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samedi 31 octobre 2020

Plan vélo : statistiques à la talençaise


 

 

Talence : plan d'urgence vélo, des résultats abracadabrantesques

 "Bilan du plan d’urgence vélo: 854 cyclistes relevés en 24h rue Lamartine, 677 rue Pierre Noailles",

Des résultats abracadabrantesques comme le dirait Arthur Rimbaud, mais qui méritent quelques commentaires :

1. Pourquoi le comptage n'a-t-il concerné que deux rues ?

2. Des jours de comptage à la météo très favorable : le 10 septembre jour du comptage des vélos rue Pierre Noailles (22° le matin et 29° l'après-midi, journée ensoleillée). Le 17 septembre jour du comptage des vélos rue Lamartine (19° le matin et 27° l'après-midi, journée ensoleillée). Le choix de la météo apparaît judicieux, sachant que l'on compte en moyenne 171 jours de pluie par an à Talence.

3. Pourquoi le comptage s'est-il déroulé un jeudi, plutôt qu'un autre jour ?

4. Les comptages se sont déroulés sur 8 heures. Quelle est la justification du coefficient multiplicateur de 1,75 appliqué aux résultats du comptage pour obtenir les estimations  sur 24 heures ?

6. Un comptage ponctuel et partiel (8 heures dans une journée) enlève toute réelle signification aux estimations.

7. Des estimations signifiantes devraient émaner d'un comptage étalé sur une période nettement plus longue (plusieurs jours, voire semaines) afin de pouvoir calculer des indicateurs statistiques solides (moyenne, écart-type...).

8. Ci-dessous deux photos de la rue Lamartine prises à des jours différents dans les même créneaux horaires que ceux du comptage du 17 septembre et qui relativisent les résultats abracadabrantesques.

rue Lamartine le 22 octobre 2020

rue Lamartine le 13 octobre 2020




 

samedi 24 octobre 2020

Le citoyen solidaire va-t-il enterrer l’individu libre ?

 Le citoyen solidaire va-t-il enterrer l’individu libre ?

Si l’individu qui est le support du citoyen ne s’appartient plus, n’est plus propriétaire de soi, de quoi le type de citoyenneté proposé par Emmanuel Macron est-il le nom sinon de l’asservissement ?

Par Alain Laurent.

À la différence des annonces concrètes directement relatives à l’instauration du couvre-feu et aux nouvelles sollicitations de la « pompe à phynances » chère à Ubu, certains éléments de langage employés par Macron dans son intervention du 14 octobre dernier ont trop peu retenu l’attention des commentateurs alors qu’ils le méritaient amplement. Ils se révèlent en effet idéologiquement imprégnés et porteurs d’une conception pour le moins problématique de la liberté individuelle qui a de quoi inquiéter tous ceux qui y sont véritablement attachés.

Mais avant d’y venir, il faut faire un sort à une expression non moins troublante qui a fleuri dans les médias pour une nouvelle fois qualifier la posture en l’occurrence adoptée par le Président de la République : celle de « père de la Nation ».

Père de la Nation, infantilisation et punition collective

Si le chef de l’État surjoue la figure éculée et paternaliste de père de la Nation, il s’ensuit fatalement que les citoyens sont réduits à l’état infantilisant de mineurs irresponsables dont le sort dépend avant tout des protectrices décisions du chef suprême.

Et c’est bel et bien ainsi que Macron s’est comporté en nous enjoignant d’« ouvrir les fenêtres plusieurs fois par jour », de sans cesse « se laver les mains », et d’être moins de six au sein de leur « bulle sociale » (superbe expression !) privée : ils n’auraient pas songé à le faire d’eux-mêmes !

Mais il y a pire. Le père de la Nation s’est mué en « père sévère » (Lacan) et père fouettard en décrétant un couvre-feu draconien et indifférencié, aux allures de punition collective, ce degré zéro de la responsabilité politique, infligée aux grands enfants inconscients que nous serions tous.

Il fait ainsi payer cher à tout le monde sa propre impéritie et imprévoyance estivale. Car qui a alors toléré sans sévir ces méga-clusters que furent rave party sauvages et rassemblements tribaux sur les plages ? Qui a sans cesse seriné que pratiquement seuls, les plus âgés pouvaient mourir du virus – donnant l’illusion aux plus jeunes qu’ils étaient dotés de super-pouvoirs les rendant invulnérables et inoffensifs ?

