularisée par Jacques Séguéla, vient de se surpasser en publiant hier 24 novembre les résultats d'un sondage qu'elle dit avoir effectué les 24 et 25, c'est-à-dire dont la synthèse ne pouvait être faite qu'aujourd'hui au plus tôt. La presse française du soir fait déjà ses gros titres sur ce sondage "des 24 et 25 novembre" sur les mêmes 1005 personnes "représentatives" aux opinions très tranchées sur l'imposition de la génoprophylaxie, qui conforte à point nommé les décisions juste annoncées, ou sur le point de l'être, par la dictature (au sens d'exécutif doté exceptionnellement des pleins pouvoirs pour la durée de la crise). Mais l'institut artisanal de sondage ultra-réactif a publié résultats et synthèse, sur son site internet, dès hier 24 novembre (les incrédules voudront bien vérifier rapidement avant que ce ne soit corrigé), en avance sur l'envoi de son communiqué aux agences de presse.
 
On ne va pas livrer ici le sujet et les détails dudit sondage, qui n'est pas pertinent dans une démocratie où la politique est censée être décidée en parlement élu, ni ouvrir là le débat sur les limites acceptables de la démocratie, à savoir si une majorité peut imposer ses choix aux minorités, jusque dans leurs chairs. Car pour mémoire, si les opposants à l'imposition des injections génoprophylactiques expérimentales n'entendent cependant pas interdire ces injections aux volontaires (en dépit des risques de stimulation et diffusion de mutations virales), par contre les partisans de la mithridatisation généralisée, eux, du moins d'après la presse et les politiciens, entendent fermement imposer ces injections aux autres citoyens.
 
L'objet de cet article est seulement d'attirer l'attention sur les méthodes de cette micro-officine, collaboratrice (emblématique mais certainement pas unique) d'une campagne de conviction gouvernementale à but coercitif.
Publié il y a par
 

 

dimanche 14 novembre 2021

La France finance la Chine avec l'argent des contribuables français

[Édito] … et le sourire de la crémière : la Chine reçoit des centaines de millions d’euros « d’aide » par la France

Epoch Times

Les débats à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi de finances 2022 ont fait ressortir ces dernières semaines une pépite de la taille d’un boulet : sous prétexte d’aide au développement, la France verse encore chaque année des centaines de millions d’euros d’argent public au régime chinois. Le breton Marc Le Fur, député LR des Côtes d’Armor et rapporteur spécial de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, a mis les pieds dans le plat, devant le ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian, pour critiquer « la naïveté dont nous faisons bien souvent preuve. »

Le député rappelle la règle dite des aides déliées à laquelle s’astreint la France : « Quand nous aidons un État, nous ne pouvons pas exiger que cela bénéficie à nos entreprises. Cette règle a été élaborée au début des années 2000, à l’époque du doux commerce et de la concurrence qui devait être idéale. Tout ça est bien loin : nous sommes désormais dans un monde concurrentiel. Nous sommes en particulier concurrencés dans l’aide publique au développement par des pays qui ne respectent pas la règle des aides déliées : la Chine ou la Russie, par exemple. »

Le système des aides déliées signifie que l’argent versé par la France à des pays en voie de développement ne peut être mobilisé par l’intermédiaire d’entreprises françaises opérant dans ses pays. L’argent français paie donc des entreprises étrangères, souvent concurrentes de nos entreprises nationales. Dans son rapport, Marc Le Fur rappelle que « la France préfère conserver intacte la souveraineté économique et financière des pays bénéficiaires de l’aide française. Le développement mené par la Chine a au contraire souvent pour conséquence de créer un endettement difficilement contrôlable pour les pays. »

La Chine, quand elle « aide » les pays en développement, le fait effectivement en contraignant ceux-ci à mobiliser exclusivement des entreprises chinoises. Parallèlement, elle mobilise l’argent généreusement offert par le gouvernement français (plus de 370 millions d’euros rien que sur la période 2018-2020 !) pour subventionner ses propres entreprises. C’est par ce type de précieux soutien que Huawei peut ensuite proposer des antennes 5G à des prix imbattables et ainsi capter le marché de la donnée mobile en Europe… tout cela au bénéfice des services de renseignement chinois. Des dizaines de millions d’euros supplémentaires sont consacrés à l’achat des vaccins anti-Covid chinois, dont la France ne veut pas, mais qu’elle fournit par contre aux pays africains.

Le rapport de Marc Le Fur déplore ainsi « une limite persistante de l’aide française, qui comprend encore trop peu de crédits à destination des pays prioritaires, tandis que la Chine, en passe de devenir la première puissance économique mondiale, reste un pays bénéficiaire de l’aide au développement. En 2020, la Chine est le neuvième principal bénéficiaire de l’APD bilatérale ». C’est-à-dire loin devant le Mali, le Liban et bien d’autres pays à qui cette aide permettrait de développer agriculture, infrastructures pour garantir la subsistance de leurs citoyens… et éviter qu’ils souhaitent risquer leur vie en tentant de rejoindre la France illégalement.

Nos impôts subventionnent donc la plus grande dictature au monde, alors même qu’elle est proche d’être la première puissance mondiale, mobilise tous ses efforts pour ruiner notre économie et notre société, et développe un programme militaire agressif qui fait craindre un conflit d’ampleur mondiale. Ces ressources qui devraient être mobilisées pour le bien direct – ou indirect – des Français le sont à leur détriment aussi bien à court qu’à moyen terme. Un collègue parlementaire, visiblement remué par l’intervention de Marc Le Fur, crie dans l’hémicycle « Copinage, copinage ! » On ne trouve plus de moyen pour penser différemment.

