Rentabilité et lutte contre la délinquance
A compter du premier janvier, sous
prétexte de lutte contre le « terrorisme » et aussi contre la
délinquance des automobilistes… les vitres teintées sont interdites à l'avant des automobiles et, de plus, les
infractions peuvent désormais être sanctionnées par le biais de la vidéosurveillance,
c’est-à-dire de loin et sans agents. Cette nouvelle réglementation devrait notamment
abaisser la délinquance des conducteurs et réduire le nombre d’accidents de la
route (selon les autorités) tout en générant des ressources financières non négligeables présentant l’avantage
de ne pas entrer dans le calcul de la pression fiscale.
Pour lutter contre d'autres types
de délinquance (vols à la tire, vols avec violence, attaques des personnes âgées, effractions diverses...), il conviendrait que les autorités interdisent les capuches, les
lunettes de soleil, les bandanas, les passe-montagnes… afin que les toujours
plus nombreuses caméras de surveillance puissent permettre d’identifier les contrevenants.
Le problème est que dans ce cas de figure, il ne suffira pas d’intervenir à
travers un écran pour verbaliser, mais il faudra se rendre sur le terrain et
cela est une autre histoire car plus coûteux en moyens humains et financiers. L’objectif
étant la rentabilité de la parafiscalité avant tout, la verbalisation des vaches-à-lait
automobilistes apparaît comme une priorité, la lutte contre les autres types de
délinquance passe au second plan.
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