Pour tardivement réparer les dégâts qu’il a provoqués, le pouvoir politique a du coup préféré priver tout le monde, et d’abord les personnes responsables, de libertés individuelles élémentaires (moins celles de « faire la fête » que, dans le spectacle et l’hôtellerie-restauration, de pouvoir travailler). Alors qu’il eût mieux valu sévir seulement mais durement contre les irresponsables ne respectant pas rigoureusement les gestes barrières.

Le libre individu enterré par le citoyen solidaire

Venons-en à ce chef-d’œuvre de rhétorique néo-solidariste et citoyenne qu’est le passage censé donner tout leur sens aux mesures punitives et infantilisantes :

« On s’était habitués à être une société de libres individus. Mais nous sommes une nation de citoyens solidaires », suivi de « Une nouvelle communauté est en train de se constituer en France ».

Tout en opposant Nation à société, mais surtout « libre individu » et « citoyen solidaire », la présence du Mais au milieu de l’énoncé principal annonce clairement que le second serait en antinomie avec le premier, et doit désormais s’y substituer. On pourrait dauber sur le fait que sous le régime de l’hyper-réglementation bureaucratique et de l’oppression fiscale, se sentir libre individu relevait en partie du rêve, tandis que grâce aux effets anesthésiants de l’État-providence tutélaire, nombre d’individus ont régressé au stade… infantile de la servitude volontaire et de la mise perpétuelle sous assistance.

Sur le fond, comment imaginer que des citoyens ne soient pas d’abord – ontologiquement, anthropologiquement et moralement – des individus ? Et si possible d’authentiques libres individus, à savoir des individus rationnels chacun responsable de lui-même et non pas des zombies écervelés soumis à leurs caprices passagers et incapables de s’astreindre à quelque autodiscipline ?

La citoyenneté, quant à elle, ne vient qu’ensuite. Ce n’est pas d’elle que provient la liberté première de l’individu, mais c’est elle qui l’habille socialement et en principe la garantit en la déclinant en d’indispensables droits et obligations, qui donc règlent la relation aux autres citoyens et la participation aux affaires publiques : telle est la grande et indépassable leçon de John Locke.

Pour que la liberté individuelle s’en trouve renforcée et non pas amoindrie, encore faut-il que le citoyen ne se définisse pas par une appartenance soumise et excessivement inclusive à la cité ou la Nation.

Si celles-ci sont conçues comme des totalités auxquelles le citoyen appartient au sens où elles en seraient les propriétaires pouvant en disposer à leur guise (on peut craindre que ce soit le cas dans la perspective de Macron !), si donc l’individu qui est le support du citoyen ne s’appartient plus, n’est plus propriétaire de soi, de quoi ce type de citoyenneté est-il donc le nom sinon de l’asservissement ? Car il n’est alors plus qu’une particule élémentaire dont les libertés (en ce moment, celles d’aller et venir sans agresser quiconque) dépendent du bon plaisir du Prince.

Les ambivalences du solidaire

Le citoyen de Macron ne s’oppose pas seulement au libre individu mais est en outre décrété solidaire...

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vendredi 16 octobre 2020

Couvre-feu : la Liberté, cette coquetterie d’un ancien monde…

Sous couvert de libéralisme, la soviétisation arrive !!!

 Emmanuel Macron apparaît de plus en plus comme un simple élément d’un projet de société qui joue le collectivisme imposé contre les libertés individuelles.

Par Nathalie MP Meyer.

Oui, je sais, les Français sont très majoritairement favorables aux couvre-feux et autres restrictions de la vie sociale annoncés par Emmanuel Macron dans son interview télévisée de mercredi 14 octobre dernier pour lutter contre la propagation du coronavirus : 73 % des personnes interrogées approuvent les mesures, 94 % sont prêtes à les respecter, 60 % ont trouvé le Président convaincant et 56 % le jugent courageux.