 Source

 


Kobide

 


 

Malthus plus que jamais d'actualité : Maintenant, le démantèlement organisé de l’approvisionnement mondial en engrais ?

 par F. William Engdahl. Réseau International

Les pénuries mondiales d’énergie qui ont fait exploser les prix du charbon, du pétrole et du gaz naturel au cours des derniers mois sont une conséquence prévisible de la folle poursuite de politiques économiques « zéro carbone » qui ont vu des gouvernements insensés subventionner une part croissante de l’électricité produite par des centrales solaires et éoliennes peu fiables. L’une des conséquences a été la multiplication par cinq du prix du gaz naturel ou du méthane dans le monde entier. Cela va de la Chine à l’UE, aux États-Unis et au-delà. Cette pénurie de gaz naturel et l’explosion de son prix ont eu pour conséquence une crise croissante de la production d’engrais pour l’agriculture mondiale. Tout ceci n’est peut-être pas un accident. Il s’inscrit dans l’agenda de la Grande Réinitialisation de l’ONU 2030 du Forum économique mondial.

Les engrais à base d’ammoniac fabriqués à partir d’azote (la plus grande partie de notre air, donc jamais en pénurie) et de gaz naturel ou de méthane (CH4) représentent près de 70% de tous les engrais utilisés pour soutenir les principales cultures agricoles telles que le blé, le maïs, le riz et même le café. La flambée des prix du gaz naturel, de 300 à 500% au cours des derniers mois, a eu un effet dévastateur sur la production mondiale d’engrais, dont 80% du coût de fabrication des engrais ammoniacaux est imputable au gaz naturel.

Lorsque l’ouragan Ida a traversé la Louisiane le 25 août, le plus grand complexe d’usines d’ammoniac du monde, appartenant à CF Industries, a été fermé pour des raisons de sécurité et n’a rouvert que dix jours plus tard. Curieusement, à ce moment-là, deux autres usines de la même CF Industries, celles du Royaume-Uni, ont annoncé qu’elles fermeraient deux autres usines d’engrais le 22 septembre, en invoquant le prix élevé du gaz naturel comme cause, alors que leur usine de Louisiane venait d’être fermée pendant dix jours. Ces deux usines fournissent environ deux tiers de la demande intérieure d’engrais au Royaume-Uni. Le gouvernement a été contraint d’accorder des subventions d’urgence à CF Industries pour rouvrir temporairement l’une des deux usines afin d’atténuer les pressions. L’effet combiné de ces trois fermetures majeures par le même groupe a aggravé la crise de l’approvisionnement mondial en engrais. Ce n’est peut-être qu’une coïncidence si les deux plus grands actionnaires de CF Industries sont Vanguard et BlackRock.

Cette crise fait boule de neige. Début octobre, des fermetures de la production d’engrais à base d’ammoniac ont été annoncées par le géant allemand de la chimie, BASF, en Belgique et en Allemagne, pour une durée indéterminée. Cela concerne également la production d’AdBlue, un additif pour carburant diesel à base d’ammoniac.

D’autres fermetures sont en cours à Achema en Lituanie et à OCI aux Pays-Bas. Yara International réduit de 40% sa production d’engrais à base d’ammoniac dans l’UE. Fertiberia en Espagne ferme une usine ainsi que OPZ en Ukraine, un important producteur d’engrais. En Autriche, Borealis AG a fermé sa production et le plus grand producteur d’ammoniac d’Allemagne, SKW Piesteritz, a réduit sa production de 20%.

Aggravant la crise mondiale des engrais, l’administration Biden a imposé en août des sanctions au gouvernement biélorusse, désignant explicitement Belaruskali OAO, le quatrième producteur mondial d’engrais, pour avoir « soutenu le régime biélorusse aux dépens du peuple biélorusse ». Belaruskali contrôle environ un cinquième du marché mondial des engrais à base de potasse.

Le cœur de la sécurité alimentaire mondiale

Les engrais à base d’azote sont de loin les plus utilisés dans l’agriculture mondiale, soit environ trois quarts de tous les engrais commerciaux. Depuis la mise au point du procédé Haber-Bosch en Allemagne juste avant la Première Guerre mondiale, la production artificielle d’engrais azotés a soutenu l’énorme expansion de la productivité agricole. Les engrais azotés sont fabriqués à partir d’ammoniac (NH3) produit par le procédé Haber-Bosch. Ce procédé consomme beaucoup d’énergie et utilise du gaz naturel (CH4), qui est du méthane, pour fournir de l’hydrogène. Ce NH3 ou ammoniac est utilisé comme matière première pour d’autres engrais azotés, comme le nitrate d’ammonium anhydre (NH4NO3) et l’urée (CO(NH2)2). Depuis la Seconde Guerre mondiale, le rendement des cultures est devenu fortement dépendant des engrais azotés. On estime que pour les États-Unis, les rendements moyens du maïs diminueraient de 40% sans les engrais azotés.

Aujourd’hui, on estime que la moitié de la population mondiale dépend peut-être des engrais azotés. Selon des études publiées dans la revue scientifique Nature, 48% de la population mondiale en 2008 dépendait des engrais azotés pour son accès quotidien à la nourriture. « Cela signifie que les engrais azotés ont assuré en 2015 la sécurité alimentaire de 3,5 milliards de personnes qui, autrement, seraient mortes de faim ».

Le choc de la Chine

Ajoutant un énorme choc à la pénurie mondiale croissante d’engrais, Pékin a décidé ces dernières semaines de réduire fortement ou de geler les exportations d’engrais pour diverses raisons, notamment des pénuries de charbon et de gaz naturel pour l’énergie électrique et une tentative paniquée de contrôler l’inflation intérieure. Les inondations record de l’été dans la province du Henan ont touché le cœur de la région céréalière de la Chine, et le gouvernement a lancé une campagne pour que les citoyens se soumettent à une « campagne d’assiettes propres 2.0 » afin de mettre fin au gaspillage alimentaire, ce qui, selon certains, est un moyen de masquer les graves échecs de récolte.

La Chine, l’Inde et les États-Unis sont de loin les plus grands utilisateurs mondiaux d’engrais azotés en tonnes par acre. La Chine est également l’un des principaux exportateurs d’engrais. En septembre, le gouvernement a annoncé l’interdiction d’exporter des engrais azotés et phosphatés jusqu’en juin 2022. En raison de la flambée des prix mondiaux du gaz naturel et du charbon importé par la Chine, le pays a connu d’importantes coupures d’électricité dues à la fermeture de compagnies d’électricité plutôt que de vendre de l’énergie à perte. L’une des conséquences de cette crise complexe est l’interdiction d’exporter des engrais. La Chine est le plus grand exportateur d’engrais azotés à base d’urée, représentant près d’un tiers de l’offre mondiale, et est également un grand fabricant de phosphate.

En Bavière, dans le sud de l’Allemagne, les agriculteurs seraient dans l’impossibilité d’acheter des engrais au moins jusqu’à l’été prochain. L’extension de la crise mondiale des engrais entraînera une forte réduction des cultures de maïs fourrager, de blé, de riz, de café et autres en 2022. Cette crise survient alors que l’inflation des prix des denrées alimentaires est la plus forte depuis des décennies, et qu’elle est encore aggravée par les mesures du Covid et les perturbations du commerce maritime mondial.

Attaque du méthane lors de la COP26

Derrière la crise croissante de la pénurie d’engrais dans le monde se cache la multiplication par cinq du prix du méthane ou du gaz naturel, comme on l’appelle habituellement. Cette situation trouve son origine dans les politiques vertes délibérément « anti-carbone » de l’administration Biden et de l’Union européenne avec son programme « Fit for 55 » visant à réduire les émissions de CO2 de 55% d’ici 2030. L’administration Biden a forcé le désinvestissement dans le gaz de schiste américain, et l’expansion forcée des énergies vertes hautement subventionnées comme l’éolien et le solaire ont créé un réseau électrique peu fiable. Lorsque le vent ne souffle pas ou que le soleil ne brille pas, l’énergie électrique alternative fait défaut. Le stockage est un énorme problème. Ce n’était pas si grave lorsque l’énergie solaire ou éolienne ne représentait qu’un infime pourcentage du réseau. Mais aujourd’hui, dans des pays comme l’Allemagne, qui dépend de l’énergie, les alternatives peuvent représenter 42% de la consommation électrique brute. Alors que les centrales nucléaires et au charbon sont taxées jusqu’à l’extinction pour la folie du zéro carbone, les prix du pétrole et du gaz naturel explosent. Les nouveaux investissements dans l’exploitation des hydrocarbures s’effondrent en conséquence, et les réserves sont limitées au moment même où tout le monde en a besoin.

Lire la suite 


 source de l'image

dimanche 7 novembre 2021

La technique répétitive de la peur basée sur du vent… sans épidémie réelle

par Gérard Delépine.

Source

N’ayez plus peur : il n’y a plus d’épidémie en France ni dans les pays voisins

Nos gouvernants et les médias complices tentent par tous les moyens1,2,3 de nous terroriser à nouveau pour prolonger le plus longtemps possible la sidération du peuple, prolonger l’état d’urgence et instaurer le contrôle de la population par le passe, le QR code, la reconnaissance faciale généralisée, et peut-être des élections tranquilles avec pass… Vive le crédit social chinois, pensent-ils, mais nous ne sommes pas des Chinois…

Mais l’épidémie est terminée en France, comme dans les autres pays d’Europe de l’Ouest, ainsi que le prouvent les chiffres officiels publiés par l’OMS qu’il faut communiquer largement à notre président et à notre premier ministre, comme nous avons interpellé les députés et sénateurs, avec une certaine écoute.

Voici les éléments factuels à leur communiquer.

Jean Castex veut nous effrayer en parlant de « cas » sans donner de chiffres bruts

Depuis que la mortalité a presque disparu, la propagande de la terreur n’égrène plus le nombre de morts quotidiens, ni celui des hospitalisés, mais seulement celui des tests PCR positifs, dont un grand nombre sont des faux positifs, ne démontrant pas qu’il s’agit de malades, ni de porteurs de virus, ni de possibles contaminateurs, ni de futurs malades. Rappelons que le caractère non fiable du test PCR a été dénoncé par des tribunaux dès octobre 2020 et également par l’OMS courant 2021.

Et quand un média cite les « décès du jour » comme le 5 novembre par exemple sur CNews, il omet de relativiser le chiffre par rapport à la mortalité quotidienne globale : 28 morts attribués au covid versus mortalité journalière habituelle en France de l’ordre de 1700 personnes par jour dont environ 500 cancéreux… Le cancer ne paie plus pour faire pleurer les foules ? Les morts imputés au pseudovaccin seraient importants à connaître également.

De plus, il parle « d’augmentation forte de cas », mais n’en donne pas les chiffres bruts et ne compare pas notre situation à celles des pays voisins. Nous réparerons ces « oublis » en citant les derniers chiffres de l’OMS et les courbes de OurWorldinData.

En France, le nombre de cas est globalement bas et stable

Au plus fort de la crise de novembre 2020, le nombre de cas quotidiens français atteignait les 55 000.

Sur les dix derniers jours, ce chiffre est globalement stable autour de 6000 cas quotidiens, soit une incidence de 0,0009. Aucune raison de s’inquiéter si on se compare à nos voisins allemands (20 000 cas) ou anglais (40 000) ou belges (7000 cas pour une population 6 fois moindre) et qui ne présentent pas d’augmentation significative de leur mortalité, comme nous le verrons ci-après.

La réalité d’une épidémie ne se mesure pas au nombre de tests positifs qui dépend trop du nombre de tests réalisés et du nombre de cycles4 d’amplification utilisés, mais au nombre de malades qui consultent leur médecin, nécessitent des soins et qui parfois meurent de maladie.

Les chiffres du réseau Sentinelles montrent que l’épidémie est terminée

D’après le réseau Sentinelles5, l’incidence est inférieure à 25/100000 depuis plus de 6 mois et a baissé jusqu’à 5/100000 au dernier relevé, très loin du seuil d’alerte épidémique de la grippe (173 cas pour 100 000 habitants en 2016)

Le seuil d’alerte officiel, cité par Jean Castex, ne correspond pas aux infections liées au covid, mais bien à l’ensemble des infections respiratoires aiguës – taux fixé plus bas qu’avant 2020 –, pour mieux inquiéter la population.