On dirait que la posture de l’homme fort et chef de guerre a fait encore une fois merveille ! Car rappelez-vous, dès son intervention du 16 mars, à la veille du début du confinement, le chef de l’État nous l’affirmait : « Nous sommes en guerre ! »

Or comme je l’écrivais l’an dernier à propos de « la guerre contre la fin du monde » dans laquelle l’écologie radicale nous entraîne à marche forcée, la guerre a ceci de bien pratique qu’elle autorise tous les états d’urgence, tous les couvre-feux, tous les rationnements et toutes les mesures d’exception.

C’est du reste l’une des raisons pour lesquelles l’action politique se décline de plus en plus souvent sous forme d’une guerre impitoyable contre toutes sortes de maux épouvantables contre lesquels le dirigeant promet de protéger son peuple en échange d’une obéissance absolue à tout moment et en tous lieux.

Emmanuel Macron n’allait certainement pas rater les possibilités offertes par la crise sanitaire pour étendre les filets du paternalisme et de l’État providence sur les Français. Il ne lui reste plus maintenant qu’à faire durer l’affaire jusqu’à la présidentielle de 2022 et le voilà réélu. Il a du reste vendu la mèche sans le vouloir en affirmant qu’on en avait encore jusqu’à l’été prochain avec la pandémie – et ensuite, c’est la campagne électorale qui commence, réunions, meetings, bains de foule, etc.

À ce stade, objections nombreuses, bruyantes, méprisantes : pures spéculations que tout cela, chère Madame, complotisme, même ! Vous semblez oublier qu’un virus mortel court nos rues et nos poumons, qu’il court même de plus en plus vite – voyez les contaminations chaque jour plus nombreuses – et qu’il faut y mettre un terme radical pour endiguer le flot des victimes sanitaires et économiques.

Ras-le-bol des délicatesses prétendument libertariennes d’individus tout bêtement égoïstes qui n’ont pas compris que le virus se transmettait. Et les autres ? Et la so-li-da-ri-té ?

Ah, certes, le virus se transmet, mais « l’infantilisation » – comme dénoncé dans le récent rapport sur la gestion du Covid-19 en France – la mise au piquet, l’interdiction unilatérale de sortie constituent-elles la meilleure méthode pour s’en sortir ?

Il y aurait beaucoup à dire sur les incohérences et les ratés qui jonchent le parcours anti-Covid du gouvernement, d’abord sur les masques dont le manque a entraîné chez nous un confinement extrêmement sévère et souvent ubuesque de deux mois, et maintenant sur la gestion brouillonne des tests et des cas contacts qui débouche sur un nouvel assaut prolongé d’autoritarisme et de mise en danger économique.

Que penser, par exemple, d’une mesure qui consiste à demander aux restaurants, théâtres, cinémas, etc. qui s’échinent depuis la sortie du confinement (avec succès d’ailleurs) à se mettre en conformité avec des règles sanitaires changeantes, de fermer purement et simplement leurs portes pour le service ou les séances du soir, compte tenu du couperet de la permission de 21 heures ? Quelle différence pour eux et pour leurs clients entre ce qui se passe la journée et ce qui se passe le soir ?

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dimanche 11 octobre 2020

Malheureusement, il n'y a pas que la natation dans les magouilles

Mulhouse : un club majeur de la natation française et une famille dans le viseur de la justice

Longtemps la famille Horter a régné sur une partie de la natation française. Mais ces derniers mois, les procédures judiciaires, les doutes de certains financeurs et des règlements de comptes politiques ont troublé l’image des fondateurs du club de Mulhouse, qui a notamment formé Roxana Maracineanu.  

"Cette piscine, elle aurait pu s’appeler Laurent Horter, Lionel Horter ou Franck Horter"… Le 12 avril 2019, en dévoilant la plaque du bassin qui porte désormais son nom, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu rend hommage aux trois hommes qui l’entourent. Sa première visite officielle à Mulhouse en tant que ministre devait forcément se terminer dans ce club dont elle contribué à construire la réputation : le MON, pour Mulhouse olympic natation. Ces trois lettres sont attachées à un nom : les Horter. Dans le petit monde de la natation française, on parle parfois du "clan Horter". L’expression vaut autant pour ce qu’elle suggère de solidarité familiale que d’exclusivité. 

À une époque pas si lointaine qu’on peut situer entre les JO de 2012 et ceux de 2016, ils étaient au sommet de leur gloire. Le père, Laurent, président-fondateur du club, était à la tête du comité départemental et de la Ligue d’Alsace de natation. La mère, Marie Octavie, vice-présidente de la fédération française (FFN). Le premier fils, Lionel, entraîneur de renom, fut successivement patron de l’équipe de France et directeur technique national. Enfin Franck, le deuxième fils, ancien sélectionné olympique aux Jeux de 1992 et actuel président du club, était le représentant pour l’Europe de Tyr, l’équipementier officiel de la FFN.

"Des protections politiques" 

À Mulhouse, le MON est beaucoup plus qu’une association. C’est une institution, dotée de solides relais dans le monde politique et économique. Au-delà de son palmarès impressionnant, c’est le club de la bourgeoisie locale avec ses abonnements à 600 euros l’année, et son bassin extérieur de 50 mètres, ouvert été comme hiver.

Mais ces derniers mois, les procédures judiciaires, les audits financiers, les lettres de dénonciations ébranlent une organisation qui semblait intouchable. "On a toujours prêté aux Horter des protections politiques, explique un bon connaisseur des arcanes politiques locales. À une époque, on disait qu’ils étaient proches du président Chirac [Laurent Horter est un militant gaulliste de longue date, ndlr]. Aujourd’hui, c’est leur proximité avec la ministre des Sports qui est mise en avant." Roxana Maracineanu n’a jamais démenti son attachement aux dirigeants de son club formateur. Le 12 mai 2020, elle était la première à appeler le patriarche de la famille, Laurent, pour lui souhaiter son anniversaire. 

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jeudi 8 octobre 2020

Le PIB baisse, l'emploi baisse,... mais au moins les impôts augmentent

 Je viens de recevoir ma taxe d'habitation à TALENCE

- Part communale + 0,98 %

- Part intercommunale + 1 %

Allez roulez jeunesse !

La France est le pays le plus imposé dans le monde... je suis heureux de vous signaler que nous conservons la tête du classement.

Merci à nos politiques ! 

Je ne refuse pas de payer des impôts mais j'exige de pouvoir contrôler directement (non pas à travers des personnes qui ne rendent jamais de comptes) l’utilisation de mes deniers.


 

mardi 6 octobre 2020

Vive les jeux olympiques 2024 : nous sommes les plus forts en France !

Les Jeux Olympiques de la faillite

Le Japon repousse ses Jeux Olympiques 2020 à 2021. La France maintient ceux de Paris 2024. Nouvelle gabegie d’argent du contribuable à l’horizon. 

Par Simone Wapler.

Pour cause de Coronavirus, le Japon a décidé de repousser les JO de Tokyo à juillet 2021. « Ce seront les Jeux qui auront vaincu la Covid, la lumière au bout du tunnel », s’enflamme le président du comité de coordination. Il est vrai qu’une bonne petite dose de lyrisme ne fait pas de mal pour faire passer la pilule, des récents sondages montrant qu’une nette majorité de Japonais souhaiteraient le report ou l’annulation.

En France, cependant, aucun doute : ce n’est pas parce que nous croulons sous les milliers de milliards de dette qu’il faut remettre ce grand moment du vivre-ensemble, cette fête sportive populaire et solidaire qui devra se dérouler coûte que coûte. Dès à présent, on ausculte les rats parisiens pour s’assurer qu’ils ne contamineront pas les athlètes. À chacun ses pangolins, chez nous ce sont ces rongeurs qui propagent la leptospirose… Coût pour rendre la Seine baignable en lavant son eau du pipi des rats : 1,4 milliard d’euros.

Le budget dérape déjà

Une goutte d’eau dans un océan de dépenses. Lors de la présentation de la candidature de Paris, le budget initial était de 6,2 milliards d’euros, chiffre vite passé aux oubliettes. Dès que Paris fut adoubée, il commence à gonfler de 10 %, passant à 6,8 milliards. Déjà 600 millions de dérapage hors pipi de rat.

Sur ce budget initial les dépenses dites d’organisation devraient être couvertes en gros par moitié par le Cojo (comité d’organisation) qui compte sur les ventes de billets et d’objets.