En semaine 2021s43, (25/10/2021 au 31/10/2021) :

Publié le 03/11/2021

Le taux d’incidence des cas d’IRA dus au SARS-CoV-2 (COVID19) vus en consultation de médecine générale est estimé à 5 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [3 ; 8]), ce qui représente 3414 [1816 ; 5012] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste. Ce taux est stable par rapport à ceux des dernières semaines (données consolidées pour 2021s42 : 6 [4 ; 8], soit 3802 [2429 ; 5175] nouveaux cas d’IRA dus à la COVID-19 vus en médecine générale).

« L’augmentation observée de l’activité des IRA peut s’expliquer par la circulation d’autres virus respiratoires que le SARS-CoV-2 (COVID-19). Cette augmentation est principalement observée chez les enfants entre 0 et 4 ans.

D’après les prélèvements réalisés par les médecins Sentinelles en ce début de saison, on peut noter :

  • une circulation des rhinovirus (hRV),
  • virus respiratoire syncytial (VRS),
  • métapneumovirus (hMPV)
  • la detection de trois virus grippaux de type A (deux en semaine 38 en Île-de-France et Bourgogne-Franche-Comte, et un en semaine 42 en Nouvelle-Aquitaine) ». selon le réseau Sentinelles ».
Les chiffres de l’OMS confirment que l’épidémie est terminée en France

Les chiffres de mortalité de l’OMS sont également très rassurants montrant que la maladie n’est plus responsable que de moins de 2% de la mortalité quotidienne globale et ne constitue plus un problème sanitaire grave.

En France, les seuls chiffres alarmants sont ceux issus des modélisations « catastrophes » de l’Institut Pasteur, toujours démenties par les faits qui ne constituent que des arguments de propagande terrorisante.

Les chiffres de l’OMS montrent qu’en Europe de l’Ouest, l’épidémie ne tue presque plus depuis juin 2021

Que ce soit en Belgique, Pays-Bas, Portugal, Danemark, Suède, Norvège, Islande, Allemagne, Espagne, Italie, Suisse, Grande-Bretagne, Irlande, Finlande comme l’illustrent les courbes de OurWorldinData covid tracées d’après les données de l’OMS.

Le variant est beaucoup moins mortel que le virus initial

Chaque nouvelle souche du virus est généralement plus contagieuse et moins mortifère. C’est le cas du variant delta dont la forte propagation n’est pas suivie d’une augmentation de la mortalité.

Prévoir l’avenir est difficile

Les colossales erreurs des simulations de N. Ferguson et de l’Institut Pasteur nous l’ont démontré, et il n’y a donc aucune raison objective de craindre l’avenir.

Même si le covid se comportait comme la grippe avec des récidives et un nouveau variant chaque année, il n’y aurait aucune raison d’en avoir peur. Les vaccins font chaque jour preuve de leur insuffisante efficacité, mais les traitements précoces sont efficaces en préventif et en curatif ainsi que l’a prouvé l’Inde.

N’ayez plus peur.

N’écoutez plus les désinformations officielles qui ne visent qu’à prolonger une terreur irrationnelle qui empêche de réfléchir.

Regardez les faits, seulement les faits avérés et les chiffres officiels de l’OMS et des agences sanitaires des pays européens. Vous constaterez que l’épidémie est terminée.

Analysez les données de l’OMS sur l’Afrique qui souffre de paludisme en les comparant aux pays africains qui n’ont pas utilisé d’antipaludéens et vous verrez que les antipaludéens sont très efficaces.

Analysez les données de l’OMS sur l’Inde et vous serez convaincu de l’efficacité de l’Ivermectine.

N’ayez plus peur, mais prenez vos précautions en achetant dès maintenant Nivaquine et Ivermectine qui ne coûtent rien et se conservent plusieurs années pendant qu’ils sont autorisés, car il est à craindre qu’ils ne soient plus disponibles quand ils seraient nécessaires.

source : https://nouveau-monde.ca

  1. Une modélisation-prophétie catastrophe de plus de l’institut Pasteur : P Bosetti, C Tran Kiem, A Andronico, V Colizza, Y Yazdanpanah, A Fontanet, D Benamouzig, S Cauchemez, « Epidemiology and control of SARS-CoV-2 epidemics in partially vaccinated populations : a modeling study applied to France », HAL Pasteur (Septembre 2021)
  2. « O. Veran La cinquième vague du Covid-19 imminente ? La mise en garde », La Dépêche, mar. 2 novembre 2021
  3. Dans son bilan épidémiologique hebdomadaire publié jeudi 4 novembre 2021, Santé publique France prévient : « Une nouvelle fois : “la reprise épidémique (du Covid, ndlr) se confirme sur le territoire métropolitain, avec un taux d’incidence en augmentation pour la troisième semaine consécutive” »
  4. « L’OMS confirme que le test Covid-19 PCR est défectueux. Le confinement n’a aucune base scientifique », (lemediaen442.fr)
  5. Le réseau Sentinelles officiellement chargé de la surveillance des épidémies saisonnières rapporte le nombre de malades vus par les médecins de ville et estime l’incidence de la maladie dans la population.
    La surveillance des IRA est effectuée en collaboration avec Sante publique France, le Centre national de Référence (CNR) des infections respiratoires (Institut Pasteur à Paris et Hospices Civils de Lyon), et le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.

Covid : l’incroyable aveu de la revue The Lancet : “les personnes vaccinées avec 2 doses contaminent leurs familles”

 Article lu sur le blogue : "Profession gendarme"

Covid : l’incroyable aveu de la revue The Lancet : “les personnes vaccinées avec 2 doses contaminent leurs familles”

Dans un rapport publié ce 29 octobre et consulté par Lecourrier-du-soir.com, la prestigieuse revue scientifique de renommée internationale The Lancet reconnaît (dans une étude menée en Grande-Bretagne) que les personnes pleinement vaccinées peuvent transmettre et ont bien transmis le Covid à leurs proches au sein de leur famille

Un nouveau rapport qui risque de provoquer le désenchantement des défenseurs invétérés de la vaccination qui refusent d’entendre toute critique, aussi pertinente soit-elle, émise contre le vaccin. Cette fois-ci, ils ne sauront pas quoi dire car c’est The Lancet, le pape des revues scientifiques mondiales qui sort un rapport consulté ce 29 octobre par Lecourrier-du-soir.com et confirmant l’idée qu’une personne vaccinée peut bien transmettre le virus au sein de sa famille.

En effet, dans un rapport publié sur son site officiel, la revue ne mâche pas ses mots. Dans le sommaire, on peut lire clairement : “le variant SARS-COV2 est hautement transmissible et se propage à travers le monde, y compris chez les populations disposant de forts taux de vaccination”.

Les résultats de l’étude sont sans appel. Parlant de la transmission du variant dans les foyers, The Lancet arrive à la conclusion suivante : “la présence du SARS au niveau des foyers représentait 25% chez les personnes pleinement vaccinées contre 38% chez les personnes non vaccinées”.

Et la prestigieuse revue scientifique ne s’arrête pas là. Elle ajoute que 12 des 31 infections dans des foyers vaccinés venaient de personnes pleinement vaccinées. Autre détail non moins négligeant souligné par The Lancet est que les personnes vaccinées, lorsqu’elles sont réinfectées par le virus, ont une charge virale similaire à celle des personnes non vaccinées.

Il convient de souligner que ce rapport est publié quelques semaines après celui du Conseil Scientifique britannique qui a révélé début octobre que le taux de contamination au Covid est plus élevé chez les personnes vaccinées que chez les non-vaccinés dans la tranche d’âge des 30 ans et plus.

Ainsi, à en croire le média, dans la tranche d’âge allant de 40 à 49 ans, les taux d’infection chez les personnes vaccinées ont été de 1 282 par 100 000 contre 690 par 100 000 chez les non-vaccinés. Dans la tranche d’âge allant de 50 à 59 ans, les taux d’infection ont été de 840 par 100 000 chez les personnes vaccinées contre 503 par 100 000 chez les non-vaccinés.

Toutefois, dans son rapport, l’agence Health Security Agency souligne une hausse significative des taux d’infection chez les personnes non-vaccinées âgées de moins de 18 ans. Ainsi, sur les 305 428 cas, les taux d’infection chez les personnes non-vaccinées est de 2 326 par 100 000 contre 279 par 100 000 chez les vaccinés. Dans la tranche d’âge allant de 18 à 29 ans, les taux d’infection sont plus élevés chez les non-vaccinés que chez les vaccinés.

Pour lire le rapport dans sa versiooriginale, cliquez ici : The Lancet 

Source : Le Courrier du soir

jeudi 4 novembre 2021

La non-informatique étatique parvient à produire le non-logiciel Scribe

 Quel candidat s'engagera à changer cela ? Je suis prêt à voter pour lui !

 Certaines sommes sont décidément plus faciles à dépenser que d’autres.

C’est ainsi qu’il est maintenant admis en toute décontraction, au plus haut niveau de l’État, qu’il vaut mieux dépenser 60 millions d’euros par mois pour des vigiles à l’entrée des hôpitaux plutôt que d’améliorer l’infrastructure, augmenter les salaires ou recruter du personnel soignant. C’est un choix de société définitivement hardi.

Et à côté de ces dépenses bizarrement orientées alors que le système hospitalier montre tous les signes clairs d’un effondrement complet, il y a heureusement de saines dépenses sur des sujets et avec des méthodes que l’État maîtrise maintenant totalement, avec brio même. C’est le cas de la production de non-logiciels.

Certaines sommes sont décidément plus faciles à dépenser que d’autres.

C’est ainsi qu’il est maintenant admis en toute décontraction, au plus haut niveau de l’État, qu’il vaut mieux dépenser 60 millions d’euros par mois pour des vigiles à l’entrée des hôpitaux plutôt que d’améliorer l’infrastructure, augmenter les salaires ou recruter du personnel soignant. C’est un choix de société définitivement hardi.

Et à côté de ces dépenses bizarrement orientées alors que le système hospitalier montre tous les signes clairs d’un effondrement complet, il y a heureusement de saines dépenses sur des sujets et avec des méthodes que l’État maîtrise maintenant totalement, avec brio même. C’est le cas de la production de non-logiciels.

Enfin, on pourrait revenir sur le mémorable non-cloud souverain à la française qui permit à certains politiciens de se la jouer novateurs, technophiles et branchouilles tout en claquant un assez juteux paquet d’argent gratuit des autres pour parvenir à un abandon complet : l’histoire de Numergy et de Cloudwatt est parfaitement illustrative de toute la puissance de la non-production logicielle de nos administrations.

Tous ces exemples permettent de mieux comprendre la réussite olympique d’une nouvelle non-production logicielle concernant cette fois-ci la police, et plus précisément la gestion des plaintes enregistrées : après quatre années de labeur et près de douze millions d’euros claqués en pure perte, le logiciel Scribe arrive en fanfare au même cimetière que les autres non-logiciels administratifs français.

Scribe, c’est ce qui aurait dû voir le jour après un appel d’offre placé en 2017 et remporté en novembre d’alors par CapGemini ; ce logiciel devait faciliter la rédaction des procédures judiciaires mais il ne verra jamais le jour puisque le ministère vient de fermer le robinet de ce vaporware. Accumulant retards sur retards, le développement de ce qui devait remplacer l’abominable usine-à-gaz impraticable actuellement déployée en France a été parsemé d’embûches, le départ du chef de projet avec la moitié de son équipe n’étant pas la moindre.

On apprend au passage que le dossier, bétonné juridiquement, ne permettra pas à l’État de mitiger la perte financière bien qu’on puisse soupçonner que le prestataire informatique ne soit pas totalement innocent même s’il est vrai que développer un truc (quel qu’il soit, depuis des sous-marins jusqu’à des logiciels) pour l’administration française se solde très souvent par des complexités invraisemblables et un don pour le dépassement de budget et la médiocrité du résultat. Rassurez-vous cependant, du point de vue d’un responsable syndical policier qui s’en est ouvert à France Inter,

« Ce n’est pas le plus gros fiasco côté financier de ces dernières années »

… Ce qui permet immédiatement de pousser un soupir de soulagement : après tout, la production du non-logiciel s’est arrêtée à 12 millions d’euros mais les autorités compétentes auraient pu choisir de placer le curseur beaucoup plus haut comme l’ont prouvé les exemples précédents.