L’autre moitié ce sont les dépenses d’infrastructure, soit 3 milliards, qui seraient couvertes par la Solidéo, autrement dit les poches des contribuables ou la dette, qui rappelons-le, n’est qu’un stock d’impôts.

Moins de la moitié de l’argent des sponsors (1,088 milliard) est à ce jour trouvé. Les annonceurs se bousculeront-ils au portillon après une année 2020 exécrable et une année 2021 qui, au mieux, s’annonce comme une lente convalescence pour les secteurs les plus touchés ?

Nous en sommes donc déjà à un dérapage de deux milliards sur un budget de trois milliards et ceci trois ans avant l’échéance.

Quel est le plombier, le boulanger, le chef d’entreprise qui survivrait en établissant des devis aussi approximatifs dans ses projets d’investissement, en assumant des décalages aussi prononcés entre ses devis et la réalité ? Aucun. Mais dès qu’on touche à l’argent public, l’irresponsabilité est la règle.

Les Jeux de la ruine

Tout doit tenir dans l’enveloppe de 6,8 milliards d’euros. Emmanuel Macron, tout frais élu président l’a rappelé : pas question de présenter une facture de dépassement aux contribuables-gaulois-réfractaire.

Il est vrai que les dérapages en Grèce (les Jeux d’Athènes ont accéléré la faillite du pays), en Russie, au Brésil ont laissé quelques traces dans les esprits. En moyenne, les budgets doublent. Même en Grande-Bretagne, pays dont les habitants ont la réputation de savoir compter et gérer, s’y est cassée les dents : les JO de Londres ont coûté trois fois plus cher que prévu. Les Jeux de Montréal obtiennent cependant la médaille d’or avec une ardoise dopé à 720 % et une dette qui a mis trente ans à être épongée.

Des Jeux imposés et non pas choisis

Pour avoir la malédiction d’être désignée future ville Olympique, Paris n’a pas eu à affronter beaucoup de concurrence. Car dans certains pays obscurantistes et non solidaires qui nous entourent, on consulte le peuple. Quand à Hambourg, les citoyens ont appris que la ville en serait pour 7 milliards, ils ont répondu « nein » au référendum. En Suisse, chaque votation a vu les organisateurs déboutés de leurs prétentions.

Quand on voit les images les installations désaffectées d’Athènes ou Rio, on se dit : « Si ça nous arrive, on va devoir payer ? » Kevin Bernardi

Car, évidemment, les mirifiques infrastructures ne profitent pas à la population.

Sans surprise, les premiers sondages ont montré que les Franciliens étaient contre les JO de Paris. Mais dans le pays des Droits de l’Homme, on évite de consulter le bon peuple qui pense mal.

Avant d’avoir dilapidé probablement plus de 15 milliards d’euros, si nos autorités avaient deux sous de jugeotte, elles prétexteraient le coronavirus pour quitter comme des rats ce navire en perdition. Hélas, comme elles sont dénuées de tout bon sens, elles préfèrent s’occuper de pipi de rat.

Quand on a la rage de l’impôt, on ne compte pas.

lien

Jeux olympiques d'été de 2024 — Wikipédia 

samedi 3 octobre 2020

Bordeaux : un homme tire un coup de feu en pleine rue Sainte-Catherine, retrouvé grâce à la vidéosurveillance que l'opposition talençaise refuse

 Bordeaux : un homme tire un coup de feu en pleine rue Sainte-Catherine, retrouvé grâce à la vidéosurveillance

Selon le journal Sud-Ouest, "dès que nous avons eu connaissance des tirs, nous avons mis à disposition de la police nationale le dispositif de vidéosurveillance de la ville, ce qui a permis de retrouver rapidement sa trace" explique Amine Smihi, adjoint à la tranquillité. (source)

Une personne a fait remarquer que l’actuel maire de Bordeaux, Pierre Hurmic s’est opposé pendant de longues années au déploiement de la vidéosurveillance dans la ville.

Il n’y a pas qu’à Bordeaux que la gauche bien-pensante s’oppose au déploiement de caméras de vidéosurveillance.