Devant cette réussite totale de l’absence de résultat positif, le ministère a fait savoir qu’il allait procéder à un nouvel appel d’offre en respectant donc grosso-modo la même méthode qui a permis de ne rien obtenir la première fois, en partant du principe que plus on se banane violemment à forcer d’essayer, plus on a de chance de parvenir à un résultat (peu importe lequel, c’est vous qui payez, pas lui).

Comme, parallèlement, la Justice arrive elle aussi à la conclusion qu’une informatisation un peu plus poussée devient là aussi nécessaire et compte-tenu de l’historique particulièrement solide de l’État dans le domaine, on peut raisonnablement imaginer que les prochaines années verront donc se multiplier de nouveaux non-logiciels, du vaporware étatique et du ghostwriting industriel comme seules les républiques bananières et les dictatures soviétiques furent à même d’en pondre jadis.

Forcément, tout va bien se passer mais n’oubliez pas de sortir votre chéquier.

Source


 

 


mercredi 3 novembre 2021

Interroger les candidats à la présidentielle sur l'AME

Quelles sont les propositions des candidats concernant l'Aide médicale de l’État (AME) en faveur des étrangers en situation irrégulière ?

 Rapporteure spéciale : Mme Véronique LOUWAGIE 

Assemblée nationale Rapport n° 4195

 26 mai 2021 

"La seconde partie du rapport est consacrée à l’évaluation du coût des soins dispensés aux étrangers en situation irrégulière.

Ces soins reposent sur onze dispositifs différents. Si l’aide médicale de l’État constitue la clé de voûte de cette organisation, celle-ci repose également sur le dispositif de maintien des droits expirés à l’assurance maladie ainsi que sur neuf autres dispositifs d’ampleur plus limitée.

L’importance de la couverture sanitaire existante en France en faveur des étrangers en situation irrégulière constitue une exception en Europe.

Le coût de six de ces onze dispositifs a pu être mesuré et évalué à 1,5 milliard d’euros en 2019, soit un montant supérieur de près de 60 % au coût de l’aide médicale de l’État durant cet exercice. Ce montant élevé, dont les perspectives d’évolution sont préoccupantes, plaide pour une profonde remise en cause de l’organisation des soins dispensés aux étrangers en situation irrégulière.

L’exception française doit être corrigée."

 Source


 

mardi 2 novembre 2021

« Gender studies » et marxisme-léninisme

par Mikhail Kostylev


Depuis l’arrivée fracassante des études de genre sur la scène de la recherche française, on ne compte plus les tribunes parues dans les journaux pour les défendre – et rassurer le public.

Elles suivent toutes le même plan : Non, les Gender Studies ne sont pas une officine militante ! Mais bien une « catégorie utile d’analyse d’historique », un estimable « domaine de recherche pluridisciplinaire ». Il y a trop de « fantasmes », d’« incompréhension » autour de nos travaux. Évidemment, ce doute est suscité par des « extrémistes conservateurs » (sic) 1.

Leur empressement à se justifier devrait déjà donner à réfléchir : aucun mathématicien n’a jamais senti le besoin de défendre le nature apolitique de la géométrie ! Une vraie science s’impose d’elle-même, par ses résultats ou sa rigueur : pas en qualifiant les sceptiques d’« extrémistes ultraconservateurs »…

Mais ses partisans avancent parfois un autre argument : les Gender Studies, disent-ils, sont une vraie discipline scientifique, car étudiée dans le monde entier par des dizaines de milliers de chercheurs, faisant l’objet de travaux de thèses, de débats, d’articles publié par de très sérieuses revues…

Malheureusement, cet argument est lui aussi sans valeur. L’Histoire montre qu’une idéologie puissante est capable de se donner des apparences scientifiques pendant des décennies sans cesser d’être des impostures intellectuelles : et il n’y a pas à chercher bien loin dans le passé.

Le « communisme scientifique »

On se rappelle encore sans doute que du marxisme-léninisme comme de la doctrine officielle des pays communistes.

Mais on ignore trop souvent que le marxisme-léninisme revendiquait aussi le statut de science. Son but était de construire une société nouvelle d’après les principes « scientifiques » hérités de Marx, Engels et Lénine  : le fameux « matérialisme dialectique ».

Elle faisait plus que revendiquer : elle était une science, institutionnelle et dotée de moyens conséquents. En 1975, 352 « Universités Marxistes-Léninistes » formaient plus de 330 000 étudiants : 8 000 thèses étaient soutenues. Plus de 600 publications marxistes sortaient des presses, avec un tirage total 20 millions d’exemplaire.

Et oui, comme en Gender Studies, on faisait de la recherche en marxisme-léninisme. On y évaluait des articles, organisait des colloques et des journées d’étude : tout l’appareil de la science sérieuse…

… qui cachait en fait une vaste farce intellectuelle. De notoriété publique, la « recherche » en marxisme-léninisme n’attirait que les ratés des autres sciences sociales, ou les arrivistes soucieux de leur future carrière au sein du Parti.

Le corpus, improbable mélange de vieux textes marxistes et de platitudes officielles, n’avait aucun rapport avec le communisme réel. La « recherche » consistait surtout à discuter les concepts creux qu’il contenait pour justifier la ligne idéologique du moment.

Cette ligne changeant souvent, la discipline perdit progressivement toute cohérence. Le manuel officiel de 1964, réécrit dix fois, finit par se contredire de page en page… ce qui n’empêcha pas le marxisme-léninisme de perdurer jusqu’à la chute de l’URSS, avec ses professeurs, ses départements et ses revues à comité de lecture. Preuve que ce n’est pas l’aspect institutionnel qui prouve qu’on a affaire à de la vraie science, comme les spécialistes du gender voudraient nous le faire croire.

La science moderne, discipline et institution.

Comment des institutions censées garantir l’objectivité des débats viennent à admettre des pseudosciences idéologiques comme le marxisme-léninisme ?
La meilleure réponse reste celle du logicien et philosophe Alexandre Zinoviev. Dissident ayant décrit la réalité soviétique dans son livre « Les Hauteurs béantes », il sera expulsé d’URSS en 1977.

Zinoviev commence par rappeler que la science au XXème siècle n’est plus l’affaire de quelques savants isolés, mais de grandes institutions organisées.

N’oublions pas que la science est désormais un phénomène de masse, et qu’en perdant son caractère d’exception, elle est devenue l’apanage de millions d’hommes soumis à l’actions des lois générales du communautarisme

V. Zinoviev, (1980) Le communisme comme réalité


Zinoviev remarque que, finalement, dans un Institut soviétique – et, sans doute, une université occidentale – très peu de gens s’occupent directement de recherche scientifique2.

Les chercheurs sont en minorité face au personnel technique et administratif, mais aussi à leurs collègues occupés à d’autres tâches (enseignement, coordination) qui ont peu ou n’ont plus de contact avec la recherche proprement dite.

La « Science » est donc double : à côté des quelques personnes qui la pratiquent toujours comme une recherche de la vérité, y travaille une grande masse de cadres pour qui elle est avant tout une institution, en concurrence avec d’autres institutions au sein de la société.

Et les attitudes des deux groupes s’opposent. L’esprit scientifique valorise la clarté, la rigueur et le calme. Celui du second, préoccupé de prestige social, met en avant les abstractions inutiles qui en imposent, le suivisme et la recherche du sensationnel.

Zinoviev nomme cela « esprit anti-scientifique »… et il est clair pour lui qu’il écrase numériquement son adversaire.

Bientôt l’esprit antiscientifique prend le dessus, exactement comme ces mauvaises herbes qui étouffent les plantes qu’on oublie de sarcler. L’esprit scientifique se voit relégué au rang pitoyable d’esprit inférieur. On ne le supporte que dans la mesure où il peut servir d’alibi à l’esprit antiscientifique

Ibidem


On se trompe donc lourdement si on croit que l’institution-Science promeut forcément l’esprit scientifique, qui pourrait nous donner des armes contre l’idéologie : par conformisme social, elle l’oblige même souvent à s’en faire le serviteur. Pour gagner en légitimité, l’idéologie lui emprunte ses concepts dont elle garde les noms (« matérialisme dialectique »), mais en leur enlevant toute substance.

A la différence des notions de science (dont ils dérivent) , leurs doubles idéologiques sont vagues, ambigus, indémontrables et invérifiables. Du point de vue scientifique, ils sont absurdes. Et la société fait pression sur les gens pour [les] respecter.

ibidem

Zinoviev donne ici un critère clair pour différencier une vraie science sociale d’une idéologie déguisée.

Je suis parfaitement libre de critiquer les fondements de la sociologie ou de la psychologie, par exemple. Si ma critique est stupide, je passerai pour un idiot auprès des spécialistes. Si elle est fondée, ils seront poussés à en débattre : c’est ainsi que la science fonctionne.

Mais remettre en question une idéologie déguisée entraîne une réponse qui sort entièrement du cadre de la science : la différence est là.  On refuse la possibilité même d’un débat (« Pourquoi donner la parole à un conservateur/droitier ? »). On ne me discute plus, on vous colle une étiquette « ultraconservateur/antiféministe/attitude antisoviétique» et on mène une campagne pour vous expulser de l’université…

Évidemment, en URSS, on allait parfois plus loin que la diffamation et l’expulsion – mais le marxisme-léninisme avait des moyens dont les tenants du gender ne disposent pas. Et dans leur zone d’influence – les universités et une partie des médias – ils reproduisent à l’identique les mêmes comportements : campagnes de harcèlement, « cancel culture », demande d’autocritique…

Et l’institution-Science, non content de les laisser faire, va parfois leur prêter la main. Groupe social complexe, aussi sujet aux tentations idéologiques que le reste de la société, elle n’hésite pas à faire pression sur ses membres pour qu’ils suivent le dernier faux progressisme à la mode.

Souvent, c’est du simple conformisme ( « Ne publie pas ça, on va avoir des problèmes »). Parfois, c’est laisser s’installer de véritables chapelles militantes qui débitent des contre-vérités sous couvert de « recherche ». Dans tous les cas, il va falloir apprendre à secouer l’institution, si on ne veut pas qu’elle tue l’esprit qu’elle est censée protéger.
 

 

Non-sens écologique ou datcha salvatrice

 Le 14 octobre 2021 le gouvernement français a annoncé son intention d'éradiquer la maison individuelle en France, que le ministre du logement Emmanuelle Wargon a qualifié de "non-sens écologique, économique et social", le gouvernement considérant désormais que "le modèle du pavillon avec jardin" n'est plus soutenable. 

Ce qui devient de moins en moins supportable, c'est que le régime aux quarante ministères et secrétariats d'Etat se mêle de la vie quotidienne des citoyens et des peuples du pays, alors même qu'il néglige ou aliène ses quelques fonctions régaliennes détournant plus de 90% du budget public à des activités non étatiques, et qu'il se distingue par l'incompétence systématique dans tous ses domaines d'intervention. Personne n'a demandé à l'Etat central de soutenir "le modèle du pavillon avec jardin", la société civile (les propriétaires et accédants) se débrouillant très bien pour définir ses besoins et aspirations et l'économie (les constructeurs) se débrouillant très bien pour satisfaire la demande. 

Il y a pourtant bien d'autres non-sens écologiques, économiques et sociaux plus criants, imposés ou tolérés par le régime. 

Le commerce intercontinental sans entrave douanière est un non-sens écologique par la consommation énergétique et le gaspillage qu'il engendre. C'est aussi un non-sens social puisqu'au nom d'une libre-concurrence basée sur des structures de coûts non comparables il fait disparaître des emplois dignes dans un pays développé et policé comme la France en encourageant la multiplication de l'esclavage infantile (et autres abus) dans des pays socialement moins avancés comme la Chine (et d'autres pays asiatiques), comme on le dénonçait au moment de la pression étatsunienne pour imposer l'admission de celle-ci à l'Organisation Mondiale du Commerce alors qu'elle n'en remplissait pas les conditions, contrairement d'ailleurs à des pays candidats européens simultanément bloqués par les Etats-Unis.