A Talence, lors du Conseil municipal du 17 décembre 2018, une délibération portait sur le déploiement de caméras de vidéosurveillance dans certains lieux de la ville.

La quasi-totalité de l’opposition de « gauche » a voté contre :

PS : Arnaud DELLU - Denise GRESLARD - Jean-François LAROSE - Khadidja SAHOULBA - Claire ZANOTTI

EELV : Monique de MARCO - Armand GUERIN - Isabelle RAMI

 LFI : Myriam CONGOSTE

 Un seul a voté pour :

Gauche indépendante : Bernard CONTE

Juste un devoir de mémoire


 

jeudi 1 octobre 2020

Talence : plan d'urgence vélo

 Le plan d’urgence vélo à Talence

Le plan me suggère quelques remarques et interrogations, sachant que je me déplace très souvent à vélo à Talence.

1.       Le plan semble répondre à une préoccupation qui est dans l’air du temps, une mode ainsi qu’à un souci électoraliste plus qu’à une nécessité impérieuse même si l’usage du vélo mérite d’être développé.

2.      « L’urgence » ne justifie pas le défaut de concertation avec l’ensemble des usagers du réseau routier à Talence. Une concertation ne s’organise pas a posteriori.

3.      La logique du nouveau schéma de circulation n’est pas mise en lumière. Ledit schéma passe sous silence le problème du cours de la Libération et du cours Gambetta, deux axes accidentogènes au possible.

4.      À ce propos, sur le cours de la libération entre le lycée Victor Louis et le supermarché Casino, il existe sur  le trottoir une bande qui, à une époque, comportait des pictogrammes signalant qu'il s'agissait d'une bande cyclable. Les pictogrammes ont rapidement disparu semblant signifier que la bande n'est plus cyclable. Avec pour conséquence que les cycles empruntant la bande se trouvent en infraction, car présumés roulant sur le trottoir (ce qui est interdit pas le code de la route).  J’avais signalé ce problème lors du Conseil municipal du 3 juillet 2014 (lien). Monsieur Gellé, alors en charge de ce domaine, avait répondu : « Il y a un dysfonctionnement dans le concept de l'aménagement qui a été réalisé, dans sa conception originelle, puisqu’à l’usage nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des conflits sur les points de rétrécissement, notamment derrière les arrêts de bus et les abribus. En effet, nous avions des conflits entre les vélos et les piétons. D’autre part, la largeur de la bande cyclable n’était pas conforme aux règles et aux normes. Il a donc fallu supprimer les pictogrammes, ce qui veut dire qu’il n’y a pas, sur cette portion là, dans le sens que vous avez indiqué, d’aménagement cyclable, ce qui n’est absolument pas satisfaisant ». « D’une part, il va falloir que la CUB (la Métropole aujourd’hui) revoie sa copie.  D’autre part, concernant les responsabilités, cela veut dire que la circulation des vélos se passe dans la circulation générale sur la chaussée, pour cette portion-là. » Depuis 2014, rien n’a été fait, alors que c’était une réelle urgence. De plus combien a coûté cette « erreur » aux contribuables ?

5.      Il serait intéressant qu’un comptage soit mis en place pour déterminer le niveau de fréquentation des nouveaux axes, ceci afin de définir quelle proportion des usagers est concernée.

6.      De plus, à Bordeaux comme à Talence, on compte en moyenne 171 jours de pluie par an, c’est-à-dire quasiment 6 mois. Quelle sera le niveau de fréquentation des nouveaux axes par les cyclistes durant les jours pluvieux ? La même question se pose pendant pour la période hivernale.

7.      Il est évident que pendant les périodes peu propices, les « cyclistes » vont en majorité prendre leur voiture (hybride certainement) ou le tram. L’effet immédiat sera la densification du trafic des véhicules. Face à la réduction des voies de circulation on assistera à la multiplication des bouchons générateurs de pollution.

8.     Dans le tram déjà saturé, les passagers s’entasseront facilitant la propagation des virus.

En conclusion, bas les masques ! Il convient d’organiser une vaste concertation en direction de l’ensemble des usagers, d’envisager toutes les dimensions du plan d’urgence vélo et de prendre en considération les statistiques sur une période longue. 

 

L'aménagement raté du cours de la Libération