 Les guerres à répétition contre divers pays (généralement amis) pour leur imposer des gouvernements ou des sécessions islamistes (Bosnie et Herzégovine, Serbie, Côte d'Ivoire, Syrie, demain Algérie) ou pour les punir de ne pas soutenir le dollar (Libye) sont un non-sens écologique. Au contraire l'acceptation tacite sans la moindre protestation ne serait-ce que diplomatique du projet, de l'annonce puis de la mise en œuvre de la pollution radioactive massive de l'océan Pacifique par le Japon, comme l'acceptation de sa pratique de ratissage indiscriminé des fonds océaniques à la recherche de toute forme de vie marine y compris protégée car menacée, sont aussi un non-sens écologique.
 La construction quasi-systématique d'immeubles d'appartements tout-électriques ou tout-gaz en ville, alors que les maisons individuelles sont obligées par loi de recourir à au moins une énergie renouvelable, est aussi un non-sens écologique. La vente, en particulier aux citadins, de voitures individuelles de cylindrée largement supérieure au minimum nécessaire au déplacement de quatre personnes à la vitesse maximum autorisée, est un non-sens écologique. L'implantation massive de populations sans aucune conscience écologique ou civique, venues de pays sous-peuplés voire de sociétés de chasseurs-cueilleurs, est un non-sens écologique, économique et social.
 La fermeture injustifiée (et non compensée) d'une centrale nucléaire produisant plus de 2% de l'électricité consommée en France, et ayant encore deux décennies d'exploitation devant elle, est un non-sens écologique. La fourniture à bas prix, subventionnée par les foyers français, d'électricité aux pays voisins afin de leur éviter de s'interroger sur leurs modèles énergétiques respectifs, tous plus polluants que la matrice française, est un non-sens écologique et économique.
 Le tourisme, ou les congés annuels loin de chez soi, sont un total non-sens écologique, et accessoirement économique (même si certains en vivent comme de la construction de maisons individuelles) puisqu'il s'agit d'activités de consommation, pas de production, et non nécessaires. Depuis l'année dernière il est d'ailleurs officiel, et pas seulement en France, que les loisirs en général sont considérés par les politiciens comme une activité non essentielle, que l'on peut autoriser, prohiber ou rationner à discrétion. Mais c'est encore plus vrai pour les congés à l'étranger, à la montagne, à la mer ou à la campagne qui impliquent un transport des masses de vacanciers, ainsi que la transformation (dégradation) de milieux naturels et la consommation d'énergie sur place.
 Le tabagisme, promu, fourni et abondamment taxé par l’État, est un scandaleux non-sens écologique, économique et social, pour ne pas dire aussi sanitaire, culturel et psychologique, qui coûte bien plus que la maison individuelle à la nature et à la société, y compris aux consommateurs dits passifs c'est-à-dire aux empoisonnés involontaires fiscalement mis à contribution pour soigner les empoisonneurs volontaires. Alors que le régime a su au siècle dernier interdire l'absinthe en raison de ses méfaits, et l'année dernière profiter de la sidération générale pour interdire en extérieur l'alcool (et le vin en dépit de ses bienfaits) afin de satisfaire les revendications mahométanes, il s'abstient obstinément d'interdire le tabac qui mine la santé et les comptes des citoyens et du pays, en plus d'être un non-sens écologique.
 La concentration de populations en centre-ville est un non-sens sanitaire, comme le savaient déjà tous les épidémiologistes et tous les éleveurs, comme l'ont appris à leurs dépens les peuples du monde entier, et comme l'ont certainement compris l'année dernière même les politiciens les plus cognitivement limités. La coupure de populations entières de tout contact animal autre que le poisson rouge et le moustique, et de tout contact végétal autre que le rameau de coléus sur un coin de bureau, est un non-sens écologique et éthique conduisant à la surconsommation carnée et au gaspillage massif des fruits et légumes à la moindre irrégularité d'aspect. L'entassement de populations dans les villes où elles ne peuvent vivre que de la nourriture produite intensivement par les campagnes, et où elles dépendent de la distribution physique des produits agricoles, est un non-sens écologique, comme ont dû le comprendre l'année dernière tous ceux qui n'avaient jamais eu le temps d'y penser auparavant. Nonobstant, si le gouvernement voulait sérieusement exproprier les Français et abattre un modèle de logement au prétexte du non-sens, c'est la résidence secondaire des citadins qui représente le principal non-sens en la matière.
 Par contre le phénomène de la datcha, à l'origine un simple loisir, a littéralement sauvé les populations grand-russes, malorusses et biélorusses de bien des famines d'origine naturelle ou politique. En France le petit lopin cultivable temporairement attribué dans un allotissement communautaire non constructible n'est peut-être plus vraiment soutenable, ou du moins défendable face au pillage en cas de disette, dans le contexte d'ensauvagement popularisé par Gérald Darmanin ministre de l'intérieur du gouvernement qui installe donc des "sauvages" (un mot bien détourné de son sens en quelques siècles) en périphérie des villes. Cependant, la version contemporaine de la datcha, c'est-à-dire l'aménagement d'un potager autour de la maison ou la construction du logement dans le jardin, en remplacement d'un appartement en centre-ville, est un concept particulièrement bien adapté au mode de vie et de travail moderne notamment depuis la révélation forcée des possibilités du télétravail. Sans omettre les questions de santé (et de lien social), cela participe notamment à la restauration d'une certaine autonomie familiale et souveraineté alimentaire locale. De nombreuses expérimentations menées actuellement de par le monde concluent à la possibilité de la couverture d'une part significative des besoins familiaux en légumes frais, de l'ordre de 75% selon le Laboratoire sur l'Agriculture Urbaine de Montréal que l'on a présenté dans le Quatrième Cavalier (https://www.leretourauxsources.com/catalogue/135-le-quatrieme-cavalier-l-ere-du-coronavirus.html).
 Ainsi, le "modèle du pavillon avec jardin", c'est-à-dire la contribution des villes à leur propre alimentation par l'intégration du potager et du logement, n'est pas un "non-sens écologique" mais au contraire un schéma d'avenir, du moins si la priorité est la réduction de l'empreinte des villes sur la planète ainsi que le bien-être et l'autonomie des populations, plutôt que la facilité du contrôle politique d'un entassement de cages à lapins.